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 [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]
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MessageSujet: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyLun 11 Jan - 21:15:04

Ophelia n'avait pas particulièrement envie de sortir de sa chambre, ce soir-là. Elle aurait préféré rester sous les chaudes couvertures de son lit à lire ou à tricoter, ou encore à faire ses ongles. N'importe quoi, en fait. Au lieu de cela, elle se préparait à sortir de sa chambre, simplement habillée d'une robe de nuit de satin noir [Celle-ci], ses épaules recouvertes d'un châle gris foncé. Elle ne portait rien à ses pieds, jugeant que si Arsène avait voulu la rencontrer à cette heure-ci, il devait faire avec une Grecque prête à aller au lit, pas maquillée. Certes, il lui échappait un peu que la robe de nuit présentait tout plein de petits détails qui ne ferraient qu'attirer encore plus l'oeil déjà bien attentif du médicomage. Mais de toute façon, selon elle, il n'était tout simplement pas intéressé. Il lui semblait qu'elle avait été suffisamment claire la dernière fois.

Puis elle ne devait pas se faire d'illusion; s'il voulait lui parler, c'était probablement à propos de ce qui s'était produit à l'appartement de Kirkby, un peu plus tôt pendant le mois. Elle ne savait pas trop s'il voulait lui faire des reproches par rapport à son atroce manque de contrôle qui avait failli coûter la vie de l'étudiant ou s'il voulait simplement faire un compte rendu de la situation mais quelque chose lui disait qu'il ne perderait pas son temps à complimenter les détails alléchants de sa robe. C'était presque la première fois qu'elle espérait qu'Arsène s'attarde à son physique plutôt qu'à ce qu'elle avait à dire. Avec un peu de chance, il serait d'humeur joueuse.

La Grecque fit donc son chemin à travers les corridors de l'immense castel écossais jusqu'à un grand salon, où se trouvaient quelques riches divan et un énorme foyer de style médiéval, où l'on pouvait pratiquement entrer. Un feu magique crépitait à l'intérieur, rendant ainsi tout autre éclairage complètement secondaire et vain. La Grecque s'avança, son regard vagabondant dans la pièce vide, puis s'assied sur un grand divan avant d'y étendre ses jambes.

C'était bien Arsène, ça. La convoquer et arriver en retard...

Elle soupira puis se redressa; pas question de perdre son temps à attendre le bel homme, autant rendre ces minutes utiles. Elle s'avança ensuite vers la grande étagère remplie de livres divers, examinant les titres du regard. Bien entendu, ce n'était aucunement comme la bibliothèque, mais on y trouvait quelques bons ouvrages. L'Auror laissa ses doigts parcourir la surface des livres puis arrêta son choix sur la pièce "Hamlet" de William Shakespeare. Elle prit le livre entre ses doigts, sourit un peu puis revint s'étendre sur le canapé.

Rien de mieux pour calmer l'anxiété qui régnait en elle.
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  • Arsène Vawdrey
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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyJeu 30 Sep - 20:19:25

[HJ : Je viens de terminer de réviser Hamlet Razz Oui c’est pour ça que je n’ai pas pu te répondre tout de suite siflote ]

Les nuits étaient rudes depuis le nouvel an. Impossible pour Arsène de trouver le sommeil réparateur qui était le sien. Si les nuits blanches se succédaient, l’ennui de la journée ne l’aidait pas non plus à se reposer. Ses pensées étaient emmêlées comme jamais et il avait de la peine à résoudre problème après problème. C’était d’ailleurs pour ça qu’il avait prit plusieurs semaines de repos avant de repartir en mission. Première mission qu’il aurait été difficile de mieux rater. Bien qu’il n’en fût pas le principal responsable, il n’arrivait pas à en mettre l’entière faute sur Ophélia. Depuis nouvel an il vivait avec une épée de Damoclès juste au dessus de la tête. Non pas qu’il risquait sa vie à chaque instant, mais il vivait avec la pénible sensation d’avoir fait plus d’une erreur et que plus le temps passait et plus cela empirait. L’était de la grecque le peinait tout particulièrement car il se savait en partie responsable de sa fragilité émotionnelle du moment. Si Kirkby n’avait pas été là à nouvel an, Ophélia n’aurait pas subit ces terribles blessures et elle ne pleurerait pas l’amour d’un traitre.

Mais depuis quand plaignait-il les autres ? Et depuis quand mettait-il les problèmes des autres sur le compte de ses propres erreurs ? C’était bien nouveau ces idées bizarre et surtout ça ne lui allait pas du tout. Culpabiliser et avoir des regrets ne faisaient pas partie d’Arsène et ce changement ne lui convenait pas non plus. Pourtant il ne pouvait se résigner à faire comme si tout allait bien et que les autres étaient transparents. Il n’y arrivait pas et l’image d’Ophélia perdant le contrôle et pleurant dans ses bras le bouleversait plus que jamais. C’est pourquoi il lui avait fixé rendez-vous le soir même dans un des salons du Castel, celui où il y avait le moins de va et vient à cette heure de la journée.

Lorsqu’il pénétra dans la pièce, elle était déjà là, légèrement vêtu, les cheveux défaits, pieds nues. Lui-même portait un vieux jeans, ses convers tout terrains et une chemise beige. Rien de plus banal et de mieux pour passer la journée enfermé ou à errer dans le parc de la demeure de Thadeus.

La jeune femme était plongée dans une lecture. S’approchant silencieusement, il s’installa à coté d’elle sans mot-dire. Elle ne pouvait pas avoir raté son arrivée, il n’avait pas fait preuve d’une très grande discrétion lorsqu’il avait refermé la porte. Le livre qu’elle tenait entre ses mains était une œuvre très connu de l’anglais qui avait passé beaucoup de temps à lire d’autres ouvrages du même auteur.

Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres. Le livre était tout à fait de mise ce soir, Ophélia s’en rendait-elle compte ? Après tout c’était une manière comme une autre d’entamer la conversation, parler d’un bouquin moldu.


Hamlet est devenu fou en cherchant à venger son père.


Il s’appuya contre le dossier et y allongea ses bras, en passant un juste au dessus du cou de la jeune femme. Il ne voulait pas la brusquer, mais ne savait plus tellement comment il devait aborder la conversation avec la grecque depuis qu’elle avait littéralement pété les plombs dans la cuisine du mangemort. Il n’ajouta rien, laissant le silence s’installer.


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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyMar 26 Oct - 18:32:32

La Grecque se permit de se détacher de toute la noirceur qui l’avait habitée depuis les dernières semaines. Comme si elle cherchait refuge dans le fait que la vie des personnages de la pièce était plus tragique que la sienne. Mais si elle suivait toujours ce fil d’idée, peu de gens avaient traversé les mêmes épreuves et traumatismes qu’elle. Ce n’est pas à tous les jours que l’ont vit la guerre d’aussi près. D’autant plus qu’elle en garderait les cicatrices pour toujours. En même temps, elle avait bien fait regretter à James tout ce qu’il lui avait fait subir. Trop, même. C’était précisément pour cela qu’elle était là, ce soir, elle le savait. Sa cruauté avait dépassé les limite s de l’acceptable. Kirkby serait marqué à vie, lui aussi. Et même si elle souhaitait ne plus jamais le revoir, quelque chose lui disait que ce n’était pas la fin de ses péripéties avec le ténébreux. Quelle relation dysfonctionnelle, vraiment…

La jeune femme entendit craque le vieux bois du sol. Elle fit mine de ne rien entendre, continuant distraitement la lecture. Elle voulait voir comment Arsène allait l’aborder. Cela lui donnerait un indice du genre de discussion qu’elle aurait avec lui. Ophelia le sentit s’approcher d’elle. Alors qu’il s’assied à ses côtés elle referma le livre sur ses genoux et croisa son regard un instant avant de venir laisser tomber sa tête contre l’épaule du beau brun. Non, il n’était pas fâché contre elle. La Grecque s’appuya d’une façon un peu plus confortable contre Arsène, soupira doucement et leva ses yeux bleus vers lui.


« Je sais… Et moi je suis devenue folle en voulant venger mon honneur… »

Elle marqua une pause. À vrai dire, elle ne savait pas trop quoi ajouter. Cela fait déjà quelques semaines que Arsène et elle gardaient le secret de ce qui s’était produit à l’appartement de Kirkby. Elle avait voulu se confier auprès de Mark et des autres, mais elle avait déjà promis au médicomage d’attendre qu’ils en discutent avant. C’était délicat, comme situation.

« Tu es venu ici pour me faire la morale, j’imagine… ? » , dit-elle sur un ton triste mais en esquissant un fin sourire timide.

La jeune femme ferma les yeux, se laissant bercer par le rythme du souffle de son confident. Malgré le noir secret qui les unissait, ils s’étaient beaucoup rapprochés, durant les derniers mois. La Grecque avait finalement compris que rien d’amoureux n’aurait été possible entre l’Anglais et elle. Cela lui avait permis de le voir sous un angle complètement différent. Il était devenu un ami très cher.


« Je m’en veux, tu sais. D’avoir fait ça à James. J’ai complètement perdu le contrôle »

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  • Arsène Vawdrey
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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyDim 7 Nov - 14:18:21

Arsène n’avait aucune idée de la manière dont il devait mener leur entretien. Entretien. Ça faisait bien sérieux, bien trop sérieux. Il n’était pas à l’aise de reparler de ce qui c’était passé. Il avait beaucoup de peine pour Ophélia et il voulait absolument éviter une crise de larmes ou de colère. Ce n’était pas trop son truc les effluves émotionnels et en l’occurrence il avançait en terrain miné.

Sa phrase était assez juste et fit mouche sans trop de violence. Il ne voulait pas la brusquer ou lui montrer qu’il était fâché contre elle. En avait-il seulement une seule raison ? Et pourquoi être fâché, ce n’était pas lui qui avait pété les plombs, mais Ophélia. La seule chose dont elle avait besoin c’était un peu de soutien et non pas qu’on lui fasse la moral.

Contre toute attente, elle appuya sa tête dans le creux de son épaule. Il la serra contre lui pour la réconforter. Il ne savait pas exactement comment on pouvait devenir fou à cause de quelqu’un qu’on aime, étant donné que ce n’était pas son point fort. Il n’était jamais tombé amoureux, du moins c’est ce qu’il pensait, il ne savait pas exactement à quoi ça correspondait. Une chose était sure, Ophélia semblait en avoir bavé avec ce type et la seule envie qui émanait de lui en cet instant c’était de retourner lui péter la gueule. Comment pouvait-on faire du mal à la grecque ? C’était au dessus de ses forces d’imaginer la chose faisable.

Il l’avait toujours vu comme une dure à cuire, comme une femme imperturbable qui ne se laissait pas faire. Une femme forte. Mais dans cette cuisine, il avait découvert une autre facette de sa personnalité qu’il ne connaissait pas. Il l’avait vu, le cœur brisé, la haine prenant toute la place dans son corps. Elle n’était pas si forte et imperturbable, au contraire, elle cachait bien son jeu.

Non…

Non il n’était pas là pour lui faire la morale. Il ne savait même pas réellement pourquoi il était là, mais ce n’était en tout cas pas pour retourner le couteau dans la plaie. Instinctivement, il déposa un baiser sur le front d’Ophélia. Elle poursuivit alors que lui était à cours de mots.

Je peux comprendre. C’est un con, il me méritait pas mieux si on y pense.

C’est vrai, il se serait surement donné à cœur joie si ce petit con l’avait doublé. Mais il repensait à Ella, à la manière dont il avait découvert la marque. Au respect mutuel qui restait le leur malgré tout. Si James avait des choses à cacher qu’il les cache, mais s’il avait véritablement aimé Ophélia, il ne lui aurait pas fait ça. Aimer ? Comment il pouvait employer ce mot, sa situation avec Ella n’était pas comparable étant donné qu’il n’aimait pas Ella. Du moins pas au sens où apparemment Ophélia aimait James. C’était bien trop compliqué pour le médicomage qui préféra ne pas se lancer là dedans.

Mais tu sais… Ce n’est pas toi de faire ça. Ce n’est pas l’Ophélia que je connais…

Il fit une pause, gardant l’auror serré contre lui. L’odeur de ses cheveux lui chatouillait le nez. Ça lui serra le cœur de repenser à ce qu’il s’était passé. A la manière dont il l’avait vu vivre la rencontre avec James. S’il avait eu un peu plus de bon sens il ne l’aurait pas emmené avec lui dans cette mission. Mais comment pouvait-il savoir qu’elle craquerait ? Il le connaissait si sûre d’elle, si dure.

Ça me fait de la peine de voir que tu souffre à cause de lui. Il ne mérite pas que tu te mettes dans cet état.

Les mots étaient sortis de sa bouche sans qu'il n'ait le temps d'en mesurer la consistance. Il n'avait pas de peine pour les autres. Mais c'était vrai que les choses avaient beaucoup évoluées ces derniers temps. Il avait dû redescendre de son arbre et ranger son orgueil qui débordait un peu trop. Il avait murmuré, comme s'il s'était dit ça à lui-même plus qu'à Ophélia. Pourquoi ils étaient là?

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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyLun 15 Nov - 17:45:40

Le baiser qu’Arsène posa sur son front la fit sourire. Doucement, elle le lui rendit contre la joue. C’était une situation presque irréelle. Les gens de l’Ordre savaient qu’Ophelia avait toujours eu un faible pour Arsène, depuis son arrivée au sein de l’organisation. Pas qu’elle en avait parlé à qui que ce soit, au contraire, c’était bien quelque chose que la Grecque ne partageait pas. Mais les regards, les petites attentions, les caresses du bout des doigts ne mentaient pas. Et elle ne s’était jamais gênée d’en faire part au médicomage même lorsque leurs collègues étaient là.

Mais elle n’avait jamais osé se lover dans ses bras comme elle le faisait maintenant ou encore glisser ses jambes sur ses cuisses, parce qu’elle savait qu’il aurait profité de la situation pour la rajouter à sa liste de conquêtes. Et la brune ne l’avait pas voulu qu’à moitié ; elle ne lui aurait donné son corps que s’il lui avait donné son cœur. Cela ne s’était pas produit. C’était donc quelque chose de très curieux que de voir la jeune femme dans une telle position avec l’Anglais, qui ne semblait pas vouloir en profiter pour glisser ses mains sur ses cuisses…

De toute façon, elle lui aurait probablement demandé d’arrêter. Parce que son cœur battait pour quelqu’un d’autre, maintenant. Elle ne savait pas trop si Arsène était vraiment au courant. Mark et elle avaient été assez discrets, ils ne l’avaient pas annoncé au reste de l’Ordre, surtout avec tout ce qui s’était passé dernièrement, ce n’était tout simplement pas le temps. Une chose était certaine, elle l’aimait vraiment. C’était clair, net et précis, tout le contraire de ce qui avait pu se produire avec James, ou même Arsène. Mark lui rendait tout l’amour qu’elle lui donnait.

La Méditerranéenne sentit un nœud se serrer au creux de sa gorge lorsqu’il lui fit part du caractère inaccoutumé du comportement qu’elle avait eu à l’appartement de Kirkby. Pas seulement de remords, non. Mais d’avoir déçu Arsène. D’avoir montré à cet homme qu’elle respectait tant une facette de sa personnalité qui était loin d’être vertueuse. La brune laissa quelques larmes perler silencieusement contre ses joues pâles alors que ses doigts se serraient un peu plus fermement contre le tissu de son chandail. Il lui était si précieux…


« Tu n’as aucune idée à quel point j’ai honte, Arsène. Te décevoir, c’est presque pire que de l’avoir fait. », dit-elle d’une voix un brin brisée alors qu’elle levait le visage pour rencontrer le regard de celui qu’elle avait déjà aimé.

La demoiselle laissa quelques sanglots assaillir sa poitrine, cherchant le réconfort de la chaleur humaine en collant doucement sa joue humide contre celle du brun, ses bras enlacés autour de sa nuque.

Et ça lui faisait tellement de bien…

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  • Arsène Vawdrey
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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyJeu 20 Jan - 10:40:27

[HJ : Désolée, j’avais envie de le mettre dans tous ses états titeuple]

Des larmes commencèrent à perler sur le visage d’Ophélia. Des larmes qui serrèrent le cœur d’Arsène, l’empêchant de respirer correctement. Il ne fallait pas qu’elle pleure, non, il ne le fallait pas. Un certain stress s’insinua dans son corps alors que les larmes roulaient sur les joues de la grecque pour tomber sur sa chemise. De sa main libre, il les essuya. Son visage se fit grave, comme s’il ne supportait pas de voir cette émotion venir d’elle. Il ne pouvait l’accepter ainsi sans rien faire et sans avoir la tête qui tourne. Il la serrait contre lui, évitant de poser son regard sur elle, comme si ça allait l’empêcher de la sentir pleurer au creux de son épaule. Il avait envie de partir, loin de ces larmes.

Le décevoir ? Mais il n’était pas déçu. D’où venait cette idée stupide ? Pourquoi serait-il déçu d’ailleurs ? Il n’avait aucune raison d’en vouloir à la grecque ou d’avoir ce genre de sentiment négatif à son égard. C’était irrationnel et complètement bête. Gentiment, il repoussa la jeune femme par les épaules pour lui faire face.

C’était complètement con car des sanglots jaillir comme un torrent du corps de la grecque qui la secouèrent légèrement. Il voulu parler, mais les mots restèrent bloqués dans sa gorge et il referma la bouche bêtement. Ça le rendait malade de la voir se mettre dans cet état. C’était encore pire que lorsqu’ils étaient dans la cuisine avec James. Et en plus de ça elle osait lui dire qu’il était déçu ?

Qu’est-ce qu’il devait faire ? Il ne savait pas, il perdait complètement le contrôle de la situation et ça le faisait flipper à mort. Il avait envie de lui dire d’arrêter, il avait aussi envie de partir loin et d’oublier les larmes et les joues humides d’Ophélia. Il avait juste envie de la voir sourire. De la voir lui sourire.

Mais déjà il la resserrait contre lui, sentant les larmes lui dégouliner dans le col. Son rythme cardiaque c’était accéléré et il avait franchement chaud subitement. Il aurait fallu ouvrir une fenêtre pour qu’il se sente mieux.


Arrête de pleurer !


Ses paroles n’avaient été qu’un murmure rauque sorti du fin fond de sa gorge. Il avait l’impression d’avoir la voix enrouée et de ne pas l’avoir utilisé durant plusieurs jours.

S’il te plait…

Il continua néanmoins de la bercer contre lui, le cœur serré, la respiration faible. Bordel il lui arrivait quoi ? Il fallait qu’il reprenne le contrôle de lui-même. A nouveau, il la prit par les épaules pour qu’elle le regarde dans les yeux, du moins si elle en avait envie. Elle avait l’air d’une chose si fragile à présent.

Je ne suis pas déçu Ophé ! Jamais… tu ne pourras me décevoir. C’est ridicule de le penser.

Il déposa ses mains sur les joues de la grecque pour sécher une nouvelle fois les larmes qui y coulaient. Il avait une boule à l’estomac et une nouvelle fois il n’avait qu’une envie : fuir. Mais il resta. Elle était dans un état qu’il n’avait encore jamais vu. Elle le bouleversait et il ne savait pas ce qu’il convenait de faire pour qu’elle se sente mieux.

Je ne voulais pas te mettre dans cet état. Arrête de pleurer s’il te plait… ça me rend malade de te voir dans cet état.


Sa dernière phrase s’était échappée de ses lèvres dans un souffle, comme si c’était le dernier qu’il avait et qu’il aurait fallu le faire durer le plus longtemps possible. Elle était belle. Elle était encore plus belle que lorsqu’elle lui souriait.

Il rapprocha son visage du sien, continuant à sécher ses joues avec ses doigts. Il déposa un baiser sur la droite et gardant le visage d’Ophélia contre le sien. Il se sentait respirer difficilement, son cœur ayant définitivement perdu son rythme habituel.


Tu me rends dingue Ophélia…

A nouveau il n’avait fait que murmurer à l’oreille de la grecque. Il savait qu’il n’avait pas le droit. Elle le lui avait toujours interdit et il avait fini par respecter ses volontés malgré leur grande complicité. Il n’avait qu’une envie en tête et il ne voyait qu’une seule issue à cette étreinte.

Tenant toujours son visage entre ses mains, il glissa ses lèvres sur les siennes pour l’embrasser avec fougue et passion. Sa main gauche glissa jusqu’à la taille de la grecque pour qu’il puisse la serrer contre elle, encore plus.

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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyJeu 20 Jan - 19:33:21

La Grecque n’arrivait tout simplement pas à contrôler les sanglots qui secouaient doucement son corps ; ces larmes avaient quelque chose de libérateur, quelque chose de différent des autres qu’elle avait pu pleurées durant la dernière semaine. Maintenant, elle n’était plus seule avec ses remords. Ophelia s’était presque complètement isolée, les jours suivant l’incident de l’appartement de Kirkby ; elle se confinait à sa chambre ou à celle de Mark, limitant ses allez et venus dans les corridors du Castel. Elle n’avait pas vraiment parlé à qui que ce soit, sauf si on lui adressait d’abord la parole. Mais ses collègues voyaient bien qu’elle n’était pas dans son état normal. On se contentait de lui adresser des sourires maigres ; on avait pitié de son état. Et c’était bien la dernière chose qu’Ophelia voulait provoquer chez les gens. Alors qu’elle était seule avec Arsène, elle se donnait finalement le droit de vivre cette douleur, ces regrets, cette amertume. Elle savait très bien qu’il était loin d’être à son aise dans cette situation, mais elle ne pouvait plus s’arrêter, malgré le ton presque paniqué de ses murmures qui lui suppliaient d’arrêter.

L’Auror leva ses yeux de saphir vers Arsène alors qu’il tentait de la rassurer. Elle aurait tellement voulu le croire ; croire qu’elle n’avait pas été un monstre. Car elle s’était déçue elle-même, avant tout. Elle avait toujours cru en la justice, en la bonté, aux deuxièmes chances, à la classe qu’une femme doit avoir. Elle avait été injuste, cruelle, rancunière et horrible. Arsène aussi, devait l’avoir vu. Elle détourna le regard, abattue, et laissa quelques larmes glisser à nouveau contre ses joues de porcelaine. Malgré tout, pour Arsène et pour elle, la jeune femme s’efforça de calmer les hoquets de sa poitrine, laissant le bel Anglais essuyer ce qui restait de la tempête du bout des doigts. Mais ses mains sur le torse de son ami lui disaient que lui était tout sauf calme. Elle sentait son cœur à travers sa peau, à travers le tissu de ses vêtements. Cette chaleur ne la laissa pas indifférente, loin de là.

Ce fût à son tour d’être paralysée pour un moment. Son souffle se coupa, ses yeux encrés dans ceux de l’homme qu’elle avait déjà aimé de toute son âme. Et maintenant, il le lui rendait. Il lui rendait tous ses moments de faiblesse, ses battements de cœurs, ses folles envies de se jeter à son cou, ses pulsions qui voulaient qu’elle cède à la tentation d’une nuit de plaisir en sa compagnie. Ses lèvres contre les siennes étaient délicieuses, comme un fruit mûri à point. Non, elle ne résista absolument pas au baiser. Ses mains caressaient tendrement le torse de l’homme, s’immobilisant à sa nuque, tandis que le reste de son corps se pressait fiévreusement contre le sien. Ophelia avait toujours voulu vivre cela avec lui. Pendant un instant, elle oublia la promesse qu’elle s’était faite, elle oublia les mains chaudes de Mark et se laissa bercer par cet élan d’amour impossible.

Le baiser fût long, passionné, langoureux, vrai. À ce moment-là, il l’aimait et elle aussi. L’étreinte de leurs lèvres se brisa au bout de quelques minutes, la Grecque laissa les siennes languir tout prêt de celles d’Arsène pour un moment avant d’entrouvrir les yeux. Elle lui sourit doucement et souffla :


« Did you just do what I think you did, honey ? *»

[* Viens-tu de faire ce que je pense que tu viens de faire, chéri?]
[Hj: J'ai décidé d'attendre pour le râteau, ça va être le prochain message, je crois Fou ]

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  • Arsène Vawdrey
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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyMar 25 Jan - 1:14:17

Ses lèvres n’arrivèrent pas à se séparer de celles de la grecque. Il en avait besoin, c’était comme une addiction, comme s’il ne pouvait faire autrement que de l’embrasser avec autant d’ardeur. Il l’avait voulu physiquement depuis bien longtemps, s’était retenu par respect pour la jeune femme. Mais là tout son être la réclamait. Il n’avait jamais vécu ça à part les derniers temps avec Ella, lorsque leur complicité était à son comble. Avant qu’il ne découvre la marque et que le Cottage ne tombe entre les mains de ses complices. Avant que sa vie entière ne s’écroule.

L’étreinte avait quelque chose d’étincelant. Il régnait une osmose parfaite entre leur deux corps. Ses lèvres étaient aimantées à celles d’Ophélia qui lui rendait sa passion avec force. Durant de longues minutes il oublia tout le reste et toutes ses emmerdes. Il n’y avait qu’eux deux, Ophélia et son odeur enivrante. Sa peau si douce, ses larmes sur ses joues. Tout ça ne formait qu’un et il n’avait pas envie que ça s’arrête.


Puis leurs lèvres se séparèrent, ne laissant que leur souffle se mélanger quelques secondes alors que leur visage restait si proche. Arsène avait envie de se jeter sur elle, de l’embrasser encore et encore jusqu’à ce que l’épuisement l’arrête. Il chercha ses lèvres mais fut interrompu par les paroles de sa douce amie.

Oui il venait de le faire. Il lui avait promit de ne jamais le faire, de ne jamais compromettre leur relation amicale et de ne surtout pas jouer avec ses sentiments. Mais l’avait-il fait ? N’était-ce pas elle qui avait dépassé les limites ? C’était trop confus dans son esprit et il n’était pas réellement en état de réfléchir. Il ne pensait qu’à une chose, recommencer, gouter une nouvelle fois à ce baiser qui le faisait monter au septième ciel.


Le médicomage baissa les yeux et les referma. Oui il avait trahit sa promesse et il s’en voulait d’avoir profané cet interdit.


Excuse-moi… Je…

Il quoi exactement ? Il n’était pas désolé, mais c’était surement ce qu’elle voudrait entendre. Pourtant c’était trop dur. Ses mains restèrent collées à la grecque, la serrant contre lui, contre son cœur. Non il n’était pas désolé du tout. Et tant pis… Il en avait trop envie pour ne pas continuer. Elle l’avait profondément touché avec sa peine. Revoir son état lorsqu’ils étaient revenus du Cottage à nouvel an le bouleversait, mais plus encore l’événement dans la cuisine de James le rendait fou. Ce soir il aurait tout donné pour retourner là-bas et le torturer lui-même. Lui faire payer le mal qu’il avait osé lui faire à elle.


Il leva à nouveau les yeux vers elle et l’embrassa à nouveau quelques secondes avant de parler.

J’ai plus envie de jouer Ophé. Tu…

Il ne savait pas quoi dire, c’était si confus dans son esprit. Sa main gauche balaya les cheveux de la grecque qui avaient envahit son visage. Elle était si belle, si merveilleuse. Il avait presque envie de rougir lorsqu’elle le fixait comme ça.

Tu ne peux pas me demander d’arrêter. Pas cette fois-ci…

Sa dernière phrase vola comme un murmure alors que ses lèvres se collèrent une nouvelle fois à celle d’Ophélia. Son étreinte se voulu plus pressente, plus emportée par le flot des sentiments qui l’envahissaient. La boule qu’il avait à l’estomac lui donnait mal au cœur et l’empêchait de respirer correctement. Mais il se serait sentit comme perdu si cette sensation disparaissait. C’était même impensable, comme si on lui enlèverait quelque chose de vital. Une de ses mains attrapa la nuque de la grecque pour la changer de position et l’installer sur ses genoux. Son baiser ne cessa pas, pas encore. Il fallait qu’il dure le plus longtemps possible, il ne pouvait pas s’arrêter, c’était trop lui demander et il aurait fait tout ce qui était en son pouvoir pour qu’il s’éternise encore et encore…
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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyMar 25 Jan - 5:00:04

Les remords et les regrets ne faisaient toujours pas surface, loin de là, même. Elle voulait vivre ces instants précieux avec lui. Elle voulait être amoureuse et qu'il le soit aussi. Même s'il s'agissait de quelques minutes à peine, celles-ci seraient d'une douceur inégalée. Jamais elle n'aurait cru cela possible; la réputation de Arsène ne l'aidait pas du tout, et au fil des années, elle avait été confirmée. Il n'était pas rare d'entendre l'homme parler de ses conquêtes. Et jamais il n'avait réalisé que cela la blessait à chaque fois qu'il disait le nom d'une autre, qu'il donnait trop de détails sur une soirée trop arrosée. Ce soir, elle était la seule dans son esprit, la seule à ses lèvres, la seule qu'il ne pouvait tout simplement pas arrêter de toucher. Elle était reine dans son cœur et elle entendait bien en profiter un peu. Pas d'une façon égoïste, non. Elle ne lui mentirait pas. Mais elle voulait attendre un peu avant de lui dire qu'elle était passée à autre chose, après avoir endurer tant de refus de sa part.

« Ne t'excuse pas, Arsène... », dit-elle en laissant l'une de ses mains glisser doucement contre sa joue.

Il l'embrassa à nouveau; ce fut un nouveau chose électrique au creux de sa poitrine. Elle était tentée de tout laisser tomber ce qu'elle avait bâti avec Mark pour se permettre de succomber à la tentation que lui offrait Arsène, tentation qu'elle avait désirée, imaginée des centaines de fois. Peut-être que c'était un signe? Peut-être qu'ils étaient vraiment faits pour être ensemble mais que l'opportunité ne s'était jamais présentée avant. Elle était terriblement confuse, à vrai dire. Et n'importe qui serait d'accord, le choix n'était pas facile à faire. L'homme qui la traitait comme une reine et qui l'aimait sous toutes ses facettes depuis leurs premières conversations sérieuses ou celui qui l'avait fait languir et qui ne lui avait jamais montré qu'il l'aimait avant ce soir, celui qu'elle aimait depuis des années. D'une façon ou d'une autre, elle briserai le cœur de quelqu'un. C'était ce qu'il y avait de pire, dans tout ça.

Le beau brun l'emporta dans un nouveau flot de sentiments et de sensations, redoublant d'ardeur tandis qu'il la guidait vers ses genoux. Mais elle ne se contenta pas de s'asseoir sur ceux-ci... Tant qu'à vivre l'expérience, autant le faire à fond... Sans que ses lèvres ne quittent celles du médicomage, elle vint doucement l'enjamber, à présent assise à cheval sur lui. Le baiser devenait naturellement de plus en plus passionné, ses doigts serrant entre eux le tissu du chandail de l'homme. Elle voulait qu'il la touche, qu'il la caresse. Les minutes passèrent et le désir qui émanait d'eux devenait presque irrésistible. Elle devait retenir les mouvements de ses hanches qui balançaient fiévreusement contre le bassin d'Arsène. Elle freina finalement ses pulsions, ses lèvres se détachant de celles de l'homme et son corps s'immobilisant. Elle le regarda dans les yeux, haletante de désir et de retenue puis glissa deux de ses doigts contre les lèvres de son collègue. Le regard toujours vitreux, elle le fixa et dit:


« Je ne crois pas que tu sais à quel point je t'ai aimé, Arsène. J'aurais tout fait pour toi, absolument tout... »

Malgré ce qui venait de se produire, les papillons dans son ventre et l'envie toujours présente de se presser contre lui, Ophelia le savait; elle avait déjà fait son choix.
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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyMer 9 Fév - 19:57:43

[HJ : Dur à écrire celui-là, dur d’envoyer Arsène dans le mur [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] 407234 en fait c’est cours, parce que finalement j’attends le râteau pour lui faire déballer un peu tout xD]

Ophélia l’encouragea et ils continuèrent de s’embrasser langoureusement avec une passion naissante qu’Arsène ne s’était jamais connu. Elle était si douce, elle sentait si bon et elle était si parfaite. Le médicomage en perdait littéralement la tête. Le simple fait de l’embrasser le faisait oublier complètement où il était, qui il était et la vie de merde qui était actuellement la sienne. S’arrêter serait lui demander beaucoup trop d’efforts et il n’en avait pas la volonté.

Elle était à présent juste au dessus de lui, se balançant avec entrain sur lui. Délicatement, il passa une de ses mains sous la robe de satin pour la faire remonter jusqu’au dessus de ses cuisses. Ils n’allaient pas s’arrêter en si bon chemin, l’occasion était trop belle et surtout ils en avaient autant envie l’un que l’autre. Et pour une fois, elle ne le repoussa pas, elle l’encouragea même à poursuivre leur étreinte, c’était un jour béni ! Il la caressa quelques instants avant de sentir Ophélia ralentir la cadence et se séparer légèrement de lui. Arsène tenta de résister en se rapprochant d’elle, mais son regard la stoppa. Quelque chose clochait dans la manière dont elle lui annonça qu’elle l’aimait. Il le savait ça, elle ne lui apprenait rien. Mais n’avait-elle pas encore compris ?

Il voulu parler mais les doigts de la grecque l’arrêta. Pourquoi parlait-elle au passé ?

Subitement, Arsène sentie comme une sensation de douche froide sur l’ensemble de son corps. Il se braqua et attrapa la main d’Ophélia qui l’empêchait de parler.


Ce n’est quand même pas à cause de Mark ?

Mark Benson. Biensûr qu’il avait remarqué que l’attention de la grecque c’était passablement déporté de lui-même et qu’il ne faisait plus l’objet de tous ses regards. Ça l’avait d’ailleurs bien énervé au début même s’il avait fini par se dire que c’était lié au Nouvel An. Il n’avait de toute manière lui-même pas la tête à se préoccuper de ses conquêtes et de toutes les femmes de sa vie depuis quelques temps déjà. Mais quand même, il avait quoi de si attirant ?

Arsène fixa Ophélia d’un air inquiet, attendant la suite. Il avait l’impression d’être fixé devant un écran de télévision, attendant avec impatience de suivre la suite de l’intrigue et le dénouement final du film. Comment pouvait-elle penser que Mark était un type bien pour elle alors qu’il était là installé juste sous elle, la tenant dans ses bras et qu’ils venaient de s’embrasser passionnément.


Il sentit une certaine panique l’envahir, s’ajoutant à la sensation de froid qui l’avait submergé quelques instants auparavant. Elle n’avait pas le droit de lui faire ça. Elle ne pouvait pas lui faire ça à lui alors qu’il s’était enfin décidé à laisser des sentiments refoulés depuis bien longtemps l’envahir. Il avait enfin envie de passer à autre chose et de s’attacher à quelqu’un, à la grecque.


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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyJeu 10 Fév - 17:49:38

La Grecque sentit une pierre lui tomber dans l’estomac. L’air devint aussitôt terriblement lourd et dense. Son petit égarement était à présent terminé et il était maintenant temps de dire les vraies choses. Visiblement, ça ne serait pas une tâche facile. Ophelia avait tout de suite senti Arsène se crisper d’incertitude. Son regard lui semblait à la fois incrédule et outré, alors qu’il prenait sa main dans la sienne pour reprendre la parole. Elle le soutenait, inspirant profondément, rassemblant son courage. Mais lorsqu’il nomma Mark, elle flancha, regardant le sol d’un air triste et coupable. Elle ne sentait plus à l’aise, ainsi assise sur le bel Anglais. Doucement, elle se redressa avant de se rasseoir aux côtés du brun, l’évitant toujours du regard. Comment allait-elle lui annoncer cela ?

Jamais elle n’aurait pensé se retrouver dans cette situation avec lui. D’abord, parce qu’elle ne croyait jamais qu’il lui rendrait ses sentiments. Il y avait longtemps qu’elle avait perdu espoir, et pourtant, pendant des mois, elle s’était accrochée à l’espoir qu’un jour, il puisse la voir sous son vrai jour, comme la femme qui se serait entièrement dévoué à lui. Ensuite, parce qu’elle avait également perdu espoir face à l’idée de trouver un homme qui l’aimerait réellement. Elle se serait contentée d’aventures d’un soir, d’amants, comme Arsène l’avait fait. Ça avait fonctionné pour lui, non ? Mais elle avait trouvé en Mark un homme aimant, dévoué, tendre, respectueux. Elle l’aimait. Et il l’aimait.

Elle leva finalement son regard de saphir et l’encra dans celui d’Arsène, les ongles de ses doigts effleurant délicatement le dessus de la main gauche de son collègue. Il fallait se lancer…


« Ce n’est pas " à cause" de Mark, Arsène. C’est… C’est juste arrivé, je sais pas comment l’expliquer. Je… »

Elle lâcha la main du brun. Quelque chose lui disait qu’il ne serait pas heureux d’entendre ce qui allait suivre. La Grecque avala nerveusement sa salive et dit en un souffle.

« Je ne pouvais pas t’attendre toute ma vie, chéri. »

Alors qu’elle disait cela, quelque chose en elle se battait pour rejaillir, pour sauter dans ses bras, pour profiter de l’occasion. Après tout, elle avait attendu si longtemps pour lui. Maintenant qu’il la voulait aussi, elle le repoussait. C’était presque absurde. Mais pourtant. C’était ainsi.

« C’est Mark que j’aime. »

[Hj: C'est un peu court pour moi aussi, j'attends sa réaction Yeux]
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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyMer 7 Sep - 20:32:35

Jamais auparavant Arsène s’était sentie aussi démunit dans une situation pareille. Biensûr il avait déjà vécu des situations semblables. Sauf qu’en général c’était lui dans le rôle que tenait à ce moment précis Ophélia. Son air gêné mais déterminé, il le connaissait par cœur pour l’avoir endossé bien des fois face à des demoiselles bien trop amoureuses de lui. C’était complètement affolant de se retrouver dans cette situation. C’était une vengeance ! Ophélia était en train de venger toutes ses anciennes petites copines qu’il avait larguées avec, parfois, très peu de manières.

Il en resta sans voix. Plus elle en rajoutait et moins il en avait à dire.

Bouche-bé, Arsène fixa quelques instants la Grecque, dans l’espoir stupide qu’elle lui dise « Mais non je rigole ! C’était pour rire ! Bien sûr c’est toi que j’aime ! ». AH AH ! Mais non. Elle venait très précisément de lui faire remarquer qu’il était arrivé trop tard et que la place était prise.


Mark.

Ce n’était qu’on connard arrogant qui venait de lui piquer Ophélia Xantopoulos, la femme la plus incroyable qu’il avait été donné à Arsène de rencontrer.

Sa bouche se referma et il détourna les yeux quelques secondes de la grecque pour reprendre ses esprits. Elle était sérieuse, c’était évident. Elle venait de le laisser l’embrasser avec passion, elle l’avait même encouragé à lui faire une déclaration d’amour. Mais qu’elle femme a le droit de lui faire ça ?

Lorsqu’il releva les yeux vers Ophélia, son affolement avait totalement disparu pour faire place à une colère froide. Délicatement, mais fermement, il repoussa la Grecque sur le canapé pour qu’elle descende de ses genoux. Une fois fait, il se leva pour lui tourner le dos quelques instants.

Il n’avait pas envie de déverser sa colère sur elle, mais très sincèrement, il avait de la peine à le refouler. Elle lui avait fait des avances durant des mois et des mois, lui faisant promettre de ne rien entreprendre s’il n’avait d’autres ambitions que de la mettre dans son lit un soir. Et au final, alors qu’enfin il se décidait, elle lui annonçait de but en blanc qu’elle en aimait un autre et qu’il avait passé son tour. C’était… ignoble !

Tu… Tu te rends compte Ophélia de ce que tu es en train de faire ?


Furibond, Arsène se retourna pour faire face à la femme assise sur le canapé. Avec de grands gestes, il agrémenta la suite de son monologue dirigé vers la grecque comme un jet de missiles moldus.

Comment est-ce que tu peux m’annoncer maintenant que tu aime un homme que tu connais à peine ? Alors que ça fait des années qu’on se connait et que ça fait probablement autant d’années que tu es amoureuse de moi ?

Puis, le médicomage commença à faire les cents pas dans la pièce comme s’il cherchait une réponse à une question vitale de soins magiques posée par un étudiant fanatique. Ça le dépassait complètement. Comment pouvait-elle aimer cet abruti sans style ? Ce n’était pas réel, c’était carrément du délire ! Il ne pouvait pas concevoir qu’Ophélia Xantopoulos était en train de lui poser un râteau alors qu’il avait enfin réalisé que ses sentiments étaient réciproques.

Tu te venge c’est ça ?


C’était forcément la réponse à sa question. Elle lui en voulait de ne pas avoir répondu à ses attentes et aujourd’hui qu’il était prêt à le faire, elle jouait les femmes capricieuses ? Il devait faire quoi au juste ? La supplier à genou de quitter cet imbécile ? C’était ça qu’il devait faire ? C’était forcément une provocation pour lui faire payer le prix de son attente. Elle le faisait languir simplement pour lui montrer qu’il avait été odieux avec elle ?

Arsène s’immobilisa une nouvelle fois en face d’Ophélia et retourna s’asseoir à ses cotés. Il prit le temps de prendre une inspiration dans le but de calmer sa colère et reprit.


Qu’est-ce que tu veux que je fasse pour te prouver que je t’aime ?

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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyLun 12 Sep - 6:01:08

La demoiselle sentit son cœur se briser au creux de sa poitrine lorsqu’elle vit Arsène se lever de sur le divan pour la laisser seule. Elle senti sa mâchoire tomber doucement, ses lèvres s’entrouvrir en étouffant dans sa gorge une petite plainte de douleur. Elle venait tout juste de prendre l’une des décisions les plus importantes de sa vie et on lui faisait déjà regretter. C’était comme si on avait jeté un tas de briques sur ses épaules, elle se sentait si lourde… Le regard coupable, elle baissa les yeux et fixa honteusement ses pieds nus, portant beaucoup trop d’attention sur le rouge foncé qu’elle avait mis sur ses orteils. Il était fâché, il était tellement fâché, elle n’avait même pas besoin de le voir ou de l’entendre pour le savoir. Ça se sentait dans l’air qu’ils partageaient, dans le silence qui régnait.

Puis ses paroles résonnèrent à ses oreilles. Comme un poignard, comme un éclair. Ça lui faisait tellement mal. Pourquoi était-il si sec, pourquoi lui faisait-il regretter son propre choix bien à elle? Ce n’était pas comme si elle ne s’était pas repassé le scénario dans la tête une centaine de fois, à tenter de trouver la meilleure option, celle qui la rendrait le plus heureuse, celle qui risquait de blesser le moins de personnes. Mais elle avait bien vite du faire la paix avec le fait qu’au moins deux personnes sortiraient de cette situation le cœur meurtri. Elle n’y échapperait pas, c’était certain. À savoir ensuite si elle préférait risquer l’une de ses amitiés les plus précieuses avec Arsène, ou voir partir l’homme qui pourrait la combler pour le reste de ses jours, Mark. Et comme elle avait réalisé que ses sentiments pour le beau blond se faisaient de plus en plus fort, son cher médicomage parvint presque à lui faire regretter ce choix.

Il se retourna, plongeant un regard douloureusement accusateur dans le sien, larmoyant. Elle n’aimait pas cette fureur dans ses yeux. Elle n’aimait pas se sentir coupable, surtout pas avec Arsène. Il comptait tellement pour elle… Merde que ça lui faisait mal. Et puis il l’attaquait, avec ses mots qui lui faisaient mal. Ses yeux s’engorgèrent davantage de larmes. Pourquoi le lui rappelait-il? Elle le savait, tout ça. Qu’à une certaine époque, elle aurait tout fait pour lui, qu’elle se serait jetée dans ses bras s’il lui avait exprimé la réciprocité de ses sentiments, qu’ils auraient fait l’amour sur le sol de la bibliothèque si la chance leur avait été donnée.

Si elle se vengeait? C’en était trop. La Grecque éclata en pleurs silencieux, saccadés de sa respiration timide et de quelques petits sanglots étouffés. Mais les larmes, elles, les larmes ne cessaient de couler contre ses joues de lait. Humiliée et confuse, la jeune femme vint nicher son visage entre ses mains pour un instant, n’arrivant tout simplement plus à soutenir le regard accusateur de celui qu’elle avait si longtemps voulu pour amant. Pourquoi ne pouvait-il pas respecter son choix? Autant elle était démolie par ce qu’il lui disait, autant elle s’en voyait furieuse. Pourquoi était-il si égoïste?

La brune se dégagea brusquement lorsque son ami vint s’asseoir à ses côtés, elle n’osait plus lui faire face. Son regard se faisait fuyant alors qu’il lui posait une ultime question. Que pouvait-il faire?


« Laisse-moi aller, Arsène… », souffla-t-elle doucement.

Ophelia prit son courage à deux mains et posa ses yeux bleus dans ceux du médicomage. Et bien qu’elle fut triste, une lueur de frustration éclairait son regard. Elle lui en voulait, bon dieu qu’elle lui en voulait. D’avoir été aveugle, borné, idiot, de n’avoir pas réalisé ce qu’il l’attendait avant. Mais surtout, elle lui en voulait aujourd’hui, alors qu’il réalisait finalement ses sentiments, de ne pas voir qu’elle avait suffisamment souffert pour lui. La belle se retourna pour faire face à Arsène et, une pointe de désespoir dans la voix, elle lui dit :


« Je t’ai attendu. Des années. À chaque jour, j’avais un peu plus espoir, à chaque jour, je m’imaginais que tu viendrais me voir pour me dire que tu m’aimais, que tu en avais assez de ces filles sans nom que tu rencontrais ici et là. Mais un jour, Arsène, j’ai réalisé… J’ai réalisé que je valais mieux que cette attente-là, que je valais mieux que d’être traitée comme une bouée de sauvetage. Et j’ai arrêté de t’attendre, j’ai ouvert les yeux, et j’ai vu que tout ce temps, il y avait quelqu’un d’autre pour moi qui avait toujours été prêt à tout pour satisfaire tous mes besoins. Il m’a montré qu’est-ce que c’était, que d’être la seule et l’unique dans le cœur de quelqu’un, il m’a montré que j’étais un joyau à chérir. Mark est tout ce que je peux désirer chez un homme. »

La belle marqua une pause, inspirant doucement. Cela lui faisait probablement mal à entendre, mais il devait le savoir.

« Si tu m’aimes autant que je t’ai aimé, Arsène, tu comprendras. »

Puis avec toute la douceur du monde, elle vint effleurer sa joue du bout de ses doigts.
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  • Arsène Vawdrey
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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyMar 20 Sep - 16:39:43

Il arrivait trop tard.

Mais comment peut-on arriver trop tard ? Comment peut-on aimer quelqu’un et lorsque l’être aimé se rend compte de la réciprocité de l’affaire, comment celui-ci peut-il se reprendre le râteau monumental de toute sa vie ? Simplement parce qu’il arrive trop tard. Mais on ne peut pas arriver en retard en amour ! On aime ou on n’aime pas. C’est tout. Il ne peut y avoir de « trop tard » ou de « trop tôt », ces termes ne conviennent pas à ce qu’on peut désigner comme l’amour, le véritable amour qui unit deux êtres.

Le cinéma moldu est indéniablement un ramassis de connerie, surtout lorsqu’il s’agit de décrire avec ardeur l’amour et le romantisme qui peut unir deux personnes. Ophelia venait de faire s’écrouler un mythe qu’Arsène pensait incassable. Elle est l’archétype même de ces femmes romantiques de ces films à l’eau de rose. Sauf que dans le film, elle n’aurait jamais pu choisir Mark, car l’amour entre elle et Arsène aurait été plus fort que tout. Et puis, c’était bien plus glamour que l’héroïne finisse ses jours avec le héro parfait.

La réalité était bien plus différente. Surtout que le héro du film n’aurait pas été agacé, comme Arsène l’était à cet instant précis, par les larmes qui coulaient encore une fois sur les joues d’Ophélia. N’allait-elle donc jamais s’arrêter de pleurer ? Et pourtant, « ce sont toujours les femmes qui pleurent quand elles nous brisent le cœur. »*

Il la regardait lâcher ses larmes tout en lui expliquant qu’elle l’avait attendu durant des années et qu’au final elle avait rencontré un autre homme qui répondait à ses besoins affectifs. S’il n’avait pas été aveuglé par la colère et l’orgueil, Arsène aurait probablement très bien compris ce qu’elle voulait lui faire comprendre. Il serait complètement incapable de la rendre heureuse. Pire encore, il ne ferait que la rendre encore plus malheureuse qu’elle n’avait pu l’être en l’attendant. Et c’était bien pour cette raison qu’il n’avait jamais tenté le diable en la séduisant une bonne fois pour toute. Simplement aujourd’hui il se rendait compte que c’était lui qui l’aimait et que c’était lui qui en bavait pour elle.

Triste retournement de situation. Le médicomage n’était pas prêt à reconnaitre que c’était la meilleure solution pour eux. Pour lui comme pour elle. Elle lui évitait ainsi des scènes de ménages qu’il ne souhaitait pas, des assiettes brisées contre le mur, des pleures, des cris au milieu de la nuit parce qu’il n’était pas rentré à la maison. Elle lui évitait de la perdre définitivement.

Arsène n’avait définitivement rien à dire. Non il ne comprenait pas. Non il ne voulait pas essayer. Finalement, ça lui faisait du bien de la voir pleurer, il savait qu’il n’était pas le seul à souffrir. C’était égoïste et méchant, mais c’était vrai. Si choisir Mark lui donnait envie de pleurer, c’est que peut-être un jour elle regretterait ce choix…

Il ne lui restait plus qu’une seule chose à faire avant de quitter la bibliothèque. La colère en lui grondait toujours, mais le désir qu’il avait pour la grecque était plus présent que jamais au fond de sa poitrine. Il ne pouvait pas s’en aller comme ça. Si elle choisissait de se détourner définitivement de lui, il ne voulait pas la laisser partir sans avoir obtenu ce qu’il souhaite depuis qu’il l’a connait. Il n’avait plus rien à perdre puisqu’il l’avait déjà perdu.

Durant toutes ces années j’ai respecté ta requête, alors que tu n’as pas cessé une seule seconde de tenter de me séduire avec provocation. J’ai respecté ce choix de ta part, refoulant mon désir pour toi, mais aujourd’hui que tu as ce que tu attendais depuis si longtemps, tu n’en veux plus. Alors d’accord, file le parfait amour avec Mark si c’est ce que tu souhaite. Mais au bout du compte, est-ce que je ne mériterais pas d’avoir ce que moi je désire ?

La main d’Ophelia lui frôlait toujours la joue lorsqu’Arsène l’attrapa dans la sienne. D’un geste sûr, il attira la grecque contre lui et murmura.


Est-ce que je ne mérite pas de passer au moins une nuit avec toi ? Ose me dire que tu ne le souhaite pas.

Son visage tout près de celui de l’auror, il pouvait sentir le souffle de la respiration d’Ophelia et les battements de son cœur tout contre son torse. De sa main libre, il lui caressa le visage et la déposa sur sa nuque pour l’attirer encore plus près.

A lui tu lui as laissé sa chance. N’ai-je pas le droit de t’essayer de te montrer que tu te trompe ?

Sans attendre de réponse, il embrassa langoureusement l’auror. Arsène espérait désespérément qu’elle se laisse à lui au moins une fois, mais il l’embrassa comme si c’était la dernière fois qu’il avait l’occasion de le faire.


* Bénabar (désolée pour les références [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] 157140)


Dernière édition par Arsène Vawdrey le Mer 12 Oct - 9:30:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyMar 20 Sep - 22:21:12

Quelque chose avait changé dans les yeux d'Arsène. La colère initiale avait laissé place à un air de défi, conquérant. Bon dieu qu'il était beau, cet homme. Son regard perçant, son corps solide, sa mâchoire carrée, sa main puissante qui venait recouvrir la sienne en un geste possessif qui ne lui déplaisait pas du tout. Elle se sentit frissonner malgré elle au contact de sa peau chaude contre la sienne, une autre perle d'eau coulant le long de sa joue blanche. La Grecque ne résista aucunement aux mouvements du médicomage, se laissant mener par ses gestes. Elle se retrouvait finalement collée contre lui, une main doucement posée sur son torse et l'autre sur son épaule. L'Auror ne pouvait pas détacher son regard de celui de l'homme qu'elle avait aimé de tout son cœur, sentant quelques élans de cet amour resurgir alors qu'il approchait son visage du sien, lentement mais sûrement. C'était horrible, mais qu'est-ce qu'il était en train de lui faire? Il la torturait, il voulait l'emmener au bord du gouffre et la laisser tomber.

Ses défenses s'écroulèrent violemment lorsqu'il lui demanda de passer une nuit avec elle. Les yeux humides de la brune s'écarquillèrent doucement, ses lèvres s'entrouvrirent. Il avait raison, elle le souhaitait. Elle l'avait toujours voulu. Et malgré tous les principes qui l'habitaient, malgré ses valeurs d'honnêteté et de respect de soi-même, elle ne pouvait tout simplement pas ignorer cette envie folle qu'elle avait de passer une nuit dans ses bras. C'était sa chance. Plus jamais cela ne se reproduirait. Elle l'avait fait attendre des années, il lui rendait finalement tout son amour, c'était la suite logique des choses.


« Arsène... »

Elle avait presque gémit son nom alors qu'il l'attirait encore plus près de lui. Par soucis de confort, la Grecque se replaça et vint s'asseoir sur les cuisses de l'Anglais, son front collé contre le sien alors que ses mains venaient s'accrocher doucement à la base de son cou. Elle ferma les yeux un instant, réfléchissant le plus objectivement possible à la situation absolument absurde et clichée. On se serait cru dans une émission moldue.

Le combat intérieur qui régnait dans l'esprit de la Grecque était à son comble. Elle était déchirée, c'était le moindre que l'on pouvait dire. Elle voulait qu'il lui fasse l'amour, elle voulait se joindre à lui plus qu'elle ne l'avait jamais fait, mais c'était pour mieux pouvoir s'en défaire plus tard. Et puis sa relation avec Mark n'en était qu'à ses débuts. Pas que cela justifiait un égarement, mais elle n'avait pas eu le temps d'oublier complètement les sentiments qu'elle avait entretenus pour Arsène, et ceux qu'elle avait pour le beau blond étaient encore tout neufs, chancelants. C'était le temps ou jamais de céder à ce caprice. Il n'avait pas besoin de le savoir. Après tout, ils n'étaient pas mariés, et ce n'était pas prévu – enfin, pour l'instant. Une fois seulement, une fois...

Les lèvres du médicomage vinrent rejoindre les siennes une autre fois avant qu'elle n'aille le temps de lui répondre. Mais cette fois, elle ne résistait plus. Ses doigts vinrent doucement serrer sa chevelure, son corps se pressait fiévreusement contre le sien, sa langue dansait sans pudeur avec la sienne. Elle était prête à céder, mais avant, elle devait s'assurer de quelque chose. Dans un geste presque douloureux, l'Auror brisa le baiser ardent alors que ses doigts étaient venus rejoindre le premier bouton de la chemise du brun.


« Promets-moi que tu sauras me respecter même si je te cède... Promets-moi que tu me verras comme une femme intègre et honnête même si je consens à passer la nuit avec toi... »

La demoiselle posa ses lèvres sur celles d'Arsène en un baiser tendre et brûlant puis elle souffla, sa peau effleurant toujours la sienne.

« Parce que je n'ai pas la force de te résister, ce soir... »
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MessageSujet: Re: [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ]   [Castel 97-98] Romance et râteau [Pv Arsène][TERMINÉ] EmptyMer 12 Oct - 11:53:51

A vrai dire, aucune femme n’avait jusqu’à présent eu la force de lui résister. Arsène retint d’afficher un sourire de satisfaction lorsqu’Ophélia vint s’installer sur ses genoux et qu’elle lui demanda de ne pas la considérer comme une femme facile. C’était bien ce que voulait dire sa requête. Ce n’était d’ailleurs pas la première femme qui lui demandait cette faveur. Pourquoi les femmes pensaient-elles que les hommes les verraient différemment si elles acceptaient de coucher avec eux. C’était d’un ridicule tout à fait charmant qui faisait dire à Arsène tout ce qu’elles voulaient entendre du moment qu’elles se laissaient faire.

Pourtant ça le rendait un tout petit peu mal à l’aise d’entendre ces paroles émerger de la bouche d’Ophélia. Si lui-même n’était pas un homme difficile, il n’avait jamais réellement compris la nécessité d’être sûr qu’on soit vu comme quelqu’un d’intègre et d’honnête. Le fait de coucher avec autant de partenaires différents le rendait-il moins intègre et moins honnête ? Il n’en était pas sûr. Sans poser de questions, il approuva, promettant à Ophélia tout ce qu’elle avait envie d’entendre. Son point de vue sur une femme n’avait jamais changé une fois qu’elle était passé dans son lit, si ce n’est qu’il pouvait se faire une idée de la qualité du moment qu’ils avaient passé ensemble. Il ne doutait pas une seule seconde que la grecque lui ferait passer un de ses meilleurs moments au plumard.

Peut-être d’ailleurs qu’il le regretterait, mais à cet instant il pensait plutôt que s’il la laissait filer sans avoir pu la mettre dans son lit au moins une fois ce serait le plus gros échec de sa vie. Et puis ça lui permettrait sans aucun doute de ne pas avoir envie de casser la gueule à Mark Benson la prochaine fois qu’il le croiserait. Au contraire, si Ophélia le trompait avec lui, c’était plutôt une bonne revanche sur le blond. Il se promettait intérieurement de ne pas afficher un sourire trop satisfait lorsqu’il le croiserait.

Avant qu’elle ne change d’avis, Arsène l’allongea sur le canapé et l’embrassa sans retenue, caressant sa peau pâle et si douce qu’il avait eu envie de gouter bien des fois. Le médicomage éprouvait une satisfaction difficilement dissimulable. Il était en train d’obtenir ce qu’il voulait depuis si longtemps. Quoi qu’il en soi, il n’en restait pas moins vexé dans son fort intérieur par le râteau que venait de lui mettre Ophélia. Il était hors de question de la laisser se défiler ce soir avant de l’avoir épuisé avec mille galipettes.

La bibliothèque offrait un cadre assez original où étaient disposés un nombre assez conséquent de canapés et de fauteuils tout à fait exploitable, sans parler des tables basses. Et pourquoi pas les étagères ? Faire l’amour entre deux livres pouvaient s’avérer être très excitant…
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