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 Au feu les pompiers, il y a le décolleté qui a brûlée [PV]
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MessageSujet: Au feu les pompiers, il y a le décolleté qui a brûlée [PV]   Au feu les pompiers, il y a le décolleté qui a brûlée [PV] EmptyMer 2 Juin - 23:17:47

Le temps n'était pas radieux. Le ciel bleu était parsemé de nuage, mais il ne fallait pas s'en plaindre. Au pays de la reine, la pluie était maitresse et quand celle-ci avait la délicatesse de laisser sa place à un autre temps, on se la bouclait et on en profitait. Ce que faisait l'ancien mannequin, en bon sujet de sa majesté, allongé sur le gazon d'un parc. Il ne pleuvait pas, le temps état donc magnifique et il fallait en profiter pour sortir.

Il était 17h passé et ce soir Jo' n'était pas de patrouille. La ronde du soir, ça tournait, même à l'intérieur de la brigade et le bleu avait déjà donné son tour. Le blond avait donc décidé de retrouver quelques anciens collègues au pub. Ce n'était pas parce qu'il faisait à présent partie de la maison des poulets qu'il devait en oublier sa volière d'origine, surtout quand celle-ci contenait toujours de belles poules et des coqs dignes de ce noms. Le pub en question était juste à côté d'un parc et Jo' avait préféré s'allonger complètement dans la pelouse que de seulement s'asseoir sur une chaise pour attendre l'arrivée des copains. Il avait finis le boulot, c'était l'heure de la détente, de la farniente.

Le jeune homme contemplait les nuages en tentant d'imaginer ses collègues. Jess et Andrew devaient être ensemble à présent, ils avaient intérêt. Ils étaient passés par lui comme entremetteur et le flic avait sa fierté de dame marieuse. Certes, il n'était ni une femme, ni cupidon, bien qu'il soit également blond il lui manquait les boucles et la couche, il se débrouillait bien pour jouer les entremetteurs. Il ne jouait jamais les courriers du coeur uniquement par la parole et provoquait les petits coups de pouce plutôt par des actions décalées, mais cette technique avait fait ses preuves plus d'une fois. L'une de ses plus brillantes idées avait été d'attacher un copain à la rampe d'un escalier par les cheveux juste avant un cours, d'aller voir la demoiselle et de lui dire que monsieur ne pouvait être détaché que par un baisé sur la joue et que si elle ne le faisait pas, elle était responsable de cette absence et qu'elle devrait lui donner les notes et autre. La jeune fille avait finit par le faire même si ce n'était pas de bonne grâce. En attendant, ces deux-là avait finit par se trouver en le traitant de tout les noms.

Un vent frais glissa le long du corps du jeune homme et son ample chemise se mit à onduler. Jo' réprima un frisson, on était encore en avril. Sa cape était coincé entre lui et le sol et il avait la flemme de se bouger pour la refermer un peu plus. En homme il endurerait tout ça s'en problème. Il laisserait donc la chemise un peu virevolté, mais il était obligé de dégager les quelques mèches qui jouaient à présent sur son visage. Le garçon avait toujours eu les cheveux long mais n'appréciait pas particulièrement les manger.
L'ancien mannequin remit les indisciplinées à leur place d'un geste rapide et souple, les doigts frôlant à peine le visage. Il profita de cet instant pour regarder où était passé Feufobeau. La créature rebondissait quelques mètres plus loin et paraissait avoir trouvé un jeu satisfaisant: tenter de gober tous les insectes du parc. Un sourire aux lèvres il se rallongea


« Dooooooouuuuuuuuxxxxxxxx »

Ah, ça c'était le cri typique du feufobeau qui venait de se glisser dans un décolleté, c'était même le cri d'atterrissage, pour signaler qu'il était bien installé. La créature avait pris cette petite manie car la place était chaude et confortable. Jo' y songeait toujours avec un sourire amusé, enfin les filles le laissaient faire. Comme quoi être une petite créature sans sexe pouvait avoir ses avantages.

Le jeune homme se redressa et utilisa un coude pour se soutenir. Ses yeux bleu-verts cherchèrent quelques instants la demoiselle et il la trouva. Elle était un peu loin, mais à portée de voix.


« Je pense qu'un petit être qui m'appartiens s'est perdu dans ton décolleté. »

Le tout prononcé sans la moindre gêne, avec un ton dès plus tranquille et un grand sourire.
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