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 Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey]
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  • Brooke Davis
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    Brooke Davis
MessageSujet: Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey]   Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey] EmptyVen 8 Mai - 8:32:40



    - C’est drôlement intéressant inh * genre ! * Truc de ouf * genre * Ah nan mais les champignons, ça m’passionne depuis qu’j’ai trois ans * triple genre ! * Quand j’étais petite biinh j’collectionnais les feuilles ! titeuple Et pii’ vous savez, c’t’une passion ! Plus tard, j’veux être comme vous monsieur Bachelard ! Professeur de botanique ! Enfin, les goûts peuvent changer inh, on est bien d’accord ? J’m’engage pas là !

    Depuis le début de l’année, Brooke Davis affichait avec une ostentation involontaire son ferme désintérêt pour cette matière qu’était la botanique. Que ce soit à même pendant les cours, dans les punitions bâclées imposées par Rusard et qui exigeaient un travail dans les serres lourdes d’humidité, dans les devoirs griffonnés à la hâte un soir dans la salle commune sur un morceau de parchemin minuscule ou les petits dessins dans les marges de ses feuilles avec l’inscription Papy Bachelard est un vieux schnock, la blondinette, si elle ne l’avait pas clairement dit à son bien aimé enseignant, se contentait du minimum. Minimum ayant ici un sens très large allant du Moyen au Presque Rien mais pas tout fait Rien quand même, la fillette nageant quand à elle dans ces eaux là. Il lui avait alors fallut trouver une ingénieuse solution pour remonter d’urgence l’estime que lui portait le maître des champignons, chose malheureusement on ne peut plus délicate. La première qu’elle avait envisagée, douce demoiselle pleine de ressources, de bonne volonté et de subtilités diverses, avait été bien entendu de travailler. Elle avait lut quelques pages du vieux livre corné généreusement délaissé par l’établissement, avait lut le titre d’un chapitre au hasard, le refermant aussitôt devant les mystères des noms de plantes latines imprononçables. La deuxième solution lui était venue en cours de défenses contre les forces du mal, inspirée du ton mielleux que les élèves de serpentards utilisait pour s’adresser à leur charmant professeur à la tonsure soyeuse. Lève le bras en l’air et crie Lèche Botiiiiisme Poweeeer ! Et c’est ainsi que la petite blonde taille crevette en était arrivée à vanter les charmes de champignons rabougris franchement moches comme de la septième merveille du monde, à grand secours de gestes plein d’éloquence et d’admiration. C’était p’t’être pas très catholique, ça ne respectais certainement pas le code du savoir vivre dont ça devait violet au moins trois règles mais bon, inh, elle était peut être auréolée des couleurs jaunes et noires de sa maison, il fallait bien qu’elle fasse grincer ses méninges sous le poids de la réflexion pour la bonne cause.

    Hélas, malgré tout ses efforts, qui auraient du être mûrement récompensés, Papy Bachelard avait toisé la fillette d’un œil croulant sous les rides et avait hoché la tête, conciliant au possible certes, mais visiblement pas convaincu. Broot avait donc baissé platement la tête et avait quitté les serres sans demander son reste ou oser insister plus lourdement encore. De toute façon, c’était pas possible de faire moins fin que sa vague tentative auprès du très charmant grand-père.

    La fin de l’année. Année suivante. Deuxième année. Ce mot là, cette simple perspective qu’elle n’avait même plus à envisager puisque dans quelques semaines, elle quittait les lieux, n’avait jamais sonné aussi fort, loin du bruit creux qu’il faisait d’habitude. Elle se sentait grande. Bon d’accord, avec son gabarit de schtroumpf – parce que Brooke Davis baignait dans les références culturelles -, son visage enfantin, ses mains minuscules, ses petits jambes, son peu de poitrine, elle n’était pas bien impressionnante n’empêche que, il y en aurait bientôt des encore plus petits qu’elle. Elle pourrait pavaner dans les couloirs, faire genre elle connaissait le château par cœur, les profs et toussa devant les plus petits avec l’air de celle pour qui y a pas de secrets. Et en même temps, maintenant qu’elle revoyait cette douce année, elle se rendait compte à quelle point cette dernière était passée vite. Séquence émotion ! Des rivalités, de nouvelles amitiés, des joies et des peines dignes du plus pourris des nanards moldus. Mais bon, c’pas grave, c’est quand même sex’ et même si il manquait les violons, y avait l’ambiance ! A cet alambics de liens sociaux créés dans l’enceinte de l’établissement, il manquait bien sur les amours mais bon, la blondinette avait encore six ans pour se trouver un amoureux. Sa baguette dans la poche, sa cravate mal nouée parce que ça faisait belle-re, la petite blonde avait donc décidé d’aller faire un tour dans le lac. Enfin non pas dans le lac inh, à côté du lac. Pourquoi donc le lac me demanderez vous ? Et bien je sais pas et puis d’abord, pourquoi que Broot’ elle aurait eu besoin d’une raison ? Elle avait envie de respirer l’air frais et pseudoment marin du grand large lac. Son visage emmitouflée dans une écharpe en laine verte, salopette mi-jupe bleu dévoilant des collants d’un jaune électrique, on repérait la petite blonde à des kilomètres à la ronde, chevauchement de couleurs criardes dans l’herbe terne du parc.


    * Attention, attention agent Brooklin, mayday mayday, dangereuse cible en approche. Blondasse a proximité, je répète mayday mayday. Quittez le périmètre ! Quittez le périmètre ! Lister a deux mètres ! *

    Car c’était bien la blonde de serpentard qui adossée à un arbre semblait… perplexe ? Pt’être à vérifier que son vernis à ongle carmin ne s’était pas écaillée peut être. S’approchant de la troisième année a pas feutrée, la blondinette était à l’instant convaincue qu’elle était en train de faire une énorme connerie. Déjà que les relations avec Lister et Sumerbee étaient confuses, ce qui lui avait au moins valut l’amitié d’Ange. Mais bon inh, Agent Brooklin affronte vents et marées ! Et ouais ! Même quand la marée prend l’apparence d’une pétasse blonde de deux ans plus âgée, d’autant plus impressionnante lorsque soi-même, on est pas bien grande.
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MessageSujet: Re: Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey]   Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey] EmptyVen 8 Mai - 9:45:50

Il y avait des jours où même s’amuser à traumatiser des petits pouffsoufles ne vous arracher même pas un sourire… C’était dans cet état d’esprit que se trouvait Lindsey, marchant d’un pas traînant dans les couloirs de l’école. Elle se retrouvait étonnamment seule et profitait de ce moment de quiétude pour faire fonctionner le peu de méninge qu’elle possédait. Car oui, Lily n’était pas réellement une personne que l’on pouvait qualifier d’intellectuel. Elle continua sa marche pour soudain se rendre compte qu’elle se trouvait face à la porte principale.

Le temps paressait incertain quand elle poussa le battant mais elle décida de se faufiler pourtant à l’extérieur, pour une raison qui lui échappait. Elle avança contre vents et marées vers le lac en sachant pertinemment déjà où elle allait s’installer.

Le même chêne ou elle s’appuyait lorsqu’elle sentait une vague de nostalgie l’envahir. Il est vrai qu’elle évitait de se montrer ainsi en public, elle préférait le faire seule. Se laisser aller sans que personne ne le sache. Laisser sa carapace se briser pour ensuite la reformer et ré affronter l’adversité, les moqueries qui lui étaient sempiternellement dû.

Car contrairement au masque et à l’apparence qu’elle possédait, elle n’était pas une personne aussi machiavélique qu’elle voulait bien le faire croire. Elle jouait un rôle durant toute son existence et elle n’était pas encore prête à s’en débarrasser. Il fallait simplement parfois qu’elle puisse évacuer sa peine et puis ensuite, la vie reprenait son cours.

Elle s’installa contre le grand chêne, admirant les ondes qui se propageaient sur la surface de l’eau lorsqu’un caillou était lancé sur le lac. Puis elle détourna son attention, vérifiant que personne ne se trouvait à proximité pour apercevoir sa soudaine faiblesse. L’air se raffermit autour d’elle, lui procurant la sensation de réconfort dont elle avait besoin. Lindsey se sentait déjà mieux, prête pour redevenir celle qu’elle était et resterait. Elle grignota négligemment un de ses ongles jusqu’à se rendre compte de sa propre stupidité. Dans un ultime éclair, elle constata que son vernis, précédemment étalé, avait disparu de son index. Emettant un soupir consterné, elle sortit sa fiole et se badigeonna avec beaucoup d’attention l’ongle immaculé pour en faire une véritable œuvre d’art. Car oui, il fallait bien passer son temps sur quelque chose lorsque la personne en question a un énorme bourdon ! Elle sortit de sa poche un petit poudrier et saupoudra ses yeux rougies pour effacer toute trace de larme. Lindsey s’en prit plus précisément à ses yeux car le mascara car elle avait utilisé, n’était pas waterproof. Elle rectifia donc, d’un trait expert, l’eye liner, et épongea le noir horrible qui s’était étalé le long de ses commissures. C’est à l’instant précis où elle décidait de se prendre à sa chevelure qu’elle découvrit à ses côtés, un petit nain qui la regardait d’un œil perplexe.


Son visage lui évoquait quelqu’un. Mais qui ? Elle tenta de se rappeler dans un ultime effort puis se ravisa en voyant les collants de la jeune fille. Une élève de la maison du blaireau… Elle n’en connaissait que très peu, car les uniques relations qu’elle entretenait avec eux, étaient celles qui constituaient à leur jouer des mauvais tours. Soudain son nom lui apparut.

Brooke Davis.

Cette peste avait défendu cette garce d’Ange Dawster dans les cuisines. Mauvais souvenirs en perspective.

Lindsey jaugea la frêle carrure de la fillette qui la regardait toujours avec son air de chien battu. N’étant pas d’humeur pour lancer directement une pique qui l’aurait fait fuir en deux temps, trois mouvements, Lily lui je ta son regard le plus inamicale avant de lui demander d’un ton aimable (qui contrastait horriblement avec l’expression de son visage)


« Qu’est-ce que tu veux au juste ? »

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  • Brooke Davis
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MessageSujet: Re: Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey]   Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey] EmptyVen 8 Mai - 12:22:51



    La question la décontenança. Il y avait toujours cette froideur dans le temps, cette arrogance brûlant au fond des yeux de la blonde, ses yeux aux cils trop longs, noircis de mascara, ces mêmes lèvres si rosées de gloss et ses joues si poudrées qu'elles enlaidissaient plus qu'elle ne rendait jolie la silhouette de la vert et argent. Mais elle s'était attendu a une rebuffade plus brusque, pleine d'un dédain bien plus marquée, d'une remarque maussade sur ses vêtements colorées loin des délicats bijoux d'une famille friquées, ou sur ses cheveux en bataille encadrant son visage mutin. Pourtant non, la question était d'une clarté étonnante lorsque l'on voyait les trésors d'imagination que pouvait fournir la troisième année dans son lot de phrases compliquées sensées lui donner de la classe dans un opéra de mauvaise répartie. Et en même temps, c'était pas si faux, qu'est ce qu'elle lui voulait au juste ? Pas son agréable compagnie. Elles étaient mues par la rivalité tirées des histoires des cuisines, du fait que la famille cousine aux Lister avait un intonation presque indécente aux oreilles pourtant habituées aux pires de la blondinette. Alors quoi ? Qu'est ce que Brooke avait besoin de venir remuer le couteau dans la plaie ? Et bien, pour commencer, il fallait savoir que la fillette ne pardonnait pas. Elle n'était pas méchante, ne mordait pas, s'enflammait à juste titre, faisait preuve d'une incrédule naïveté et portait d'avantage l'image de clown drôle, attentive et avide de commérages que de la petite peste. Mais malgré tout ça, Brooke était terriblement rancunière. Et cette vague de rancœur, la Lister s'y était savamment frottée. Et comme la blondinette n'était pas le symbole même de l'élégance, de la finesse et des piques pleines de perfidies, elle affrontait la pétasse de plein front. Enfin, de plein front, n'exagérons rien parce que la fillette savait très bien qu'une baguette à le main, elle se ferait laminer laggle, même si elle se la jouait guerrière sans peur.

    - J'sais pas. Un bisou ?


    A question idiote, réponse idiote. Il était drôle de voir comme ce genre de personnage incongru dont entrait visiblement la serpentarde mettait un point d'honneur à masquer leurs émotions en se disant que la superficialité, c'est le bien. Tentant de masquer un maquillage qui avait apparemment coulé en traces noirâtres sur les joues blanchies par le fard, la vert et argent, loin de profiter des charmes de mère nature, s'était attelé à arranger un mascara que les gouttes salées d'amertume que ses yeux avaient laissé échapper, assassinant l'intruse du regardelamortkitue. Peut être la blondinette aurait-elle du se montrer plus conciliante, profiter de la brèche potentiellement offerte par l'adversaire et éviter la remarque stupide de cette fausse déclaration d'amour qui au choix, amuserait en tant que joute sa camarade ou l'irriterait d'avantage. Ce qui nous ramène à une question existentielle : Lindsey lister pouvait-elle tirer plus la gueule que d'habitude ? Ahah ! Non, c'est impossible. C'est votre dernier mot ? Oui Jean-Pierre. Raté, vous avez perdu, il suffit de la voir maintenant. D'ordinaire, la blonde s'accordait volontiers à ce genre de discussion amère : ses remarques étaient parfois lourdes, confuses, sans sens, adaptant et mentant pour se donner un semblant de crédibilité. Une technique qui, devant quelqu'un comme Brooke ne marchait pas. Elle ne jouait pas dans les mêmes cours de subtilité, était directe, se contenter d'une remarque vraie et bien sentie destinée à faire mal ou plus généralement, a ironiser. Elle aimait bien ironiser. Ça faisait classe ! Leur dernière rencontre dans les cuisines lui avait laissé de biens mauvais souvenirs mais elle revoyait la lueur de défit qui brillait dans les yeux de la vert et qui aujourd'hui, avait laissé seule place à la morosité.

    - J't'aime. Tu veux sortir avec moi ? niarkhéhé

    La blondinette aurait certainement du s'arrêter plus tôt, des fois que la méchante sorcière lui jette ses vilains ongles carmins à la figure. Seulement la tentation était trop forte, renforcée par le manque de réaction de l'adversaire et son attitude différente de l'habitude. La phrase avait été dite avec nargue et une arrogance calquée sur celle de la troisième année. Plaçant ses mains sur les hanche de sa jupe à bretelles criarde, la petite blonde vrilla de ses yeux bleus l'adolescente, refusant de céder la première à cet échange de regards.

    Vous savez, les chiens tout moches qui s'affrontent du regard en montrant les dents jusqu'à ce que l'un batte en retraite, a queue entre les pattes ? C'était à peu près ça, a part que Broot' aurait préféré être comparé à un lion plus qu'à un teckel m'enfin bon, cette subtile métaphore permet de visualiser la situation entre les deux demoiselles. En quoi la Lister pouvait-elle avoir des problèmes ? Des problèmes suffisamment importants pour que son crétin de cousin ne soit pas fourré dans ses pattes à sautiller comme un chiot en rut devant sa maîtresse, la langue pendante. Elle semblait d'ordinaire si sûr d'elle. Elle était si ses sources étaient justes de sang-pur, et sa famille était mue d'une richesse à faire peur. Pour Brooke qui était issue d'une famille moldue, de revenus tout à fait convenables mais pas non plus mirobolants, elle était de ce genre de fille prétentieuse conservée dans une bulle de nacre a l'écart des problèmes. La blondinette n'enviait pas son statut familial et se satisfaisait plus qu'amplement de ses parents parfaitement normaux et de ses deux sœurs, loin des complexes du sang impur et des vêtements de dernière mode. Elle aimait s'habiller de couleurs vives, que les gens se retournent devant cette boule d'énergie aux collants jaunes et au bonnet de laine fushia mais la qualité du tissu l'importait peu. Alors que pour une fille comme Lindsey, la vie ne valait dans ce cas là pas la peine d'être vécue. C'était de la curiosité plus que de la compassion pour cette gamine pourrie gâtée qui poussa la petite blonde à se radoucir. Son regard devint moins hargneux, son menton fièrement levée quitta sa position pour un visage plus taquin. S'agenouillant devant la Lister, les mains sur ses genoux, l'interrogation franchit,impérieuse, ses lèvres.


    - Bon allez, qu'est c'qui t'travaille ? J'chui Sherlock me ment pas. Ton vernis est pas d'la bonne couleur ? T'as tâché une robe au petit déjeuner ?
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MessageSujet: Re: Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey]   Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey] EmptyVen 8 Mai - 13:25:23

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- J'sais pas. Un bisou ?

Lindsey émit un faible gémissement face à l’insolence de la fillette. Elle avait de la répartie c’était certain et indéniable. La jeune fille se recula d’un millimètre au cas où la petite fille tenterait de mettre à exécution sa menace. Car oui, pour notre brave petite garce international, c’était la pire des menaces qu’on pouvait lui faire. Un bisou ? D’une blaireau, en plus ? Son front devint moite et une sueur froide lui parcourut l’échine la faisant trembler de tous ces membres. Ne voyant pas apparemment pas dans quel état la remarque de son interlocutrice l’avait plongé, celle-ci poursuivit.


-J't'aime. Tu veux sortir avec moi ? niarkhéhé


Ce fut au tour des yeux de Lindsey de s’écarquiller. Non mais là c’était trop. Elle reprit un peu de son aplomb pour répliquer rapidement, sans réellement réfléchir.


-Pourquoi pas ? Je n’ai personne en ce moment… Tu ferais totalement l’affaire. On dit que les petits gabarits sont vraiment sympathiques et qu’il faut les essayer une fois dans notre vie.

Le regard de l’enfant plongea Lily dans une douce joie qu’elle éprouva en silence. Cette fille avait au moins le mérite de lui faire oublier ces propres tracas en lui balançant des idioties en tout genre. Si elle voulait jouer à ce jeu là, elle perdrait. Quoique… Vu l’état où elle se trouvait cette évidence ne lui parut plus aussi indéfectible. La fillette reprit alors de son aplomb, lui lançant son regard le plus provocant et se dandina sur ses jambes comme si elle s’apprêtait à entrer dans un ring. Mais contre toute attente la remarque de la jaune ne fut pas aussi agaçante que l’escomptait notre petite garce

-Bon allez, qu'est c'qui t'travaille ? J'chui Sherlock ne ment pas. Ton vernis n’est pas d'la bonne couleur ? T'as tâché une robe au petit déjeuner ?


[i]Sa manière de parler donnait réellement envie de mettre des boulequies tant son vocabulaire ressemblait à celui d’un élève de maternelle moldu. Pourtant, Lily n’y prêta pas attention alors qu’un autre jour, elle aurait pu lancer des piques visant ce défaut d’élocution. Elle lui répondit d’un ton égal, feignant de ne pas souffrir de la remarque..


-Je ne sais pas ce qu’est Sherlock (la culture moldu n’avait jamais attiré Lindsey) mais ce qui est certain, c’est que mes affaires personnelles ne te concernent pas. Pour ce qui est du vernis ou de la robe, dis toi, que contrairement à certains que je ne citerais pas (mais en vérité Lily citait la petite qui lui faisait face), je fais attention à mon apparence. Si je m’étais taché, je me changerais, contrairement à d’autres (elle regarda intensément la bougnette de terre accolé au collant jaune électrique).

Puis elle dit d’un ton joyeux, tentant de faire une blague destinée à faire rire qu’une seule personne c'est-à-dire elle-même :

-En effet, je trouve que mon vernis n’est pas tip-top tendance. Il faudrait peut-être que je me mette au vert. Je pensais même ajouter quelques serpents sur mes ongles. Ca serait sympa, non ? On verra au moins rapidement mon patriotisme à l’égard de ma maison.


Elle rajouta avec un sourire charmant, reprenant un peu de sa répartie innée alors que ses yeux montraient qu’elle ne prenait aucune jouissance à la scène qui se déroulait sous ses yeux.


-Par contre, les ongles jaunes…. Je ne te conseille pas. Ni les blaireaux collés dessus. D’un autre côté, ca sera assorti avec tes jolis collants.

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MessageSujet: Re: Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey]   Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey] EmptyVen 8 Mai - 14:27:32


    La blondinette écarquilla les yeux, un sourcil froncé tandis que la troisième année débitait un flot continue de parole qui auraient put être résumée en deux mots « fous moi la paix « ou, plus élégamment « occupes toi de tes oignons ». Mais la Lister avait eu besoin d’aligner plus de ces quatre mots plein de bon sens, histoire de montrer qu’elle maîtrisait la situation et d’se la ramener en reine de la répartie que j’suis trop forte et que j’te met plein la vue avec mes mots savants. Ce qui, en soit, était bien plus puérile et moins vexant que les paroles directes et promptes de la petite blonde. C’était quelque chose qu’elle avait retenue et assimiler. Les longs discours étaient alambiqués, flous, les mots s’emmêlaient maladroitement et au final, ils perdaient tout de leur force initiale, blessant moins que deux mots bien sentis. Lindsey se sentait obligée d’en faire des tonnes, et, à présent, le minuscule bout de fillette se rendait bien compte que ce n’était pas qu’au niveau du maquillage. La répartie, c’est bien. Quand on sait l’utiliser. Brooke n’avait jamais eut cette prétention, et préférait les remarques qui, sans être élégantes, attaquaient sans détours. Lindsey magnait difficilement cette même répartie mais se sentait obligée d’en rajouter, convaincue que sa langue de vipère était la mieux aiguisée du monde et qu’elle s’en sortait aussi bien qu’un autre membre de sa maison. Qu’elle eut la prétention de se montrer autant d’éloquence que le préfet de sa maison, Isaac Deniel ou de la sacrée chodasse prédatrice, Pénombre Craft ne dérangeait pas la petite blonde, en soit. Sauf que le blablatage de la serpentarde l’ennuyait. Profondément. Et ouais !

    - C’pour ça que j’t’aime. Et t’as du rouge à lèvre sur les dents mais bon, c’est détail.

    Mensonges bien entendu. Le tracé du crayon était impeccable comme se devait le tracé de toute blonde qui passe sa vie devant un miroir plus qu’hors des murs de sa salle commune, agglutinée à une trousse de maquillage surdimensionnée destinée à cacher ses imperfections. Imperfections certainement plus proéminentes que la moyenne si l’on s’en tenait à la quantité impressionnante qui lui était nécessaire. Mais bon, ce n’était pas grave ! La blondinette était prête à lui pardonner tout ce que mère nature n’avait pas daigné lui donner et que, désespérée, recluse et rejetée de tous, et même peut être à la comprendre. Elle lui tendait la main ! Enfin bon, peut être pas quand même parce qu’elle restait agaçante. Pas agaçante dans le sens que toutes ses jolies paroles joliment tournées l’atteignaient particulièrement, quand on passe sa vie à cracher son venin, le venin, on finit par ne plus le voir, mais plus parce que sa voix ressemblait mystérieusement aux vrombissement des mouches qui passe devant votre oreille. Vous l’écraseriez bien contre un mur, cette mouche ! Seulement, la mouche là, elle était un peu trop grande pour être éclatée contre un mur ou un carreau de fenêtre. Et voilà qu’elle repartait dans la contemplation de ses ongles rongés. Du vert ? Gnyeuh, ce n’était pas très sex’, le vert mais après tout pourquoi pas. Par contre, le coup des serpents. Broot’ tenta d’imaginer la blonde trop pâle affublée de serpent sur chaque extrémité de ses mains. Sorciiiiiiière ! Au bûuuuuucher ! Brûlons le démon ! D’cacord, la petite blonde avait un sens de la mode très particulier mais bon hin, déjà que la Lister avait l’air d’un cadavre avec son fard et ses yeux noircis alors si en plus, elle se foutait des serpents sur laggle, le monde allait arrêter de tourner !

    - - Pour être patriote, faudrait encore qu’tu partage les valeurs de ta maison nen ? na

    Sous entendus, Serpentard est réputé pour sa ruse et toi ma pauvre fille, t’es complètement à côté de la plaque avec ta pseudo philosophie. Et puis, cette histoire de fidélité a la maison des verts et argents était d’autant plus étonnante que, à ce qu’elle savait et à ce que lui avait dit Ange, Lindsey Lister n’était pas particulièrement populaire auprès de la marée serpentienne. Ange voguait entre les membres de sa maison les plus connus dont son préfet, tandis que Lister restait dans l’ombre, se contentant d’escapades avec son crétin de cousin. Hors, quand on à onze, douze, ou treize ans, le « t’as pas d’amis » est la pire des injures. Le genre d’injure qui vous fout la honte, et vous fait monter les larmes aux yeux quand on vous titille dessus. C’est comme ça. Et cet état de fait, Brooke, nourrie de tout ce que Ange, dans leur mutinerie commune contre Lindsey et Evan, avait pu lui dire, le savait très bien. Entendons nous bien, Brooke Davis n’avait rien contre les serpents. Après l’altercation lors de la sortie de botanique, peut être s’était elle montré un peu réticente mais ces querelles qui ne la concernait pas directement étaient à présente lointaines. Et Ange connaissait bien les membres de sa maison, ayant suffisamment de relations dans l’enceinte du château pour déceler les ragots. Elle pointerait donc du doigt la solitude de la blondasse !

    Mouhahaha !


    - J’pourrais tricoter des pti’ bonnets jaunes aussi tu penses pas ?


    Maintenant coup, de grâce parce que la blondasse l’avait bien cherchée. Certes, admettons, c’était Brooke qui était venue la première et avait mis le feu aux poudres en lançant les hostilités mais qu’importe, elle était plus sympathique que la pétasse, et voilà !

    - Dis Lister, j’ai une question. T’as des amis pour être toujours fourrée avec ce cleb’s de sumerbee qui t’suis en remuant la queue ? Yeux C'pas qu'vous êtes pas mignons tous les deux inh. Vous faites un très joli couple. Mais bon, c'est quand même bizarre. Et j'dis ça pour toi inh ! Dand toute ma générosité, j'tiens à te prévenir vu que maintenant, t'es mon amoureuse.Sa voix se fit basse, sur le ton de confidences, de secrets. « Y’a des rumeuuuuuurs » Mensonges évidemment. Mais mensonges efficaces Cool
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MessageSujet: Re: Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey]   Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey] EmptyVen 8 Mai - 15:03:53

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Charmant le coup du rouge à lèvre. Comme si Lily avait pu foirer son maquillage, seule chose qu’elle faisait correctement dans sa pauvre existence. La jeune fille roula des yeux, l’air septique devant l’idée qu’elle s’était fait auparavant de la fillette. Elle avait espéré un moment qu’elle n’était pas aussi cruche que tout les bouffons de sa maison et savait bien se défendre. Chose qui s’avérait être fausse après la première annerie qu’elle venait de débiter.

- Pour être patriote, faudrait encore qu’tu partage les valeurs de ta maison nen ?
Lindsey esquissa un haussement de sourcil interrogateur avant de se raviser.

-Qu’est-ce que tu insinues par là ?

Là, elle était pommée. La petite qui lui faisait face continua à arborer sa position fière et triomphante qu’elle détenait auparavant, sans lui prendre la peine de répondre à sa question.
D’un côté, elle n’avait pas tort. Elle ne s’entendait avec aucun élève de sa maison. En réalité, elle n’avait jamais essayé de sympathiser avec qui que ce soit. Peut-être était-ce dû à son premier jour à Poudlard où elle avait tenté cette action et n’en avait récolté que honte et chagrin. Le fait est qu’en fait cette fille se montrait peut-être moins stupide qu’il n’y paressait.

- J’pourrais tricoter des pti’ bonnets jaunes aussi tu penses pas ?


Ah… Elle avait cru un instant se trouvait en face d’un adversaire coriace mais la stupidité de la maison de son interlocutrice fit rapidement surface.

-Rajoutes des pompons noirs. C’est les couleurs de ta maison. Ca fera classe !, ironisa-t-elle.

Puis ce fut le bouquet. La gamine lui sortit une phrase que Lily n’avait jamais voulu entendre de toute sa vie.


- Dis Lister, j’ai une question. T’as des amis pour être toujours fourrée avec ce cleb’s de sumerbee qui t’suis en remuant la queue ? C'pas qu'vous êtes pas mignons tous les deux inh. Vous faites un très joli couple. Mais bon, c'est quand même bizarre. Et j'dis ça pour toi inh ! Dand toute ma générosité, j'tiens à te prévenir vu que maintenant, t'es mon amoureuse. Y’a des rumeuuuuuurs.-Les rumeurs sont bonnes que pour les abrutis qui y prennent oreille !


Nul… Nul… Nul… Sa réponse était risible, pathétique, digne d’une pouffy ou d’un griffy. Mais qu’est-ce qui lui prenait à perdre ainsi ses moyens face à une gamine d’un mètre dix ? Le fait qu’elle ait balancé sans réfléchir la solitude de Lily ?


-Mieux vaut-être seul, que mal entouré ! dit-elle en insinuant dans sa phrase que Brooke avait des relations plus que douteuses, elle aussi.


Mais elle se rendit compte que sa phrase était elle aussi plate… Indigne d’intérêt. Ce qu’elle disait était malheureusement vrai. Au bout de trois ans à Poudlard, elle se retrouvait qu’avec un boulet de première qu’elle n’avait même pas choisi. Face à la solitude, elle avait préféré accepté sa compagnie plutôt que celle qui la critiqué gaiement dans son dos. Elle ne leur adressait pas la parole et c’était ainsi depuis le premier jour. Mauvaise répartition depuis le début ? Elle se l’était en effet demandé, au début. Elle n’avait rien en commun avec eux jusqu’à ce que son esprit change et trouve du plaisir à faire souffrir les autres. Ainsi allez la vie !

Lindsey se contenta alors de jeter un regard assassin à la gamine et de tenter de ravaler les larmes qui pointaient au bout de ses yeux.
Punaise ! Un blaireau ne pouvait pas la mettre dans cet état ! Hors de question qu’elle pleure ! Plutôt mourir sous un rouleau compresseur ou…. Un fer à repasser. Les comparaisons n’étaient pas excellentes mais c’est ce qui traversa l’esprit perturbé de la jeune fille.
Puis dans un cri du cœur, Lily hurla :


« Fous le camp »

A bas les mots empreints d’ironie et de double sens ! Vive la liberté d’expression !!!

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  • Brooke Davis
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    Brooke Davis
MessageSujet: Re: Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey]   Agent Brooklin et blonde décolorée [PV Lindsey] EmptyDim 10 Mai - 16:33:12



    Fous le camp.
    Iiiinh ? Fout l’camp ? Ah mais nen, ça devait pas s’passer comme ça !

    La phrase claqua comme une gifle. Au moins, elle avait le mérite d’être nettement plus claire que toutes les allusions à de vieux dictons datant de l’ancienne époque proférés par la blondasse. N’empêche que la blondinette ne s’y attendait pas. Oh, que Lindsey prenne mal ses allusions douteuses et totalement imaginaires que on esprit avait bien fabriqué pour se donner de la contenance, elle l’avait préparé à l’instant même où les mots avaient franchit ses lèvres. A ce point là en revanche, non. Et en quelques minutes, du statut de nain de jardin arrivant à défier le géant, tirant de ce parti une étonnante fierté, elle se mordait la langue. Avait-elle été trop dure ? Elle avait appuyé là où ça faisait mal ? Bon d’accord, Broot n’avait peut-être pas fait preuve d’une incroyable élégance. Ses remarques tatillonnes avaient eu pour but de blesser la blonde, qu’elle voyait comme le résultat de tout ce qu’elle pouvait abhorrer chez une seule et même personne. Une pétasse jalouse de la notoriété d’Ange qui passait son temps à vanter de ses charmes auprès d’un miroir qui ne pouvait pas lui répondre. La vert et argent aurait du sortir sa baguette, lancer un ou deux sorts que la blondinette, loin d’être suicidaire, aurait évité en se carapatant hors de portée, prenant honteusement la fuite, c’est vrai, mais ayant une envie certaine de sauvegarder ses deux fesses intactes. Parce qu’il était évident que si la Lister voulait l’écraser, baguette à la main, la fillette n’avait pas le dessus.

    Il était évident que la blonde avait les larmes aux yeux. Ses tentatives pour les ravaler étaient puérilement inefficaces et Broot’ avait beau manquer cruellement de délicatesse, elle pouvait en déduire malgré tout qu’elle l’avait atteint. Bon d’accord, Lindsey avait plein de défauts, leurs altercations dans les cuisines le lui avaient suffisamment montré : son goût pour l’humiliation notamment. Alors, après tout ce qu’elle pouvait bien balancer allègrement à l’ensemble du château, il était normal qu’on lui renvoie l’ascenseur non ?! Ouais, Brooke avait fait acte de bienfaisance chevaleresque ! Elle n’avait pas l’habitude de faire pleurer gratuitement les gens, c’était une évidence. Tant qu’on ne la cherchait pas en premier, la minuscule blonde sans être discrète se tassait devant l’ennemi potentiel. Mais l’étincelle, elle ne l’avait pas provoqué. Alors voilà, elle avait pas en s’en vouloir et puis même, elle devait être fière ! Lindsey faisait trois fois sa taille ! Elle était juste super douée ! Ou trop franche et teigneuse, mais Broot’ préférait de loin la première option, bien plus glorieuse pour sa propre image. Elle n’était pas responsable de l’isolement de la verte, par les membres même de sa propre maison sous tous les grands airs qu’elle voulait bien se donner. Lindsey s’était elle-même enfermée dans un cercle en s’la jouant pétasse rigide, et désormais, la seule chose que faisait la petite blonde, c’était d’insister un peu lourdement sur ce point.


    • Fous l’camp -______- Ouais, biinh ouais. Yeux Et j’lui fait l’regard méchant en partant parce que, c’est classe. I love you *

    Mais Brooke,- que sa générosité perdra *o* - se voyait mal quitter la scène en laissant la troisième année de fort méchante humeur. D’abord, parce que une fois qu’elle aurait retrouvée tout ses sens, elle s’en prendrait plein laggle, et que ça, elle n’en avait pas franchement envie, et ensuite, de façon subsidiaire, elle s’en voulait un peu. Un dernier conseil serait-il de trop dans la conversation ? Oh et après, elle partait en courant sur ses frêles petites jambes histoire d’éviter une réaction imprévu du phénomène Lister.

    - T’sais, si t’en a marre d’être toute seule, commence a arrêter d’prendre les gens de haut inh, ça aide na

    Fallait-elle qu’elle s’arrête sur ces sages conseils ? Elle avait quitté sa position fière et c’était sur un ton de réel consigne, pleine de bon sens, que les derniers mots avaient été lâchés. Ca suffirait peut être à la blonde comme le summum de l’humiliation m’enfin bon, hin, Broot’ avait parlé ! et peut être la Lister quittera t-elle l’obscur côté de la pétasserie de la force ! Et ouais !


    - Si jamais t’veux parler .__.

    Acheva la blondinette en tournant les talons.
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