Partagez
 
 Thème 6 : One day as I, Me, Myself [Mis]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
  • William Faith
    • Nombre de messages : 226
    • Age : 33
    • Date d'inscription : 01/11/2008

    • Pensine
      Statut sanguin:
      Baguette magique:
    William Faith
  • Médicomage Médicomage
MessageSujet: Thème 6 : One day as I, Me, Myself [Mis]   Thème 6 : One day as I, Me, Myself [Mis] EmptyMer 6 Mai - 16:40:01

* Titre (à toi de l’inventer): One day as I, Me, Myself
* Thème choisi (un des 6 présentés): Thème 6
* Personnage(s) (les personnages du forum/livre qui interviennent dans ton histoire): Arsène Vawdrey, William Faith (mentionné), Thadeus McLipswitch, les élèves de l'UMA du cours d'Ars', dont Ella Schwartz et Faith Baxter.
* Résumé (3 lignes max, pour donner envie de vous lire...): Tout est dans le titre, une journée en tant qu'Arsène Vawdrey, sa vie, ses tuyaux mode, ce qu'il pense des femmes.
* Cadre (le lieu où se passe ton histoire): Chez le beau noiraud et à la faculté de magie supérieure.
* Année (en quelle année se situe ton histoire, sachant que nous sommes en Avril 1997 sur le forum): This year.
* Complet (oui ou non): OUI !!!! ( read it NOW ! En vente chez votre marchand de journaux )
Revenir en haut Aller en bas
  • William Faith
    • Nombre de messages : 226
    • Age : 33
    • Date d'inscription : 01/11/2008

    • Pensine
      Statut sanguin:
      Baguette magique:
    William Faith
  • Médicomage Médicomage
MessageSujet: Re: Thème 6 : One day as I, Me, Myself [Mis]   Thème 6 : One day as I, Me, Myself [Mis] EmptyMer 6 Mai - 17:06:59

La carte était en papier rouge, et on pouvait y lire en lettres dorées tracées d’une écriture enfantine : « Bon Anniversaire ! ». Au dos, un simple « votre plus grand fan » en guise de paraphe.

Sortant de son lit en fixant cette carte de vœux déposée sur son torse par un hibou de Poudlard vieillissant, Arsène Vawdrey se demandait comment cet imbécile heureux de William Faith s’était débrouillé pour connaître sa date d’anniversaire. Bon, il n’allait pas faire le difficile, c’était quand même une attention qui le touchait, et la signature était somme toute flatteuse, même venant d’un gamin de 12 ans complètement survolté. En revanche, ce qui était dur c’était d’être rappelé de si bon matin qu’il n’était pas éternel, que l’âge le guettait au tournant et que les pattes d’oie feraient d’ici quelques années leur apparition. D’autant plus que le train de vie de notre beau noiraud ne lui laissait que rarement le temps de se reposer, entre son métier d’enseignant, ses heures de garde à St Mangouste, ses conquêtes et les missions pour l’Ordre, des nuits complètes de sommeil réparateur se faisaient rares. Par exemple, la nuit dernière il ne s’était couché qu’à 3h du matin, finissant de corriger les copies de ses élèves de première année afin de pouvoir les rendre aujourd’hui.

Et dire que c’est mon seul cours de la journée…

marmonna l’Anglais. Quel comble de devoir se lever si tôt pour une heure de cours, il faudrait qu’il en touche deux mots à Altaïr, que ça ne se reproduise pas l’an prochain. Bon gré, mal gré il se leva, nu, se rendit dans la salle de bains, et s’arrêta quelques instants devant la glace gigantesque qui faisait tout le mur, à l’exception d’un lavabo au milieu. Son reflet le regardait, le scrutait dans le moindre détail, une fierté féroce de le voir si beau peinte sur le visage, ce qui le rendait encore plus beau. Satisfait de sa perfection, il prit sa douche en chantonnant

Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux AAAAnniversaire Arsène, jOOYYyeux aaaanniiiiiiveeeeersaaaaaaiiiiiiire !

Une fois qu’il l’eut chantée quatre fois, celui qui aurait fait complexer Adonis sortit de la douche sans prendre la peine de se sécher, de l’eau ruisselant sur son corps taillé pour la course, formant des flaques sur le sol, tandis que des volutes de vapeur émanaient de sa peau un peu rougie par l’eau brûlante, lui donnant une apparence de divinité sortant de son bain de lave quotidien. Inspectant de près son visage et son torse, il ne vit aucun poil incongru venu pousser sur son épiderme lisse, et put même s’épargner un rasage, tant l’after-shave à l’odeur délicate d’eau de Cologne était efficace. Retournant dans la chambre de son appartement Londonien, l’Apollon prit, avant même de s’habiller, sa baguette et d’un mouvement de poignet se sécha. Avec un autre, il fit disparaître les traces de pas humides au sol ainsi que la grosse étendue d’eau sur le carrelage de sa salle de bains. Jetant ensuite sa baguette sur le lit double défait, le jeune Vawdrey se dirigea à grandes enjambées vers une gigantesque armoire dont il ouvrit grand les portes pour contempler les choix vestimentaires qui s’offraient à lui. Il ne perdit pas de temps puisqu’il ne s’agissait que de mettre une tenue digne d’un professeur, c'est-à-dire un pantalon gris, une chemise noire et une cravate grise elle aussi. Par-dessus il enfila sa robe de sorcier noire et enfin, s’asseyant sur le bord du lit, enfonça ses pieds dans une belle paire de chaussures de cuir noir. Une fois les lacets faits, le séduisant sorcier pouvant se faire passer pour un moldu s’il enlevait sa robe saisit son instrument de pouvoir, le pointa vers ses cheveux et fit en sorte que ceux-ci se plaquent en arrière et restent ainsi comme s’ils étaient couverts de gomina (avec l’aspect luisant dégueu en moins). Une fois tous ces préparatifs achevés, le Professeur Vawdrey s’empara de sa sacoche et tourna sur lui-même.

L’aire de transplanage réservée aux professeurs était déserte, aucun collègue en vue. Arsène pesta contre l’adjointe du directeur, une vieille femme (qui n’avait que 46 ans mais ce qui était déjà trop pour une femme en ce qui le concernait) du nom d’Alice Tuckup . Celle-ci lui avait assuré qu’il n’y avait aucun autre créneau disponible, or comment la croire quand on voyait la taille de l’endroit, le nombre de salles suffisant largement pour que chaque enseignant donne son cours en même temps. Non vraiment il allait en parler à Altaïr ! Comment les élèves pouvaient-ils intégrer quoi que ce soit des complexes notions que le médicomage abordait dans son cours alors qu’ils sortaient à peine du lit après une nuit sûrement passée à réviser pour dieu sait quel examen ou à travailler dur pour payer le loyer mille fois trop cher de leur misérable appartement au centre ville ? En fait ils s’en sortaient très bien pour la plupart et peu d’entre eux devaient vraiment avoir de job nocturne, mais autant faire le plus possible pour qu’ils soient alertes et aient la possibilité d’avoir un sommeil correcte. Et puis si au passage cela permettait à leur prof de rester au lit un peu plus longtemps, qui allait s’en plaindre ? Tout le monde y gagnait dans l’histoire, et au diable la vengeance mesquine de Mrs Tuckup dont il avait repoussé avec peu de tact les avances, trop choqué qu’une femme si âgée, dégageant une odeur si particulière en raison de sa crème de soins pour les plaques d’exéma recouvrant ses bras et son cou, se permette de lui faire la moue lorsqu’il ne venait dans son bureau que pour le travail et non pas pour ses beaux yeux comme elle le lui avait fait remarquer.

Réprimant un frisson de dégoût le souffre douleur de sa supérieure hiérarchique se mit en route vers la salle qu’on lui avait attribué d’un pas preste, sachant qu’il lui faudrait parcourir deux couloirs de 50 mètres chacun, monter deux séries d’escaliers, emprunter un dernier couloir de 100 mètres au bout duquel il tournerait à l’angle pour entrer la première salle sur sa gauche. Cela lui prendrait 3 minutes et 40 secondes, ce qui le ferait arriver exactement 20 secondes avant la sonnerie annonçant la première période. Savourant l’atmosphère des lieux en chemin, il se sentit profondément heureux d’être venu enseigner ici. C’était un métier qui demandait non seulement d’être bon dans son domaine mais aussi de savoir expliquer comment le devenir, afin d’éviter, lorsque ses élèves seront diplômés et auront la responsabilité de sauver des vies à Ste Mangouste ou ailleurs, que ceux-ci ne soient pas en mesure de les sauver. Sous cet angle de vue, la responsabilité d’Arsène n’en était que plus grande, et il tirait une certaine fierté du fait qu’en plus de soigner des gens lui-même lors de ses heures de garde à l’hôpital, il contribuait à ce que d’autres puissent faire de même. Sa rêverie fut interrompue par son collègue le professeur McLipswitch qui venait en sens inverse.


Ah ! Arsène je vous cherchais justement !

Thadeus McLipswitch enseignait la magie noire à l’UMA, matière dont la majorité des collègues n’approuvaient pas et qui faisait le désespoir du noiraud quand il entendait des élèves dire que la magie noire avait tout de même quelques avantages. Outre la matière, le professeur avait le don de lui hérisser le poil. L’illuminé avait le don de rendre les arts sombres si attrayants, et en plus il était d’une laideur abominable, toutes ces cicatrices faisaient qu’Arsène avait du mal à le fixer dans les yeux au lieu d’explorer du regard les vestiges morbides de combats sanglants. Cerise sur le gâteau, Thad se permettait des commentaires souvent désobligeants sur le mode de vie disons libertin de son collègue. A croire que le professeur de magie noire était déçu de ne pas avoir pu devenir prêtre. En dépit de tout cela, il restait un professeur consciencieux et mettait régulièrement ses élèves en garde contre les attraits des pouvoirs ténébreux, il méritait donc le respect, peu importe sa bizarritude.

Thadeus… Que me vaut le plaisir de vous voir ici de si bon matin ? Vous ne commencez vos cours qu’à…

14h je sais L’interrompit le colosse fringué comme un vagabond, la mine un peu maussade soudainement. Lui aussi devait aimer se lever pile à l’heure du repas de midi. Je dois m’entretenir avec vous au sujet de rumeurs selon lesquelles plusieurs élèves de l’université auraient rejoint le camp de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Nous (moi et les quelques personnes de confiance à qui j’en ai parlé) soupçonnons même qu’un professeur serait sous Ses ordres et tenterait de recruter des élèves à Son service.

Ainsi c’était ce genre de bruits qui courraient de nos jours à l’UMA. Dumbledore avait raison, l’une des armes les plus efficaces de Voldemort était la discorde, la méfiance qu’il pouvait semer parmi ses adversaires rien qu’en réapparaissant. Mais plus grave encore, McLipswitch ne lui souhaitait pas un joyeux anniversaire. C’était la première personne qu’il croisait aujourd’hui et après la carte envoyée par le petit Faith, il s’était presque attendu à ce que son collègue soit venu exprès si tôt pour lui souhaiter une bonne entrée dans sa 32ème année de vie. Il devait avoir d’autres choses à l’esprit, ou alors il n’avait pas trouvé la date de la naissance de l’homme le plus beau sur terre. Il était vrai que le Professeur Vawdrey ne la divulguait pas au premier venu mais ce n’était pas encore une petite sphère dans le département des mystères qui annonçait la venue de celui qui établirait le record de conquêtes Londonien 31 ans plus tôt… Mais même comme ça, « Monsieur Ars’ » se demandait comment ce boulet de Billou avait fait pour la trouver. Enfin, d’autres sujets requéraient son attention pour le moment. Alors comme ça Mister I Love Darkness pensait qu’il y avait trop de mages noirs en ce moment ? Bon, n’allons pas le vexer se dit Arsène.

Ce sont de graves accusations que vous portez là, et je souhaite qu’aucune ne soit fondée. En revanche nous ne pouvons tolérer cela si c’est la vérité ! Je suis heureux que vous me fassiez assez confiance pour m’en parler et je vais mener mon enquête de mon côté aussi. Il est vrai que ces derniers temps j’ai droit à pas mal de remarques négatives voire insultantes quand je parle des techniques de soins moldues. Certains élèves se moquent ouvertement, mais cela ne veut pas nécessairement dire qu’ils sont des partisans de…Vous-Savez-Qui.


Légère hésitation avant de dire Voldemort. Ceux qui osaient prononcer son nom se comptaient sur les doigts d’une main de Botruc et Arsène n’était pas du nombre. Albus les encourageaient tous à ne pas craindre le nom car avoir peur du personnage suffisait bien assez. En la présence de l’illustre sorcier, l’ex-gryffondor s’était senti suffisamment à l’aise pour pouvoir prononcer ces trois détestables syllabes, mais ici, en présence d’un collègue qui venait de lui annoncer que des partisans du Lord Noir étaient peut être parmi eux, sans compter que formuler le nom de ce dernier vous désignait presque immédiatement comme membre de l’Ordre du Phénix, et le membre qu’il était ne souhaitait pas voir sa couverture grillée, semblait stupide, irraisonné, dangereux . Se rappelant qu’il devait donner un cours il coupa court à la discussion.

On verra bien, en tout cas là il faut que je file.
Revenir en haut Aller en bas
  • William Faith
    • Nombre de messages : 226
    • Age : 33
    • Date d'inscription : 01/11/2008

    • Pensine
      Statut sanguin:
      Baguette magique:
    William Faith
  • Médicomage Médicomage
MessageSujet: Re: Thème 6 : One day as I, Me, Myself [Mis]   Thème 6 : One day as I, Me, Myself [Mis] EmptyMer 6 Mai - 17:07:23

Et avec un salut de la main il reprit la direction de sa salle de cours, dont il franchit le cadre de la porte à l’instant où la sonnerie retentissait. D’un rapide coup d’œil il vit que tous ses élèves étaient à leur place habituelle et que tous discutaient avec leurs voisins ou feuilletaient un livre ou un magazine. Ce genre d’attitude avait le don d’énerver Arsène, même s’il avait été pareil à leur âge. Une fois de l’autre côté du bureau, on a vite tendance à oublier que ses élèves nous renvoient une image de nous lorsque nous posions notre cul sur les inconfortables sièges de la fac et qu’on attend le prof en s’occupant du mieux que l’on peut, en finissant une conversations commencée avant le début du cours ou en finissant de lire une phrase sur la nouvelle tendance sorcière en matière de chapeaux.

Ne perdons pas de temps sortez vos affaires.

Dit brusquement le noiraud en filant vers son bureau et en posant sa sacoche sur la surface de bois lisse. Se tournant alors pour la première fois vers ses élèves il leur sourit.


Nous commençons aujourd’hui un nouveau chapitre (bruissement de feuilles quand les étudiants sortirent un rouleau de parchemin vierge), celui sur les maladies dont souffrent à la fois les moldus et les sorciers, et que grâce à la magie nous sommes en mesure de soigner les sorciers atteints de ces maladies, contrairement aux moldus dont la science peine encore à éradiquer ces maux. Je parle ici d’afflictions telles que la leucémie, le SIDA, d’autres maladies sexuellement transmissibles, ou encore le cancer….Oui ?

Ella Schwartz venait de lever la main alors que les autres prenaient encore en note la fin de sa phrase. Evidemment Arsène s’y attendait dès l’instant où il avait mentionné les moldus. Cette fille se plaisait à les rabaisser dès que l’occasion se présentait et même si elle lui avait récemment promis de se calmer à ce sujet, il n’y avait pas cru. En revanche, qu’est-ce qu’elle avait un joli cul !

Monsieur ? Quand vous parlez de maladies sexuellement transmissibles, vous parlez évidemment du cas où un ou une moldue le transmet à une ou un sorcier ? Les membres de la communauté magique n’avaient pas ce genre de problèmes quand…

Figurez vous que les sorciers ont aussi leur lot de soucis en ce qui concerne leurs rapports avec le sexe opposé (ou non) et que contrairement à la pensée véhiculée par les soi-disant sangs-purs, la source des problèmes physiques ne vient pas du métissage. Bien au contraire d’ailleurs, le fait de brasser la plus grande diversité de gènes permet d’obtenir des personnes généralement plus résistantes aux divers virus que l’on peut rencontrer.

Son professeur l’avait interrompu dès qu’il avait compris où elle voulait venir. Le né-moldu ne supportait pas ce genre de pensée complètement arriérée et résultant souvent d’une xénophobie latente ou affichée, d’où sa réponse un peu cassante à l’encontre d’une élève dont la pensée avait probablement été formatée par son éducation dans une famille ancienne de sorciers ayant sûrement oublié à un moment qu’ils avaient quelque part des ancêtres moldus. Ce n’était pas sa faute si elle était née où il ne fallait pas. Il remédierait à cela lors de ses heures de soutien, auxquelles il avait hâte d’être afin de pouvoir opérer son charme sur la sublime créature.


Je peux donc vous assurer
, poursuivit-il en voyant la moue peu convaincue de Mlle Schwartz que sang-purs, comme sang-mêlés, comme né-moldus ont autant de chances d’être atteints de MST. Mais là n’est pas la question de ce cours. Nous allons concentrer notre étude de cette heure sur l’ablation ou le traitement d’un cancer magiquement.

D’un geste de son poignet, il fit apparaître sur le tableau derrière lui le schéma complet d’une cellule de tissu humain, sans quitter pour autant quitter des yeux celle qui semblait détester autant les moldus que certains des partisans du Seigneur des Ténèbres. Les paroles de Thadeus lui revinrent à l’esprit et il se demanda si Ella était de ceux qui seraient du côté du Lord lors de la guerre à venir.

« Si c’est le cas elle peut toujours courir pour que je lui courre après autrement que pour la mettre derrière les barreaux, sinon, elle est à moi. » Se dit-il avec une pointe d’amertume et commença sa leçon.

Le schéma n’est là que pour le rappel, mais vous êtes bien entendu sensé maîtriser la composition d’une cellule humaine. Ici vous avez une cellule typique de peau humaine, et comme vous le savez elle se reproduit par division.


Son regard vagabonda parmi les filles de la classe en observant l’effet que produisait le mot « reproduit » chez elles lorsqu’il le prononçait. Il ne fut pas déçu : certaines croisaient les jambes, serraient les cuisses, inspiraient profondément par le nez ou encore levaient furtivement le regard vers lui. Une rouquine au premier rang s’humecta même les lèvres.

« Deryn Cadell, assez jolie malgré ses quelques taches de rousseur, membre de l’Ordre donc rien à craindre en ce qui concerne sa loyauté, rencart d’un soir potentiel lorsqu’elle sera plus mature. » Pensa-t-il machinalement.

L’image sur le tableau bougeait et était parvenu à une phase cruciale de la division cellulaire, celle où les filaments d’ADN se multipliaient. D’un mouvement de baguette il mit l’évolution en pause et effectua un zoom sur un segment de code génétique.


Vous pouvez voir ici la séquence déterminant en gros la manière dont les cellules vont se multiplier et en quelles quantités, notamment ce petit segment là (nouveau zoom), qui détermine pour quelle raison. Pour faire simple, lorsqu’une cellule meurt sa voisine en créée une autre pour remplacer. Un léger excès donne un peu de peau morte qui part lorsque l’on prend une douche par exemple.

« Monica Hargreave, superbes yeux, joli corps, dents un peu trop en avant, influençable mais pas bête au point de rejoindre les mangemorts, une gentille fille, pas intéressé pour ma part mais elle, m’imagine nu et ruisselant d’eau chaude. »


En revanche lorsque la production de nouvelles cellules est trop importante, et que les cellules se multiplient plus vite qu’elles ne meurent, nous pouvons observer la formation d’une tumeur. Sur la peau, cela ressemble au début à un grain de beauté mais prend rapidement l’allure d’un champignon poussant sur le tronc d’un arbre.

« Valery Zistens, trop de grains de beauté sur les joues et l’un d’entre eux a même deux poils noirs qui en sortent, incroyablement vive d’esprit et un de ses parents est moldu, aucune chance qu’elle soit de Son bord, en revanche je sais quelle est de l’autre bord, je ne risque donc rien de sa part. Ouf… »


Les moldus eux traitent la tumeur lorsqu’ils la détectent par plusieurs procédés et si la chimiothérapie et la radiothérapie ne donnent pas de résultats ils procèdent à une ablation de la zone cancérigène afin d’empêcher la propagation des cellules dont le code génétique a muté et dérègle la régénération des tissus. Nos médicomages chercheurs ont repris le principe il y a quelques dizaines d’années et l’ont perfectionné grâce aux potions qui remplacent les produits chimiques et les rayons radioactifs, ainsi que grâce à quelques sorts de découpe très perfectionnés.


Un petit Quoi ? surpris provenant de l’impertinente qui avait osé l’interrompre en début de cours, lui fit croiser le regard surpris mêlé de reproche d’Ella.

« Ella Schwartz, sang-pur, anti-moldu, superbe créature me faisant des avances pendant ses cours de soutien, dont elle a malheureusement cruellement besoin. Elle cumule deux défauts, celui d’être franchement trop pro-sorciers-nés-de-sorciers, et de ne pas être suffisamment intelligente pour comprendre mon cours, déjà trop vulgarisé à mon avis. Espérons qu’elle ne soit pas séduite par la vision Voldemortienne du monde car franchement je la séduirais bien. »

Mon collègue M. Wyrd vous enseignera dans son cours la préparation de la potion soignant les cancers qui ne sont pas encore trop étendus, je me charge donc de vous apprendre comment séparer les cellules malades des cellules saines au moyen d’un sortilège requérant la plus grande dextérité dans la situation où la tumeur serait déjà trop grande pour être guérie au moyen d’onguents.

« Lucy Ann Donovan, à voir comme elle se frotte la paume du bout des doigts, elle m’enduirait bien d’onguents de massage. Pas franchement mon type, et quant à son allégeance, aucune idée, pas moyen de savoir ce qu’elle pense celle-là. »

Une main s’élevait parmi ses élèves. Fine, aux longs doigts, un joli teint de peau, Arsène l’avait tenue lors d’une danse au gala et savait à qui elle appartenait avant même de regarder le visage qui n’avait rien d’extraordinaire en dessous.

« Faith Baxter, jeune femme à la physionomie banale, mais dont le maintien et l’attitude réservée lui donnent un charme et une aura de mystère qui donnent envie de la connaître mieux. Elle a même refusé mes avances en me faisant remarquer que mon excès de confiance était vexant et le fait que toute conquête n’est pas acquise. Père moldu, mère moldue décédée, brillante élève, m’a rendu un devoir sur la création de sérums à base de sang de créatures magiques excellent, aucune possibilité quelle sympathise avec la cause de Voldemort, et au vu de son caractère fort, je parierais sur une alliée de choix et pourquoi pas un futur membre de l’Ordre. »


Qu’y a-t-il Mademoiselle Baxter ?

Dans le cas d’une tumeur particulièrement développée, l’ablation immédiate ne donnerait-elle pas lieu à des complications indésirables ? On ne pourrait pas se permettre de retirer magiquement un morceau du corps de quelqu’un si ce morceau était d’une taille considérable…

Ravi qu’on lui pose la question, Mister Vawdrey lui répondit avec un de ses sourires ravageurs, au détriment de la jalousie qu’il causerait sûrement chez les autres demoiselles de sa classe :

Bien entendu, c’est très juste d’avoir soulevé cet épineux problème. En effet nous ne pouvons pas enlever une tumeur du cerveau de la taille d’un Gallion sans causer des dommages irréparables aux facultés du patient. C’est là que les moldus sont tristement désavantagés par rapport à nous. Ils sont en effet obligés de se débarrasser de l’intégralité des cellules malades afin que les cellules non-mutées autour de la tumeur se reproduisent normalement et comblent le vide. Evidemment cela laisse parfois de trop grosses plaies à cicatriser et pose encore de sérieux problèmes aux médecins traitant ce genre de cas.

« Je me demande si c’est de ça qu’est morte la mère de Faith, cela expliquerait sa connaissance du sujet. En tout cas ça fait plaisir de l’entendre participer, jusqu’au gala du ministère je n’avais jamais entendu sa voix, assez jolie d’ailleurs… »

Nous avons le merveilleux avantage de pouvoir soigner grâce à la potion mentionnée précédemment un certain nombre de cellules au moins. Il suffit donc avec le sortilège dont vous apprendrez la formule en temps et en heure de vous débarrasser de l’excédent de cellules malades, et ensuite avec l’onguent de guérir celles qui sont à leur place mais produisent cet excédent.

« Je ne comprends toujours pas pourquoi elle m’a rejeté au profit de Timmy. Je n’ai rien dit de grossier et je ne vois pas ce qui l’a vexée. Je me demande bien ce qu’elle peut voir en Tim qu’elle ne voit pas chez moi. Des défauts peut-être ? Il paraît que la perfection fait peur… »

C’est là que ça devient délicat, car il faut savoir exactement quelle quantité de cellules sont en trop, combien de cellules on peut soigner sur le reste en fonction de la quantité de potion à disposition, ce que vous verrez avec le Professeur Wyrd , et couper le nombre exact de cellules malades qui sont en excédent ou qui ne pourront pas être guéries par l’onguent.

« Il n’empêche que je suis curieux de voir ce qui se passerait si je continuais de lui faire des avances, si je lui montrais que j’ai de l’intérêt pour elle autre que l’attrait physique, que je l’invitais à boire un café par exemple pour me faire pardonner de ma conduite… »

Il vous faudra donc avant de commencer l’opération de retirer l’excès de tumeur, le déterminer grâce au sortilège « Excedentis Revelio » en insistant bien sur le « den » et le « vé »… répetez !


La classe s’exécuta dans un joli concert en canon à 14 voix.

« …et comme ça elle se rend compte que je ne suis pas forcément un goujat et je pourrais découvrir ce qui se cache sous ce minois si sérieux, et peut-être même sous ses vêtements. »


Parfait ! Une fois ce sort lancé sur la zone à opérer, les cellules que vous devez séparer du reste du corps se teindront de la couleur qui vous convient le mieux. Certains voient un vert malsain, d’autres un noir proche de la couleur d’un sang gangrené, enfin là n’est pas la question, elles seront clairement visibles en combinant un sortilège de loupe.

« Mademoiselle Faith, accepteriez-vous que je vous invite à aller boire un breuvage de votre choix dans un lieu à votre convenance pour me faire pardonner de vous avoir offusquée ? »

Méticuleusement, il vous faudra ensuite racler les cellules mises en valeur par le sortilège du Révélio avec un autre enchantement : « Excarnum ! » Répétez…


Encore une fois les élèves prononcèrent la formule. Jetant un œil à sa montre, Ars’ vit qu’il lui restait guère plus d’une minute avant la fin du cours.

Excellent ! Une fois tout cela accompli, vous enduisez la plaie de potion et vous le faites toutes les 24h jusqu’à ce que le reste des cellules ait guéri. Pour la semaine prochaine je veux que vous pratiquiez ces formules car nous travaillerons sur des animaux. N’oubliez pas de récupérer votre devoir de la semaine précédente en sortant.

La sonnerie retentit et les élèves rangèrent leurs parchemins et leurs plumes et sortirent en file indienne de la salle en consultant leurs copies. Certains semblaient déçus tandis que d’autres soupiraient de soulagement ou souriaient en voyant l’appréciation de leur professeur. Ce dernier se dit qu’il savait ce qu’il allait devoir revoir avec Ella en cours de soutien en voyant la mine déconfite de celle-ci. Faith fut parmi les dernières à sortir.

Mademoiselle Baxter un instant je vous prie.

« Vous aviez raison au gala, aucune conquête n’est acquise et je voudrais vous séduire en bonne et due forme, en commençant par vous inviter à dîner un soir prochainement. »

Tous les élèves étaient sortis et il ne restait dans la salle que Faith face à Arsène, les deux se regardant droit dans les yeux sans ciller.

« Que diriez-vous d’un dîner ce soir pour excuser ma conduite au gala ? »


Professeur ?

Je tenais à vous dire que le devoir que vous m’avez rendu était vraiment excellent et que votre participation en cours fut des plus appréciable. Continuez ainsi.


Avec un léger sourire elle le remercia et fila à son prochain cours.

« Et merde ».

Furieux contre lui-même d’avoir eu un instant de faiblesse comme il en avait en primaire quand il demandait pour la première fois aux filles des classes supérieures s’il pouvait leur faire un bisou, il rangea ses affaires et se promit que la prochaine fois il ne se laisserait pas démonter, foi de séducteur !



4460 mots.
Revenir en haut Aller en bas
  • Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Thème 6 : One day as I, Me, Myself [Mis]   Thème 6 : One day as I, Me, Myself [Mis] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Miroir du Riséd :: Hors-Jeu :: Archives :: Marathon des fanfics-