Cela faisait un mois que le jeune Arthur vivait au château de Poudlard et une chose était sûre, c’est qu’il était épanoui. Il avait eut l’occasion de se faire des amis dans sa maison, et à chaque cours qu’il participait, il restait impressionné par tout ce que la magie pouvait faire. La seule ombre qui trainait dans le tableau était la sombre atmosphère qui régnait au château à cause de la politique du directeur. Au début, le jeune garçon n’avait pas été affecté par les évènements actuels, mais plus les jours passaient, et plus il prenait position.

Ce jour là, il n’avait rien à faire, une bonne occasion de se promener afin de s’imprégner de l’âme des lieux. Le jeune sorcier enfila son manteau et sortit de l’enceinte du château, non sans avoir fait une escale dans la grande salle pour prendre son déjeuner. Le ciel était d’un grisâtre immaculé et les quelques brises rafraîchissantes égayaient son esprit, il n’avait aucune destination précise, il se laissait emporter par le vent et par le destin.

En débouchant dans le parc, Arthur préféra s’adosser à un arbre. Il y avait beaucoup d’élèves, certains se regroupaient pour échanger des cartes de chocogrenouilles, d’autres semblaient s’amuser à essayer toute sorte d’objets qui avaient du être acheté dans une boutique de farces et attrapes. Il y avait une jeune élève de Serdaigle qui semblait lire un livre. Arthur avait en sa possession quelles bonbons surprises de Bertie Crochue, ça l’aiderait un passer le temps en s’amusant, et un livre parlant de l’histoire du quidditch nommé : Quidditch à travers les âges. Ce sport semblait beaucoup l’intriguer. En regardant les autres élèves s’amuser entre eux, il ne put s’empêcher de les envier, mais peut être allait il faire de nouvelles connaissances.

[HJ : désolé pour le petit post, je ferai mieux la prochaine fois]

(HJ : J'ai considéré qu'on était samedi matin, mais si ça vous convient pas j'édite )

- Mais puisque je te dis que Quong Po est rare ! Il vaut bien ton Aggripa !

- Mais j’en veux pas de ton Quong Po ! Tu mprends pour qui ? Thomas et Dick m'ont dit qu'il sort une fois sur deux ! Si tu veux Aggrippa, t'as qu'à me filer Jocunda !

- T’as craqué toi !

Hector était furieux.

Il pourrait bien lui raconter ce qu’il voulait, cet imbécile de Julian ne lui échangerait jamais son Cornelius Aggrippa, sauf contre une carte de la même valeur (en même temps, c’est un peu le principe de l’échange).
Mais la seule de sa collection qui soit digne du grand écrivain, c’était Jocunda Sykes, et il était tout simplement hors de question qu’il s’en sépare. Non mais ça va pas ? C’est qu’il s’y était attaché, à cette carte ! Une aventurière courageuse, et belle en plus, que demander de plus ?
Comment, pardon ? S’il savait que ce n’était qu’une carte ? Oui bien sûr qu’il était au courant, mais quand on les conserve soigneusement depuis un bout de temps, on commence à s’y attacher à ces petites bêtes, même si au début on s’en foutait carrément.

Oui parce qu'en fait, la lubie d’Hector avait commencé tout à fait par hasard.

A un goûter d’anniversaire où ils avaient été invités tous les deux, Lou, fidèle à elle-même, s’était ruée sur les chocogrenouilles et s’était gavée comme un bourrin, à tel point que leur mère avait été appelée d’urgence pour évacuer la malade (qui avait retapissé les toilettes à sa façon).
Depuis, la simple vue d’une grenouille en chocolat (ou même d’un emballage) suffisait à rendre la brunette blanche comme un cachet d’aspirine, et son frère s’était mis à en acheter de plus en plus pour le simple plaisir de la voir changer de couleur et courir aux toilettes.
Et puis, de fil en aiguille, il avait fini par ne plus pouvoir s’arrêter, déballant à chaque fois la grenouille avec cette frénésie propre aux collectionneurs, la tête résonnant de "Qui c’est ? Qui c’est ????" hystériques.

Ce matin-là, Hector avait proposé à Julian Stevens, son camarade de chambrée, de profiter de leur liberté du samedi pour venir prendre l’air dans le parc.
Mais il avait un motif caché : il allait essayer de le travailler seul à seul pour enfin le convaincre de lui donner Aggrippa contre une carte plus banale. Sang-mêlé ayant été élevé comme un Moldu plus que comme un sorcier (ses parents s’étaient séparés et il était resté vivre avec sa mère, une Moldue), il n’y connaissait rien en chocogrenouilles mais s’en était acheté dans le Poudlard Express, pour goûter, tombant ainsi, tout à fait par hasard, sur le fameux Cornelius Aggrippa.
La chance du débutant, que ça s’appelle.
En tout cas, chance ou pas, Hector voulait cette carte, et avait essayé des milliers de fois de convaincre Julian que son Quong Po valait bien Aggrippa. Mais à chaque fois, ils avaient leurs autres copains de dortoir avec eux d’eux, qui n’arrêtaient pas de dire à Julian qu’Hector était un escroc qui allait le carotte s’il l’écoutait (en fait il était sûr qu'ils voulaient juste avoir la carte pour eux).

Donc aujourd’hui, pas de quartier ! Hector avait littéralement tiré son copain par la peau du cou pour l’entraîner dehors, sous un grand chêne, loin des yeux et des oreilles indiscrets.

Mais rien à faire, Julian avait été bien briéfé : il savait bien que Quong Po, à côté d’Aggripa, ben c’était de la camelote.

Furieux donc, Hector donna un coup de pied dans un malheureux petit caillou qui n’avait rien fait (et ne s’y connaissait même pas en chocogrenouilles) et regarda autour de lui à la recherche de la nouvelle star d’une idée.

Il lui fallait cette carte !

A chaque fois il tombait sur des trucs pourris, et Julian, qui entre parenthèses n’y connaissait rien, en trouvait une rare du premier coup ! Quelle injustice!

Son regard tomba alors sur un petit brun adossé contre un arbre près d’eux, et, après avoir dit à Julian de ne pas bouger, qu’il allait revenir pour lui montrer qu’il avait raison, il se rua sur le garçon.

- Hey !, lança-t-il en le rejoignant, salut jm’appelle Hector ! Ca va ?

Puis il continua sur sa lancée sans laisser à l’autre le temps de répondre, sans même se soucier qu'il comprenne de quoi il parlait.

- Tu voudrais pas venir m’aider à convaincre le mec là-bas que Quong Po vaut bien Cornelius Aggrippa ?

Le livre que tenait Arthur était très intéressant, il parlait de l’histoire de ce magnifique sport qu’était le quidditch, et plus le jeune Scott lisait le livre, plus il avait envie d’essayer. Peut être qu’on l’accepterait dans l’équipe de Poufsouffle, car le jeune sorcier avait apprit que les sélections allaient commencer en novembre, ça serait super s’il décrochait une place dans l’effectif.

Alors qu’il avala une dragée surprise de Bertie Crochu à l’excellent goût de bièrreaubeure, il entendit deux élèves qui semblaient se disputer à cause d’une carte de sorcier, c’est alors que l’un d’entre eux se dirigea vers le jeune sorcier et prit la parole après s’être brièvement présenté :

- Tu voudrais pas venir m’aider à convaincre le mec là-bas que Quong Po vaut bien Cornelius Aggrippa ?

Arthur avec ouvert grand les yeux, surpris par l’intervention du jeune garçon. Ce dernier était un jeune sang et or qui devait sûrement être en première année. Lorsque le jeune Sorcier compris la question, il ne put se permettre de sourire, il savait bien que Quong Po était une carte assez banal, surtout par rapport à Aggrippa qui était une carte très rare. Qu’allait-il bien faire ? L’aider à escroquer le propriétaire de la carte rare ou pas. C’est alors qu’une jeune élève de Gryffondor vint saluer les deux garçons.

Oh bonjour les garçons! Je m'appelle Scylla Jonhson, et vous? Je ne vous dérange pas? Tiens tu aimes le Quidditch? C'est génial hein! Dis, euh, c'est quoi Quong Po? Une formule magique asiatique?

Les deux lionceaux s’étaient présentés, il décida donc de prendre la parole, content de faire de nouvelles rencontres amicales :

- Salut, je m’appelle Arthur Scott…En fait Quong Po c’est le nom d’un sorcier qu’on trouve dans une carte de chocogrenouilles, une carte aussi importante qu’un Cornelius Aggrippa… Fit-il d’un clin d’œil à Hector.

- Oui j’aime beaucoup le quidditch, mon père m’avait, il y a longtemps, emmené à un match de quidditch et j’avais beaucoup aimé, et je suis impatient d’essayer. Avait-il dit d’un grand sourire

En voyant que Scylla observait le livre, il reprit la parole d’un ton amicale :

- Ce livre est vraiment bien car il parle de l’histoire du quidditch, je l’avais acheté dans le chemin de traverse, si tu veux je pourrais te le prêter. Sinon, ça vous dit de vous asseoir pour vous essayer aux dragées surprises de Bertie Crochue, j'ai eu un peu de chance jusqu'à maintenant, mais pour combien de temps...

Arthur avait invité les deux sang et or d'un air timide. Allaient ils accepter l'invitation ?

C’était quoi Quong Po ? Elle osait demander ce que c’était que Quong Po ?

La tête tournée vers sa camarade de maison, qu’il avait reconnue sans peine, Hector avait ouvert de grands yeux façon "Non mais Quong Po c’est juste une des cartes des chocogrenouilles qui revient le plus souvent, quoi. Ca t’arrive de sortir de chez toi ?"

Mais au lieu de lui répondre ça (quelque chose lui disait qu’elle aurait été légèrement vexée), il se contenta d’un petit salut en v.

- Moi c’est Hector, lança-t-il avec un petit sourire en coin, toi tu manges pas souvent des chocogrenouilles on dirait.

C’est là que le dénommé Arthur lui fit un clin d’œil en confirmant ses dires sur Quong Po et Aggrippa.

Aaah, parfait ! Il n’avait plus qu’à l’amener jusqu’à Julian pour qu’il lui répète que...mais où il était parti celui-là ?

Hector tourna la tête dans tous les sens, cherchant son ami des yeux, mais il ne le vit nulle part. Ah le lâche ! Il avait fui au château. Il n’allait pas rester planté là gentiment, à attendre qu’Hector lui ramène des arguments qu’il ne pourrait pas contrer.

Maudissant son manque de prudence, le Gryffondor se retourna vers les deux autres, qui étaient justement en train de parler de Quidditch et de friandises. Deux de ses plus grandes passions.

- Vous savez bien voler, vous ?, leur demanda-t-il en s’asseyant au pied de l’arbre.

Tant pis pour Julian, il réussirait bien à le coincer.