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 Prise de bec [libre]
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MessageSujet: Prise de bec [libre]   Prise de bec [libre] EmptyJeu 23 Juil - 11:16:49

"C'est un scandale!"

La voix résonna sur toute la hauteur des escaliers, qui semblèrent d'ailleurs eux-même se figer l'espace d'une demi-seconde, comme dérangés dans leur éternelle valse entre les étages.
Un tantinet aiguë, légèrement cassée, la voix avait peut-être crié un peu fort, mais il y avait de quoi.

Là, tout en bas, un fantôme au chapeau démesuré, astiquait furieusement ses petites lunettes fantômes, en jetant un regard noir et myope au tableau qui lui faisait face. Le tableau d'ailleurs semblait lui rendre le même genre de regard, et paraissait tendu à en faire craquer sa toile.

"Parfaitement monsieur! Et je maintiens mes propos! Et je défie quiconque de prouver le contraire!" Continua le tableau.

Rupert remis ses lunettes en place, et son rictus meurtrier aurait probablement fait fondre la gouache du tableau s'il avait été plus matériel.

"Vous semblez croire que parce que vous êtes plus cultivé que moi, cela vous donne forcément raison, mais croyez-moi, ça ne se passera pas comme ça mon petit père!"

"Cessez de geindre Ollivanders! Vous en devenez ridicule. Personne ici ne vous porte plus de crédit qu'ils n'en porte aux propos absurdes de Peeves. Et vous croyez pouvoir m'apprendre l'histoire? Laissez-moi rire mon vieux!"

Rupert commençait à en avoir ras-le-haut de forme de ces réflexions sur sa maturité. Qu'on arrête de le prendre pour un écervelé, par Merlin! Il reconnaissait que dans ses jeunes années il n'avait pas brillé par sa débrouillardise, mais sa vie d'adulte avait plutôt bien réussie...
Enfin sans compter le fait qu'il était mort avant l'âge.
Sa patience atteignant ses limites -très courtes il fallait bien l'avouer-, Rupert n'eut d'autre solution que de commencer à devenir grossier.


"Il suffit bredouillante barrique barbante et bariolée, vos babillages de babouins ne sont que billevesées! Et je me ferais un plaisir de vous le prouver!"

Le tableau paru choqué, mais retrouva bien vite sa voix, et pris quelques teintes de rouge.

"Comment osez-vous! Si je n'étais pas un tableau, je vous aurais corrigé comme l'enfant que vous êtes!"

Et Rupert de surenchérir.

"Et moi si je n'étais pas un fantôme je vous aurais maltraité comme le vieil ignare insolent que serez toujours!"

La querelle commençait à s'envenimer et Rupert à s'agiter. Il ne faisait d'ailleurs plus vraiment attention et ses pieds avaient quitté le sol, il planait pour le moment à quelques centimètres dans le vide, prêt à sauter sur le tableau si jamais ils devaient en venir aux mains. Oubliant bien sûr complètement qu'il était immatériel et par conséquent impalpable.
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MessageSujet: Re: Prise de bec [libre]   Prise de bec [libre] EmptyJeu 23 Juil - 14:42:37

[Je me suis permis, si ça dérange, me dire et je suprimerai ^^]

L’adolescent n’était pas un pro avec les couloirs, et encore moins avec les escaliers. Sans doute fut-il là la raison qui lui permit de s’égarer par inadvertance, ne sachant plus où exactement il pouvait bien se trouver. Il avait certes l’habitude, et même si cela faisait cinq longues années qu’il traînait dans ce château, il le trouvait toujours aussi immense, toujours aussi effrayant. Ce fut ainsi, comptant rejoindre les sous-sols pour retrouver le confort de son dortoir, de son lit, dans le but de ne plus en sortir du week-end… non, de la semaine. Après avoir passé la dernière journée et dernière nuit à l’infirmerie… Son corps lui paraissait toujours aussi endolori, ses muscles ayant été particulièrement maltraité semblait refuser de lui obéir. Pourquoi l’infirmerie? Et bien, suite au dernier cours de vol, il n’avait pu en faire autrement. Particulièrement maladroit sur un balai, le pauvre blaireau en avait vu de toutes les couleurs en s’écrasant lamentablement au sol, après une chute vertigineuse en compagnie de son balai de malheur, d’une hauteur de près d’une trentaine de mètres. En bref, il l’avait payé cher.

Ce fut donc dans cet état d’esprit, de flagrante fatigue, de corps endolorit qu’il se traina péniblement et tant bien que mal vers les étages inférieures. Mais la quiétude des lieux ne pouvait bien évidemment pas rester, n’est-ce pas? Une voix stridente aux oreilles fatiguées du garçon résonna en échos agressif dans tout le château. Par Merlin, quel idiot pouvait manquer de tant de sensibilité envers le mal aimé tel que lui. Le garçon ne pu évidemment s’empêcher de sursauter lamentablement, échappant son sac aux couleurs de sa maison par la même occasion. Jurant, le pouffy attrapa la bandoulière qu’il fit de nouveau glisser sur son épaule gauche avant de poursuivre son chemin, ne se doutant pas le moindre du monde qu’en fait, le pseudo cri de la mort provenait justement de l’endroit où il se dirigeait, fort malheureusement pour lui, d’ailleurs.

Le jeune homme pu enfin atteindre le rez-de-chaussée. Semblait-il que les escaliers furent de son avis, pour une fois, ne lui jouant aucun mauvais tour, le laissant aller comme si de rien n’était. Et il leur en fut franchement reconnaissant. Les fantômes et les tableaux ne devraient pas cohabiter le même château. Cela ne faisait jamais bon ménage. Shuro ne pu que les observer, quelques instants, ne comprenant évidemment pas qu’elle était la cause de toute cette agitation si soudaine. D’ordinaire, le rez-de-chaussée était plutôt paisible, sauf bien sûr lorsqu’il avait le malheur de croiser un serpentard qui remontait des cachots. Sinon, tout allait toujours très bien. D’ailleurs, il ne les détestait pas tant, ces serpents. Ils n’avaient jamais vraiment cherché à l’embêter. C’était à croire qu’ils avaient fait un genre de pacte. Shuro demeurait à sa place et les vils le laissaient tranquilles. C’était sans doute beaucoup mieux comme ça, le garçon ne sachant pas spécialement se défendre de toute façon.

À les écouter, s’ils avaient été vivants, certainement qu’ils auraient finit par s’entretuer. Soupirant, le Blaireau s’avança d’un pas fort discret mais bien décidé. Voyons, il n’y avait pas de raison! En fait, il faisait cela surtout pour retrouver un peu le silence de ce couloir, disons. C’était beaucoup plus pour le satisfaire lui que s’occuper des problèmes d’un mort et d’un tableau. Toutefois, il était curieux.


« Hooo, s’il vous plait, messieurs… ce… ce n’est pas comme ça qu’on rège un problème, n’est-ce pas? Pas vrai? Vous… vous êtes assez vieux pour savoir ça, non? »

Évidemment que l’adolescent n’allait pas s’adresser à eux sur un ton autoritaire. Il était bien trop mal dans sa peau pour en faire autant, et encore moins pour leur donner des ordres. C’était plutôt sur un ton gêné qu’il semblait leur supplier d’arrêter parce qu’il en avait marre, voilà tout. Et même si ça ne le regardait pas, au fond, il s’en moquait. Juste un peu de silence, c’était tout. Rien de plus. Bien malheureusement, le garçon n’avait jamais été des plus doués, toutefois, pour régler des conflits. La preuve, avec son père, il ne s’en était jamais sortit, et il avait finit presque noyer dans une bassine, pensé mort par tous et chacun. Quel misère…
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MessageSujet: Re: Prise de bec [libre]   Prise de bec [libre] EmptyJeu 23 Juil - 20:29:24

    [Idem que pour Mr le Pouffy]

    Joana était tranquillement installée sur son lit, allongée sur le ventre, à feuilleter un livre de magie noire de niveau université, qu’elle avait acheté dans l’idée de prendre un peu d’avance. Ses colocataires n’étaient pas là ; et c’était pour cela qu’elle pouvait profiter du calme. Mais celui-ci ne fût malheureusement pas de longue durée. Quelques gloussements précédèrent l’entrée d’un groupe de filles dans le dortoir. Joana posa son livre et poussa un soupir exaspéré. Elles s’étaient toutes jetées sur le lit de leur copine, prouvant qu’elles comptaient s’éterniser dans la chambre. L’irlandaise s’empara de son écharpe et jeta sa cape sur ses épaules avant de quitter la pièce. Elle se doutait que l’ambiance ne vaudrait guère mieux dans la salle commune. A vrai dire, il faisait bien plus calme. Mais il y avait encore trop de monde. Quelques élèves jouaient aux échecs, d’autres lisaient dans le fauteuil. Et même son fauteuil fétiche au bord du feu était occupé.

    Elle se glissa donc jusqu’à la sortie et disparût dans les cachots. Elle traversa les couloirs de son pas feutré et rapide. Une idée lui traversa l’esprit. Elle avait décidé d’aller jusqu’à la forêt interdite, afin de dégourdir ses pattes félines. A la sortie des cachots, pourtant, dans le couloir sur lequel ils aboutissaient au rez-de-chaussée, la jeune femme fût arrêtée par de nouveaux hauts cris. Au lieu de gloussements féminins, c’étaient des voix masculines qui s’élevaient. Pas forcément d’êtres bien vivants pourtant, puisqu’il s’agissait d’un fantôme, un tableau… et un misérable Poufsouffle…. C’était au détour du couloir qu’elle était tombée sur cette scène qui, dans d’autres circonstances - et pour quelqu’un qui soit meilleur public que l’irlandaise vindicative -, aurait pu sembler cocasse.

    Etaient-ce ses anciennes habitudes de préfète qui ressurgissaient ? L’adolescente ne pût s’empêcher d’élever la voix à son tour. Elle n’avait même pas prêté attention à l’intervention du Poufsouffle pour essayer de calmer la dispute. Il fallait croire qu’il y avait une sorte de filtre oculaire sur la taie de ses yeux qui les rendaient invisible à son regard. Ou juste tellement indésirables que si elle ne les agressait pas d’emblée, elle les ignorait tout bonnement. Et ce n’était pas tant pour calmer la situation que pour ramener le silence qu’elle essayait désespérément de retrouver qu’elle agit de la sorte.


    - Et surtout, si vous n’arrêtez pas, j’appelle Messire le Baron Sanglant ! Intervint alors Joana.

    Elle avait déjà eût affaire à des histoires de fantôme ; et elle était au courant que la plupart d’entre eux craignaient le fantôme des Serpentard. Comme quoi, ne pût-elle s’empêcher de penser avec un sourire intérieur. Même dans l’au-delà, on continuait à craindre les héritiers de Salazar. Par contre, est-ce que cela aurait le moindre effet sur le tableau ? Il n'était pas certain que c'était cela qui allait les calmer dans le fond. Mais elle tentait le tout pour le tout.

    Puis soudain, le filtre sembla s’évaporer et elle constata l’existence d’un individu, humain et bien vivant pour sa part, sur les lieux.


    - Et toi, qu’est-ce que tu fais là ?!
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