En entrant dans la classe de divination, les élèves se demandèrent s’ils ne s’étaient pas trompés d’endroit, car la pièce était comme transformée : de lourds rideaux violets occultaient complètement les fenêtres : plus aucune lumière naturelle ne filtrait, seules les nombreuses bougies réparties sur quelques guéridons procuraient une lumière chiche et tamisée ; l’arrivée des étudiants provoquait des courants d’air qui faisaient danser les flammes et créaient une multitude d’ombres dansantes sur les murs, presque animées d’une vie propre.

Les habituelles tables rondes avaient disparu, seul le rocking chair du professeur était resté au même endroit, immobile pour l’instant ; à la place du mobilier, un nombre incalculable de coussins de toutes tailles, couleurs et épaisseurs jonchaient le sol sur plusieurs épaisseurs, créant ainsi une sorte de très confortable matelas où chacun pourrait se créer sa place.

Des bâtons d’encens brûlaient ça et là, faisant flotter une agréable odeur à la fois fraîche et relaxante, ce qui tranchait étonnamment avec l’atmosphère normalement lourde et chargée qui régnait dans ce lieu. Quelques petites vasques étaient remplies d’un liquide odorant assez huileux, à la surface duquel flottaient des pétales de fleurs fraîchement cueillies.

Une musique calme provenait d’un vieux phonographe animé magiquement, faisant flotter dans l’air les mesures d’un quatuor à corde jouant lentement des airs apaisants.

- Bonjour mes enfants ! Je vous demande de laisser vos chaussures à l’entrée, ensuite installez-vous où bon vous semble ! Vous n’aurez besoin d’aucun matériel, laissez également vos cartables près de vos chaussures.

Sibylle, à cet instant, ressemblait à la petite fille qu’elle avait du être il y a longtemps tellement elle était guillerette et visiblement satisfaite de l’effet de surprise que son installation provoquait chez ses élèves. Elle passait d’un adolescent à l’autre, résistant difficilement à l’envie de les pousser pour qu’ils s’installent plus vite et ainsi commencer immédiatement sa leçon. Une fois que tous furent couchés sur les coussins, elle entama le cours :

- Pas besoin de troisième œil pour constater que j’ai procédé à quelques changements dans l’aménagement de la classe, dit-elle avec un grand sourire. Notre cours d’aujourd’hui sera très particulier et sortira de l’ordinaire ; vous n’acquérrez pas de nouvelles connaissances théoriques sur les art divinatoires, mais vous aurez l’occasion de laisser s’entrouvrir votre troisième œil. Cela demande bien évidemment des années de pratique et d’expérience pour atteindre un niveau tel que le mien, mais l’initiation d’aujourd’hui pourrait vous mettre sur la piste… sauf bien entendu les pitoyables primates pédants et obtus qui n’auraient aucun don ou motivation pour les choses de l’avenir. Ceux-là s’ennuieront pendant ce cours.
Et, d’une voix un peu plus grinçante, elle termina son discours introductif,
Vous constaterez également que vous n’aurez aucun besoin d’une quelconque drogue ou hallucinogène dans mes cours.

Trelawney s’installa confortablement dans son rocking chair et commença à se balancer ; le grincement régulier des patins de bois se mêla à la musique, presque en rythme. Prenant une grande inspiration, elle commença à donner ses instructions d’une voix qu’elle voulait chaude, mais qui donnait encore plus d’inquiétude sur son état mental…

- Fermez les yeux, et détendez-vous. Essayez de vider votre esprit de tous vos tracas quotidiens, de vos préoccupations, des devoirs en retard que vous devez encore rédiger. Laissez-vous envahir par cette atmosphère sereine et relaxante, concentrez-vous sur vos paupières, et essayez de discerner les images qui vont vous parvenir, envoyées par votre troisième œil.

Elle répéta cette phrase plusieurs fois, mais de plus en plus lentement et en baissant graduellement le volume de sa voix, afin de mettre ses élèves dans les meilleures conditions possibles pour recevoir les messages du futur…

HP : Merci de lire les règles de ce cours spécial ; à vous de poster votre entrée et votre mise en condition ; n’oubliez pas de me MP un chiffre entre 1 et 5, bon jeu !

La première partie de la journée s'était passée au milieu des différentes substances nécessaires à faire des potions. La divination allait faire changer d'air Elise. Aussi étrange soit-elle, cette matière était intéressante. L'arithmancie était le côté carré de la vision de l'avenir tandis que la divination était un art plus abstrait. On n'avait tout de même pas besoin d'être possédé par Pablo Picasso pour le comprendre. D'ailleurs, notre futur se briserait d'un coup si on pouvait être possédé par lui.

Autant les cours de potions se passaient plutôt bas dans le château, autant il fallait prendre de l'altitude (et un peu d'élévation d'esprit) pour arriver à la salle qui nous permettrait de voir notre futur, ou pas grand chose si on n'avait pas de troisième oeil comme disait Trelawney.
Elisabeth voyait presque le bout du tunnel (et sa mort qui s'approcherait à grands pas si la prof ne se décidait pas à mettre sa salle quelques étages plus bas). Elle arrivait enfin au septième étage, les mollets en feu, ses poumons complètement comprimés dans sa cage thoracique.

Elle était la première à arriver en salle. Il y en avait peut-être qui étaient morts en montant les escaliers... La pièce était résolument sombre. Une odeur étouffante d'encens embaumait l'air. Si elle ne mourrait pas à cause des potions, de l'exercice physique intense fait aujourd'hui, ça serait surement le manque d'oxygène qui se chargerait de l'achever.

"- Bonjour madame dit la jeune chinoise poliment.
- Bonjour mes enfants ! Je vous demande de laisser vos chaussures à l’entrée, ensuite installez-vous où bon vous semble ! Vous n’aurez besoin d’aucun matériel, laissez également vos cartables près de vos chaussures." disait la prof. En bonne élève disciplinée, elle s'exécuta.

*J'espère que les autres n'ont pas les pieds qui puent. Je vais vraiment tomber dans le coma si ça arrive >__<'*

Sybille démarra son speech introducteur. Tout cela lui semblait de plus en plus confus. Qu'allaient-ils faire pendant ce cours ? Les dernières paroles de la prof arracha un rictus à la demoiselle, qu'elle changea rapidement en un sourire agréable. Mieux valait éviter de rire, ça serait très mal venu. De quoi avoir des problèmes, surtout avec l'article de la gazette qui était paru...

La petite asiatique se cala près de la fenêtre. Si son troisième oeil ne recevait pas d'ondes, elle recevrait au moins un peu d'air...

Plantée devant l’escalier principal du hall, Fabula attendait. D’ailleurs les élèves qui passaient autour d’elle pour se rendre à leur cours après un déjeuner bien mérité avaient fini par comprendre qu’elle n’avait pas l’intention de bouger dans l’immédiat, et la contournaient de plus ou mois bonne grâce. Mais qu’attendait la Serdaigle au juste, au pied du grand escalier de marbre ? Quelqu’un ? – De sa part, c’était peu probable. Quelque chose alors ? – Une réminiscence, une apparition, une révélation… Rien de tout cela, en vérité Fabula n’attendait qu’une chose : la motivation. La motivation d’escalader tout le château jusqu’à la plus haute pièce de la plus haute tour (ou presque). Fournir un tel effort physique juste après avoir mangé était non seulement très mauvais pour la santé, mais aussi – et surtout – très fatiguant. Aussi Fabula avait-elle besoin de toute la motivation et de toute la volonté dont elle était capable. Une fois toutes ses forces rassemblées, et l’heure avançant (comme ce topic par ailleurs), la Serdaigle entama sa longue et pénible montée.

Quelques mois minutes plus tard cependant, elle dût faire face à une nouvelle difficulté : son sens de l’orientation. Certes, elle maîtrisait depuis la rentrée les parcours menant aux endroits stratégiques, mais le reste du château n’était pour elle qu’un dédale obscur et confus où elle évitait de s’aventurer sans fil d’Ariane ou miettes de pain. Un malheur n’arrivant jamais seul, elle ne tarda pas à repérer au détour d’un couloir la chevelure blonde tant détestée, accompagnée de quelques autres Serpentard, dont l’un semblait être Isaac. Sa première intention fût de bifurquer dès que l’occasion lui en serait présentée, mais appartenant à la maison de Serdaigle, ces êtres en tout points supérieurs aux autres, Fabula s’aperçût bien vite qu’elle avait la possibilité de tirer parti de cette situation pourtant doublement désavantageuse : ils seraient ses miettes de pain (ou son fil d’Ariane, si vous préférez). Elle savait que les garçons avaient cours comme elle de Divination, aussi les suivit-elle – en maintenant toutefois une distance de sécurité raisonnable – jusqu’à la petite trappe qui symbolisait son point d’arrivée, et patienta quelques instants avant de s’y engouffrer à son tour.

Certes, la nouvelle disposition de la salle de classe était pour le moins surprenante, mais il en fallait plus pour déstabiliser Fabula qui se contenta à la vue des coussins, de l’encens et des vasques d’une simple moue dubitative. Avec Trelawney, on n’était plus vraiment à cela près. Tout en se déchaussant (laissant ainsi apparaître des chaussettes neuves, propres et blanches, ne vous déplaise), elle jeta un coup d’œil rapide sur les quelques élèves déjà présents qu’elle pouvait voir émerger de l’océan de coussins. Isaac et l’autre s’étaient regroupés dans un coin où les coussins étaient sans dessus ni dessous, Page et Revan papotaient dans un autre, et Calypso semblait avoir entamé une sieste digestive non loin d’une autre Serdaigle de 1ère année. Se dirigeant donc du côté des bleus et bronze, Fabula passa discrètement près de Calypso (parce que respecter le sommeil des autres c’est important) et s’installa un peu à l’écart, près d’une fenêtre voilée. Même s’il n’y filtrait ni air ni lumière, elle se sentait psychologiquement mieux ici – l’habitude sans doute.

Le cours commença ; Trelawney leur parla en adoptant une voix d’outre-tombe dans le but de les mettre en condition sans doute, tactique qui donnait cependant plus envie à Fabula de lui balancer un coussin dans la tronche que de se relaxer pour partir à la recherche de son troisième œil. Elle ne ferma pas les yeux non plus, préférant rester sur ses gardes : avec Nathan qui les créait et Page qui les attirait, les ennuis n’étaient jamais loin. Et effectivement, quelques instants plus tard, le camp vert et argent lança sa première offensive. Fabula leva les yeux au ciel et poussa un soupir exaspéré face à tant de puérilité et d’ignorance. Tout le monde savait que les esprits ne portaient pas de chaussettes…

Jason sortait du cours de potion. Cours qu'il détéstait, car pour lui ça n'avait pas grand chose à voir avec le monde des sorciers. C'était comme suivre une recette de cuisine moldue en fait. Et comme le jeune Apples n'avait pas de bons souvenirs du monde moldu, il aurait voulu complètement l'oublier. Mais il n'avait pas le choix, les cours étaient obligatoires.

Il sortait donc du cours de potion, d'humeur plutôt mauvaise. Il sortit l'emploi du temps de son sac. Le cours suivant était un cours de divination. Encore un cours qu'il n'appréciait pas vraiment. Ca lui rappelait les charlatan moldus qui se faisaient passer pour des devins. En plus, il avait seulement quelques minutes pour aller d'un des endroits les plus bas du château (les cachots) à un des endroits les plus hauts (le septième étage). Ne connaissant encore aucun passage secret, il rangea en vitesse son emploi du temps dans le sac et courut vers le grand escalier. Arrivé au troisième étage, il ne sentait déjà plus ses jambes. Essouflé, en sueur, il monta les quatre derniers étages en marchant. Il arriva finallement au septième étage.

"Faudra vraiment que je pense à demander quelqu'un où se trouvent les passages secrets" pensa-t-il.

Il arriva devant la salle de divination. Avec surprise, il vit que les élèves déjà rentrés avaient laissés leurs chaussures et leur sac devant la porte. Il laissa donc ses affaires avec les autres et entra dans la salle en saluant le professeur. Il alla se poser dans un coin de la pièce et attendit le début du cours.

- Fermez les yeux, et détendez-vous. Essayez de vider votre esprit de tous vos tracas quotidiens, de vos préoccupations, des devoirs en retard que vous devez encore rédiger. Laissez-vous envahir par cette atmosphère sereine et relaxante, concentrez-vous sur vos paupières, et essayez de discerner les images qui vont vous parvenir, envoyées par votre troisième œil.

Facile à dire ça... Il fit de son mieux, mais n'était pas réellement concentré. Il fit au moins semblant, espérant tromper le professeur Trelawney. Et, à force de faire semblant, il s'aperçut qu'il avait réellement vidé son esprit quelques secondes. Il recommança, plus longtemps cette fois.

[bande de malades, vous avez tous posté comme des oufs sur ces fichues chaussettes J'essaye de reprendre dans l'ordre, navrée s'il y a un couac ou deux]

Le troupeau de Serpentards ne tarda pas à arriver, et, tout comme les Lions s'étaient rejoints en petit groupe, les Vipères tinrent conseil de l'autre côté de la salle. La guerre des clans n'était pas toujours si visible en cours, mais le libre placement dans cette mer de coussins laissait aujourd'hui toute latitude à chacun pour créer de petits groupes par affinités. La scission entre verts et rouges n'avait pas tardé à se créer... Toutefois, l'un des disciples de Serpentard brisa les belles certitudes de Page et se dirigea vers elle, un sourire aux lèvres, avant de lui tendre quelque chose. Peu habituée à un tel comportement de la part d'un Vert et Argent -il avaient plus tendance à la railler, et elle le leur rendait bien- la deuxième année mit un instant pour détacher son regard du garçon et remarquer qu'il lui tendait une carte de chocogrenouille... Et pas n'importe laquelle ! Page la reconnut au premier coup d'oeil.

- Waw euh tu... Merci.

Eberluée, la rouquine regarda le jeune serpent s'éloigner, ayant du mal à réaliser qu'un Vert venait de lui donner gratuitement une carte rare... C'était louche, il y avait forcément quelque chose qui clochait... non ? La gamine retourna la carte en tous sens, mais elle semblait intacte. Après tout, pourquoi pas... Elle n'allait pas la jeter, n'est-ce pas ? Et quand Précieuse apprendrait qu'un de ses camarades de Maison avait donné à sa pire ennemie la carte qu'elle avait souillée, elle serait complètement hystérique : tous ses efforts pour être insupportables venaient d'être anéantis par ce jeune garçon. Page se promit de prêter plus attention au jeune métis à l'avenir.

Ce petit épisode préoccupa tant la gosse qu'elle ne remarqua pas vraiment les regards moqueurs du petit groupe de Serpentards. Cependant, elle ne put rater leur magnifique performance théâtrale et leur jeta un regard mauvais. La lionçonne poussa un soupir excédé. Ce qu'ils pouvaient être bêtes... Elle fit un effort pour ne pas réagir à leur provocation, mais Ange qui venait d'arriver en remit une couche, allant même jusqu'à asperger le petit groupe de lions avec son infâme parfum... Page n'eut pas le temps de se reculer suffisamment vite -elle ne s'attendait pas à une si vile attaque- et sentit le parfum la saisir à la gorge. Eurk ! La gosse toussa et regarda Ange chalouper vers le nid de vipères.

- Garce, elle perd rien pour attendre celle là...

Si la deuxième année avait cru un bref instant que ce cours allait pouvoir se transformer en bienheureuse sieste, ce début d'heure commençait à lui taper sur les nerfs.

L'innocente question d'Alix permit à Ange puis Morgan de renchérir. Page luttait pour se contrôler. Elle avait bien envie de se jeter dans la mêlée des verts, et de distribuer des bourre pif sans distinction. Mais il était à parier que cela ne plairait guère à l'enseignante... Page jeta un regard entendu à Revan et Bill et répondit suffisamment fort pour que ses détracteurs puissent l'entendre :

- Pffff, ils ont rien pigé, c'est des chaussettes répulsives anti-serpy... Ca marche pas mal je trouve, non ?

Avisant que les autres élèves avaient quant à eux commencé à suivre les directives de Trelawney, Page jugea qu'il était temps de reprendre le cours là où ces débiles de serpents l'avaient interrompue. Souhaitant bonne nuit à Revan et Bill, elle s'enfouit dans les coussins et tenta de se laisser aller, même si la tâche était bien moins aisée maintenant que les Verts l'avaient énervée. Se tournant et se retournant, elle chercha une position confortable, essayant de vider son esprit de toutes les petites contrariétés. Ce n'était pas chose facile maintenant qu'elle empestait le parfum de barbie miniature... Elle préférait même les encens de la femme aux châles, c'était dire... Néanmoins, la musique classique eut raison de ses dernières résistances. Elle aimait les mélodies jouées aux cordes, et cela la calmait en général. Trelawney avait bien choisi son fond sonore pour le coup.

Petit à petit, la jeune irlandaise glissa dans le pays des songes, même si ce n'était pas le but de la séance. La méditation devait se faire éveillé très certainement, mais la rouquine n'avait pas pu résister. Elle se sentit sombrer progressivement dans un repos réparateur. Des tâches de couleur commencèrent à danser devant ses yeux, se tordant et s'entremêlant pour finalement se fixer sur l'image de... ses chaussettes trouées. La fillette se voyait, en pyjama et chaussettes, dans les cachots. Mais que fichait-elle donc là ? Elle avait beau se concentrer, aucune raison ne lui parvenait... Les rêves sont toujours difficiles à expliquer rationnellement après tout. Tout ce qu'elle ressentait, c'était un fort sentiment de détermination. Elle devait être là, même si elle ne savait pas pourquoi. Armée de cette certitude, la gosse longea les murs de la salle de cours, qui lui paraissaient anormalement gris et... ondulants. Aucune lumière ne filtrait des soupiraux du cachot. Il devait être vraiment tard. Le coeur de la nuit certainement. Un bruit métallique attira son attention. Instinctivement, la deuxième année se cacha derrière un bureau. Les évènements s'accélérèrent, et elle se vit bondir de bureau en bureau, à couvert, les scènes étant entrecoupées, et finalement, elle atteignit l'estrade du professeur. Un sentiment de crainte l'étreignit lorsqu'elle posa le pied sur la marche de bois. Ce n'était pas le bureau de Slughorn. C'était encore celui de Rogue, elle le sentait.

Dans la salle de divination, la lionçonne gémit et se retourna, cherchant une présence, un bras, quelque chose à quoi se raccrocher pour se donner du courage. ses doigts s'enroulèrent autour du coude de Bill, sans qu'elle s'en rendre compte.

Mais déjà un fondu au noir l'avait transportée de l'autre côté du bureau. Sous lequel un élève était assis sur un tas de pièces d'or, les faisant tintent et couler entre ses doigts. Il se retourna vers la jeune préfète avec un sourire énigmatique, et Page reconnut Alec Dansange, un Lion avec qui elle avait disputé un match de quidditch il y avait quelques temps.
Bizarrement, la fillette était incapable de parler, mais les deux élèves se comprenaient par leur regard.

"Mais qu'est-ce que tu fais là ? C'est quoi tout cet argent ?"
"Ne t'inquiètes pas, tout va bien... Regarde, c'est bon !"

Horrifiée, la Rouge et Or vit son condisciple faire glisser les pièces dans sa bouche et commencer à les avaler tout rond.

"Mais c'est pas en chocolat, arrête !"

La lionçonne se précipita pour secouer le garçon, tandis que celui-ci commençait à s'étouffer.

"Holy shit, à l'aide, il s'étouffe !"

Désespérée, la fillette ne pouvait rien faire d'autre que de secouer le Lion pour lui faire cracher les pièces avant qu'il ne puisse plus respirer. Pauvre Bill, qui lui, tout en haut de la Tour de divination, était en train de se faire secouer les prunes par une préfète visiblement très inquiète...

Entendant toutes les remarques moqueuses des Serpents au sujet des chaussettes de Page, la Serdaigle était bien contente d’avoir ses préférées aux pieds. Aussi impeccables que le premier jour, ses belles petites socquettes roses pâles avec des papillons violets qui virevoltaient dans tous les sens étaient fièrement exhibées. Gigotant ses orteils bien au chaud dans lesdites chaussettes, Calypso s’enfonça encore plus profondément dans les coussins moelleux. Si les verts et argents ne faisaient pas un tel raffut, cela ferait un moment qu’elle aurait piqué du nez. La rouquine avait sommeil mais entre leurs plaisanteries qui ne faisaient rire qu’eux et le parfum entêtant qu’Ange avait aspergé sur les Gryffondors, cela devenait plus difficile de s’endormir. Se frottant le nez qui la picotait à cause des effluves qui arrivaient à parvenir jusqu’à elle, la bleue et bronze essaya de se concentrer sur se relaxer. Autant dire que ce n’est pas facile de se détendre sur commande ! Plus on voulait se relaxer, plus on était tendue ! Et dire qu’elle s’était presque endormie avant tout ça !

Soupirant, Calypso referma les yeux et compta les hippogriffes, espérant ainsi atteindre un état propice à la méditation. Elle était vraiment sceptique sur ça d’ailleurs. La rousse voulait bien croire que certains avaient le don de voir des choses, mais cela n’était certainement pas elle ! Tentant de faire le vide autour d’elle et d’ignorer les gloussements serpentesques, la Serdaigle attendit que des images daignent se montrer. Cependant, cela n’avait pas l’air de marcher. Des tas de pensées lui traversaient la tête comme son devoir de Soins aux Créatures Magiques ou la prochaine rencontre de quidditch, mais absolument rien qui pourrait se qualifier de divinatoire. La première année avait vraiment l’impression qu’elle n’arriverait jamais à faire cet exercice, alors autant essayer de récupérer ses heures de sommeil en retard ! Baillant une énième fois, la fillette se tourna sur le côté avec une main placé sous sa joue et, le murmure des voix autour d’elle la berçant involontairement, elle succomba à sa fatigue et son monde s’obscurcit.

Puis ça commença à changer... La petite Calypso était sur son balai en plein match contre les Serpentards sous le soleil brûlant de midi avec un stade rempli à bloc. C’était le dernier match de la saison qui déterminerait le vainqueur de la coupe ! La fillette virevoltait sans peur et sans reproche, n’ayant enfin plus besoin d’une potion pour éliminer sa peur de voler. Toute joyeuse, elle effectuait des tas de mouvements tous les plus dangereux les uns que les autres. Toutefois il semblait qu’elle avait changé de position. Bizarrement, elle n’était plus poursuiveuse mais attrapeuse... De toute manière, cela importait peu... Serdaigle menait largement au score et Orion venait de marquer triomphalement sous les clameurs du public, particulièrement de la part d’Hagrid qui s’agitait dans tous les sens. Le demi-géant était survolté de joie et piétinait les serpents en peluche qui étaient par terre. Criant comme un dément, il envoya à son coéquipier un message d’amour enflammé par des scroutts à pétards. Souriant dans son sommeil, Calypso murmura des félicitations à son préfet,

"Super Orion... t’es le meilleur..."

Le match avait repris et, bien qu’Orion leur avait permis de creuser l’écart, rien n’était gagné. Les Serpents étaient toujours capables d’une fourberie de dernière minute. Il fallait qu’elle attrape le vif d’or ! Finalement, après avoir tournoyé un moment, Calypso aperçut quelque chose. Cheveux au vent, la rouquine fonça dessus tel un aigle repérant sa proie. Cependant, sa cible était capricieuse et n’arrêtait pas de changer de direction tant et si bien qu’elle finit par quitter le terrain de quidditch. La Serdaigle commença alors à gémir un peu. Les lieux étaient beaucoup moins rassurants et complètement déserts. Elle était dans un endroit sinistre, un cimetière... Soudain, du coin de l’œil, elle aperçut l’objet de ses désirs et se relança à sa poursuite. Zigzaguant entre les tombes, manquant plusieurs fois de s’écraser contre une pierre tombale, la fillette ne perdait pas de vue son objectif. Petit à petit, elle gagnait du terrain... Plus que quelques centimètres... Et Calypso avait attrapé le baba au rhum ! Victoire pour Serdaigle !

Poussant un cri de joie, la rousse se réveilla alors brusquement et rougit alors profusément. Merlin, la honte... !

Isaac répondit à la plaisanterie de Nathan par un joyeux éclat de rire. Le blond ne s’était pas fait prier pour lui donner la réplique, et son idée était tout simplement géniale, puérile certes, mais tellement drôle. Page et ses chaussettes trouées en prirent pour leur grade. Une fois de plus, les hostilités étaient ouvertes entre les deux camps. C’était devenu une tradition à chaque début des cours. Une journée à Poudlard ne serait rien sans les amabilités quotidiennes qui s’échangeaient entre Serpentard et Gryffondor. L’équipe des verts fut bientôt complétées par Alix, Ange, et Morgan. Alix, alias la tapette, ressemblait à un malheureux jeté sur un champ de bataille. Il leur demanda bêtement quel était le problème des chaussettes de la préfète des rouges. Ne pouvait-il pas le constater par lui-même ? Isaac laissa couler sur lui un regard méprisant. Il ne se donna pas la peine de lui répondre. Les questions inutiles l’exaspéraient, surtout lorsqu’elles rompaient la complicité d’un jeu. Heureusement, Ange ajouta très vite sa touche personnelle en aspergeant Page la rouquine de parfum, puis en expliquant l’origine de la boutade. Le préfet ne se répartissait pas de son sourire enthousiaste. Les cours de divination favorisaient le chahut. Trelawney n’était pas d’une sévérité extrême. A moitié ivre, la tête perdue dans un nuage de parfums, elle parlait souvent pour elle-même, et ne relevait rien de ce qui se passait entre ses élèves. La salve de piques se poursuivit avec Momo qui s’en prit aussi à Revan. La petite brune avait en effet des chaussettes dépareillées. Cette histoire de chaussettes leur donnait un excellent prétexte. Comme toujours, les Gryffondor étaient incapable de présenter une tenue correcte.

- Ange tu es trop bonne…, dit-il d’une voix peu discrète à son amie. Mais tu sais pourtant bien qu’un parfum de qualité n’éradique la médiocrité. Il est des peaux sur lesquelles un produit de luxe se transforme instantanément en eau de toilette bas de gamme…

Il lança un regard emprunt de pitié à Page. La riposte des rouges était d’un intérêt limité. Il n’y avait pas de quoi armer une nouvelle série de traits. La classe retrouva son calme. Trelawney, les yeux à moitié fermés, leur envoyait de grands gestes pour leur rappeler l’objet de ce cours. Ils devaient méditer… Chouette alors ! Ses camarades s’enfonçaient dans les coussins, somnolaient, s’observaient en biais. Il n’avait aucune envie de dormir et ne croyait pas à toutes ces sottises divinatoires. Que faire alors ? Assis au milieu des corps allongés, par pur esprit de contradiction, Isaac cherchait une inspiration lumineuse. Rien ne venait. Ses partenaires feignaient de méditer, les autres s’endormaient et s’agitaient sans raison apparente. Le ver luisant à lunette leur avait-il lancé un sort ? Avait-il dissipé des drogues dans l’air ? Si ça se trouvait, les élèves entraient en zombification. Il les imagina soudain s’extirper de la terre meuble d’un cimetière, les yeux vides, la peau flétrie. Les visages, relookés version inferus, défilèrent dans sa tête. Seule Page ne lui semblait pas trop changée. Elle ressemblait à une pouilleuse, rien de très choquant. Et Fabula ? Non, il était impossible de faire de la Serdaigle une mort-vivante, elle y ressemblait déjà en vrai !
Le groupe d’élèves s’avançaient lentement vers lui en poussant des râles ridicules. Que ferait-il face à des inferi ? Bah, ce n’était pas compliqué, il suffisait de prendre un balai et de les attirer vers un morceau de choix. Hagrid ferait un déjeuner parfait pour ces bêtes là ! Ce serait une excellente manière de sauver sa peau tout en se débarrassant d’un demi-géant inutile dont le QI ne dépassait pas celui de ses verracrasse adorées. Bête comme il l’était, il ouvrirait tout guilleret la porte.
« Ooooh mais c’est la petite Page ! Comme c’est gentil d’être venue m’aider à nettoyer la cage de mes amis les verracrasse ! »
La pensée d’Hagrid était légitime. Qui d’autre que McHenry pouvait se complaire dans des activités aussi salissantes ? William Faith peut-être, et Revan avait l’air d’avoir quelques dispositions lorsqu’elle nouait son foulard de ménagère sur sa tête. Mais, pour le demi-géant, l’erreur serait grossière, fatale ! Page, animée d’une férocité bestiale se jetterait à la gorge du mastodonte qui, avec son ventre gigantesque ressemblerait à une sorte de gros baba au rhum bien juteux. Miam ! Quel carnage ce serait ! La rouquine cannibale l’éventrerait à main nue, suivie de toute la troupe, sauf de celle des Serpentard bien sûr. Nathan, Alix, Morgan et Ange seraient gardés pour le final. Le clan des rouge se retrouverait enfermé dans la cabane afin d’offrir de merveilleux spécimens pour les cours de Rogue.
« Comment lutter contre les inferi ? Exercez vos talents sur Page McHenry ! »
N’était-ce pas une façon bien plus ludique d’envisager un cours de défense contre les forces du mal ? Avec un sourire amusé, il lista tous les sorts qu’il serait très drôle d’utiliser sur la rouquine. Son corps rebondissait, se prenait des objets dans la tête, avançait et se prenait bêtement les pieds dans un trou, tout en poussant continuellement des cris d’abruti profond. L’imagination florissante, un peu cruelle je vous l’accorde, d’Isaac s’amusait beaucoup. Mais un cri victorieux troubla sa petite histoire. Calypso se réveillait manifestement d’un rêve qui la mettait dans tous ses états, et Page secouait Bill. Comme la Gryffondor avait l’air bouleversée et, surtout, au milieu d’un cauchemar, Isaac s’exclama d’une voix désespérée :

- Mais enfin il faut faire quelque chose ! Avez-vous entendu ce cri glorieux ? Le maaaal se propage, aidez ce pauvre enfant !

Puis il plongea sans délicatesse sur les coussins, à la recherche de la complicité du quatuor.

- Quelle grande catastrophe prévoyez-vous oracles ? Y a-t-il un moyen de nous guérir de la terrible malédiction qui s’abat sur nos têtes ?

Si Isaac était incapable de se concentrer, d’ouvrir son esprit aux mystères de l’avenir et des symboles, il avait la fantaisie facile. Elle le transportait au coeur des superstitions antiques.

Lorsqu’elle aperçut son frère se diriger vers elle, Fabula l’accueillit avec un grand sourire, tapotant les coussins à côté d’elle en signe d’invitation. Le visage enjoué du Poufsouffle amenait un peu de vie dans cette salle où les élèves semblaient sombrer les uns après les autres dans une espèce de léthargie subite. Par pur esprit de contradiction sans doute, ce ne fut pas le cas de Fabula. Les limbes dans lesquelles elle s’enfonçait lorsqu’un cours avait tendance à s’éterniser n’avaient pas de prise sur elle aujourd’hui, et son corps allongé se morfondait profondément. Pourtant ce n’était pas comme si elle ne croyait pas à la Divination – comme c’était pourtant le cas de la majeure partie de l’assemblée somnolente ici présente, qui elle se prêtait entièrement au jeu. Pour Fabula il n’y avait pas de hasard, tout ce qui arrivait s’apparentait plus à de la fatalité, il était donc normal qu’un art, une science soit capable d’étudier ces phénomènes. Mais si déjà habituellement la Divination était beaucoup plus aléatoire que l’Arithmancie, matière qui remportait sa préférence, là ç’en devenait carrément grotesque. Quoi, c’était en piquant un petit somme qu’ils allaient tout d’un coup avoir une révélation ?

Peu à peu le silence s’ancrait dans la pièce, et Fabula commençait à se sentir bien seule. Toute cette immobilité lui donnait envie de bondir, d’enfourcher son balai et de s’entrainer pour le prochain match de Quidditch qu’ils joueraient contre Serpentard. Ou même mieux, de le jouer directement. D’après les listes officielles qui avaient été publiées, Cyanur ne serait pas là pour lui bousiller son balai cette fois. Son fier Brossdur 6, dont la fin avait été plus glorieuse que tout le reste de sa carrière.* Finalement elle n’avait pas trouvé de M’sieur Marcel (ou de pigeon s’en rapprochant pour creuser la tombe d’un balai), elle avait donc brûlé les débris qu’elle avait pu ramasser la mort dans l’âme, les jetant un par un dans la cheminée de la Salle Commune des bleus et bronzes, par un triste lendemain de match à 9h du matin (c’est que des événements pareils vous marquent profondément, au point d’en retenir l’heure précise). Un peu plus loin, elle entendit Calypso murmurer des félicitations à un Orion imaginaire. Visiblement, elle n’était pas la seule à être accro au Quidditch au point d’y penser même en sieste divinatoire (en revanche c’était seulement le cas de Calypso pour ce qui concernait leur préfet…).

Dérivant au gré de ses pensées tout en observant ses voisins, Fabula soupira d’un air amusé à la vue des pieds nus de Tobias. Celui-là, il n’y avait rien à faire… Enfin, mieux valait être sans chaussette que mal chaussé, comme disait le proverbe. En parlant de cette dernière catégorie de personne, Page s’agita un peu plus loin, offrant une occasion de plus à Isaac de soumettre à son auditoire une de ses remarques sardoniques. Ou l’art de se mettre toute seule en difficulté… A côté dudit regroupement vipérin, des petits monticules de coussins s’étaient formés. Le bazar autour d’eux donnait lieu à des compositions étranges, un peu oniriques et presque cauchemardesques. Là, tel coussin avait l’air d’une tête de crapaud qui grimaçait. Avec celui d’à côté, ça lui faisait une sorte de corps. Fabula se surprit à imaginer un nœud rose au sommet de ce chef-d’œuvre d’art moderne, lui rappelant ainsi leur ancien professeur de Défense Contre les Forces du Mal, Ombrage, heureusement disparue et tragiquement remplacée.

Rogue avait en effet fini par délaisser ses sempiternelles potions pour enfin parvenir à son but ultime : conquérir le monde assurer les cours de DCFM. Au fond c’était un mal pour un bien, Slughorn était cent fois plus passionnant comme professeur, et de toute façon la DFCM ne l’avait jamais passionnée. Le vieux Slug’ sortait un peu plus des sentiers battus, ouvrant de temps à autre lors de son cours des parenthèses pour titiller la curiosité de ses élèves les plus doués. Récemment d’ailleurs, Fabula l’avait entendu parler d’une potion de nectar… polynectar ? – qui permettrait de changer de forme. Ne pouvait-ce pas être** fantastiquement pratique ? Se jurant de faire des recherches sur ce nectar dont elle n’était plus certaine du nom, elle se retourna vers son frère. Celui-ci avait fermé les yeux d’un air concentré.

- Toby… Tu dors ou tu penses au repas de midi ? lui chuchota-t-elle en réprimant difficilement un sourire.


* Pour ceux que ça intéresserait (ou qui voudraient comprendre mes divagations…) : [la mort d’un balai et le début d’une légende] (mon seul post un peu avant le milieu de la page).
** J’suis pas certaine de la justesse de la forme, hein…

Après le brouhaha habituel de début de cours, amplifié par la surprise que le professeur leur avait préparée, les élèves se mettaient plus ou moins sérieusement au travail. Enfin travail était un bien grand mot, car cela allait de la sieste pure et simple à la rêverie ; cependant, ces deux états étaient favorables à la réception des visions envoyées par le subconscient, donc Sibylle laissait faire chacun à sa guise. Les premiers résultats commençaient d’ailleurs à apparaître parmi les jeunes adolescents, plus réceptifs que leurs aînés, trop imbus de leur savoir et de cette raison qui ne laissait plus la place au sentiment irraisonné ou inexpliqué.

Certains élèves qui couché, qui en tailleur, semblaient recevoir de courtes visions, car des yeux se rouvraient pour se refermer, d’autres semblaient troublés et agités. Soudain, Page McHenry s’agrippa violemment à son voisin et le secoua comme une forcenée. De toute évidence, elle était aux prises avec une vision des plus stressantes. Au même moment, une Serdaigle poussait un grand cri de joie et revenait à la réalité. Au moins, pas besoin de s’occuper d’elle, visiblement elle avait juste reçu une bonne poussée d’adrénaline bienfaitrice. S’approchant de la préfète de Serdaigle, elle lui saisit délicatement les poignets, ce qui eut pour effet de la faire lâcher prise, au grand soulagement de William Faith.

Lentement, elle accompagna la rousse vers la position couchée en lui murmurant des paroles apaisantes à l’oreille. Nul n’entendait ce qu’elle disait, et au fond les mots importaient peu, c’était surtout le ton utilisé qui avait un effet calmant.

- Quelle grande catastrophe prévoyez-vous oracles ? Y a-t-il un moyen de nous guérir de la terrible malédiction qui s’abat sur nos têtes ?

Ayant entendu la remarque du jeune Serpentard qui semblait recueillir l’approbation de ses voisines, vu les chuchotements qui échappaient à son audition, le professeur ne put s’empêcher de réagir,

- à vous de me le dire, Monsieur Deniel. Concentrez-vous un peu, au lieu de vous gausser de vos condisciples qui, elles, se donnent à fond dans leur travail. Jusqu’ici, vos visions semblent briller par leur absence…


HP : je suis absent pour le reste de la semaine. Veuillez prendre notes des informations suivantes :

- Vont recevoir ce soir la seconde série d’éléments, en fonction des numéros reçus : Page McHenry, Ange Dawster, Calypso Tealsdale, Revan Austen, William Faith, Haley Lydekker. Ne vous précipitez pas comme des oufs, la suite ne viendra pas avant lundi ^^

- Je n’ai pas reçu le second numéro des élèves suivants : Jason Apples, Isaac Deniel, Fabula Aegis . Si je les reçois encore ce soir, je vois envoie la seconde série d’éléments. Sinon, il vous faudra attendre lundi ^^.

- Pour ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de poster suite à la réception des premiers éléments, soit Elise Blake, Tobias Aegis, Nathan McLane, Alix Ylian, Morgan Kharante, vous avez le temps de le faire. Cependant, si vous avez l’occasion de le faire ce soir et de m’envoyer votre numéro, vous pourrez rester au même niveau que les autres. Sinon, ce sera lundi aussi ^^