*Titre de ta nouvelle : Christopher et le parchemin d'Alexandre
*Présentation de l'histoire: notre Serpentard se lance dans une quête qui semble trop complexe pour lui. Et pourtant...
*Protagonistes : Christopher Correa, Benoist XVI, Claude François, Nagini, et bien plus encore...
*Catégorie : Quète Percevalienne
*Genre : Parodie
* Nombre de chapitres : 2 déjà écrits. D'autres en préparation.
*Complet : Non



Christopher Correa était un Serpentard de sixième année qui possédait un objet d’une valeur inestimable. L’illustre parchemin était en sa possession depuis maintenant près d’un an. Son pouvoir s’était révélé très utile car il lui avait permis d’acquérir une intelligence hors norme, grâce à quoi il venait d’obtenir ses BUSEs avec une moyenne frôlant les 11 points, soit grosso modo … 10.9 points supérieurs à sa moyenne annuelle. Ce qui était un des plus miracles de l’humanité depuis l’invention du vibromasseur passait pour ceux qui ne connaissaient pas Christopher comme un acte tout à fait normal. En effet, l’obscur groupe de Poudlard avait centré ses recherches sur des actes exceptionnelles réalisées par des personnes l’étant tout autant. Pourquoi avoir écarté les grandes choses réalisées par des hommes moyens ou les actions banales d’un débile. La relativité nous ferait dire qu’il est plus facile pour Pasteur d’avoir « inventé » le vaccin et plus difficile pour Franklin de savoir lacer ses chaussures ( et de compter deux par deux). Christopher était insoupçonnable et cela le faisait bien marrer. Ou alors il riait parce que Severus Rogue ressemblait à sa Taty.

Depuis maintenant trois ans, je m’obstine à vous narrer les aventures épiques des bêtises de Correa, le fait que je ne les écrive plus depuis un an ne vous aurait-il pas alerté ? Pfff, je suis sur que vous pensiez à un excès de flemme de ma part. En fait, depuis qu’il est en possession du aprchemin, je n’ai plus rien à raconter. Mais il me reste dans mon placard quelques inédits que vos administrateurs m’ont payé une fortune afin que vous puissiez les lire… Plus belle que la quête du seigneur des anneaux, plus initiatique que la flûte enchantée de Mozart, plus merveilleux que le décolleté de Pamela Anderson, découvrez une rétrospective des aventures de Christopher Correa.





Christopher venait de fêter son quatorzième anniversaire et il avait reçu en cadeau de la part d’un oncle lointain un traité de latin pratique. La seule fois où les « hommes » s’étaient rencontrés, Christopher avait un an et pour défendre le pauvre oncle, il faut avoir qu’à cet âge, il paraît difficile de juger des facultés d’un individu. Tiens, cela me fait penser qu’actuellement, il n’y a plus un seul individu en faculté mais ne rentrons pas dans des affaires politiques. Autant une grenouille bleue en chewing-gum séché ou un lapin empaillé bourré de laine de verre, Christopher pouvait leur trouver 1001 utilités mais que faire d’un livre. Le lire lui avait sembler une bonne idée mais il avait abandonné ce projet dès le deuxième mot. Il lui avait servi de cale de table de chevet pendant un certain temps. Quand un beau jour, sujet à une crise d’insomnie l’empêchant de dormir, il décida de relire ce bon vieux bouquin. En tirant violemment le livre, il renversa la table de chevet dans un grand fracas qui réveilla tout le dortoir. Et dire qu’il y a encore qui croient que l’insomnie n’est pas une maladie contagieuse...

Christopher parcourra le livre d’un coup d’œil à la recherche d’un dessin sur l’anatomie féminine (ah l’âge bête… à propos, dans ce cas, écrit-on dessin ou des seins ?) et tomba sur son remède aux insomnies, au plus grand bonheur de ses co-locataires. Il s’agissait bien sûr du tableau de déclinaison. Et depuis chaque soir, il parcourait et se récitait le tout jusqu’à le connaître par cœur. Le déclic vint un jour plus vieux du premier jour pluvieux d’automne. Pourquoi décliner seulement deux mots qui ne veulent rien dire ? Ne pourrait-on pas étendre le concept à tous les mots de notre langue, langum, langui, languo, languos, langorum. Christopher déclina jour et nuit et dormit beaucoup en classe, classum, classi, classo, classos, classorum. Arrivé en décembre, plus précisément entre le premier et le trente-et-un, Christopher arriva a décliné tout ce qui se trouvait à sa portée, comme cet article de la gazette qui parlait du parchemin d’Alexandre, Alexandri, Alexandra. Le jeune homme s’endormit paisiblement avec ces mots en tête Ce fut le réveil qui fut plus douloureux. Le jeune homme tomba de son lit, se releva dans un moment de transe et de grosse douleur au petit orteil gauche et s’écria d’un seul coup :

-Claude François était un linguiste latiniste qui s’est inspiré du parchemin d’Alexandre pour écrire sa célèbre chanson.

C’était décidé, il irait enquêter pendant les vacances de Noël en France à Paris sur les traces de l’illustre chanteur.

La crise économique ayant déjà touché divers secteurs comme la bave de crapaud Saoudien (d’après l’économiste et grande mathématicienne Page Mc Henry) le ministère pour pallier à la chute du PAL 53 a baissé sa subvention à la firme « Nimbus » et celle-ci a décidé de faire grève en activant pour le premier week end des vacances de Noël. Solidaires, les responsables des plus grands réseaux de cheminées avaient interrompu leur vente de poudre de cheminette pour cette période empêchant notre brave Christopher d’avancer dans ses recherches. Dégoûté, Christopher alluma risèd TV et regarda les informations présentée par la siliconée Jemiah Tails. Ayant peu de moyens, cette chaîne était obligée de travailler avec de la main d’œuvre à bas prix : importation des pays de l’est ou Poufsouffles. Pensant se changer les idées, Christopher fit chou blanc car la grève était à la une de tous les journaux. La chaîne et leur envoyée spéciale Lucrétia Ulbidule avaient interviewé un homme particulièrement remonté, qui, par peur de représailles préférait garder l’anonymat. Nous l’appellerons Lord V.

-Je suis outré. Depuis juin dernier, après un chômage technique de près de 15 ans, je venais de retrouver du travail et j’ai travaillé très dûr pour créer invasions de mort-vivant, armées d’inferi, ou autre cataclysme presque-naturel. Mais ce week end, j’avais posé un RTT et j’peux pas aller m’éclater à Ibiza à cause de cette histoire. Remarque, quand tout sera réglé, j’pourrais partir tranquille ; pour foutre le bordel, ils ont plus besoin de moi.

La situation ne redevint normale qu’à partir du mercredi après-midi suivant, les deux jours précédants étant réservés aux seules urgences. Le réseau de cheminette était toujours saturé, Christopher dut se contenter du premier transport sur Paris. Il atterrit dans un gigantesque asile en forme circulaire où une moitié des gens présents dormait et l’autre se battait avec les chaises. Décidant de quitter l’assemblée nationale avant de se faire remarquer, Christopher pouvait se rendre accessoirement à la Défense ou alors avancer son enquête sur Claude François. Il décida de se rendre pour l’occasion à l’Olympia car il savait que le latiniste y avait fait ses débuts de chanteur, activité qui servait vraisemblablement à camoufler sa vie d’occulte linguiste. L’endroit était idéal pour en apprendre plus sur le chanteur. Né en Egypte, il avait probablement volé le parchemin Touencarton à Yu-Gi-Oh dans un combat de cartes pokémons. Il remarqua également qu’il vendait toujours des millions de disques depuis sa mort. Notre jeune Serpentard avait deux théories pour expliquer ce phénomène : soit la famille du chanteur et ses éditeurs en profitaient pour ressortir quelques inédits de temps en temps afin de s’en mettre plein les poches, soit il avait simulé sa propre mort afin de pouvoir travailler sur son activité principale sans avoir à mener de double vie, qui lui faisait trop perdre du temps. Sauf que sa recherche lui coûtait cher et qu’il se débrouillait pour faire deux-trois disques de temps à autre pour rentrer de l’argent. Ça ne pouvait être que ça, qui serait assez idiot pour se faire griller dans son bain ? quelle famille oserait se faire de l’argent sur un parent défunt en prétextant rendre hommage au mort ? Voyons, ces gens là ont une déontologie.

Le problème de cette théorie étant que Christopher devait désormais retrouver le latiniste satanique. Celui-ci devait se cacher, avoir changé de visage, posséder un cactus nain dans sa salle de bain. Bien sur, le Serpent pouvait toujours chercher une salle de bain avec un cactus nain mais cela revenait à chercher une aiguille dans une botte de foin. Ça rime et en plus ça pique. Notre ami pataugeait dans la semoule et pédalait dans la choucroute comme ils disent dans l’est … du Maroc. S’il était un linguiste latiniste qui se faisait passer pour mort, que ferait-il ? Il se brosserait bien les dents avant d’aller se coucher, c’est évident. Et s’il n’a pas de brosse à dents, il prendrait une épine de cactus. Tout se recoupe, c’est bon signe. Ça veut dire que Christounet avance. Si jamais il trouvait un cactus nain avec du dentifrice, il chercherait dans les environs. C’est sur ses pensées philosophiques qu’il trouva le sommeil non sans réciter ses habitudes déclinaisons latines, désormais quotidiennes : babaorum, babaore, babaori, babaoros, babaororum

Le lendemain, mal réveillé et quelque peu fatigué, notre ami n’avança guère. Il avait remarqué que les initiales inversées du pseudo chanteur donnaient FC (fessé)et indiquaient un comportement sadomasochiste. Il devait se piquer violemment avec le cactus et devait être à force badigeonné de dentifrice. Tout ce regroupait autour de ce fichu cactus nain. S’il le trouvait, Christopher serait le champion, il serait sur la première place du podium, podie, podio, podiorum…

Le lendemain, toujours mal réveillé mais moins fatigué, il avait l’impression d’être passé à coté d’un détail capital. Il y avait dans cette histoire un mot qui lui avait échappé. Il esseya de se repasser dans sa tête le film de ses journées précédentes mais malheureusement pour lui, il ne se rapellait que des menus et de la couleur des dessous des filles de Poudlard (l’article préféré de Christopher dans la gazette des sorciers édition n°12, article en première page du grand théoricien Ludwig Van Muller). Vint alors le déclic quand il tomba sur une très vieille affiche. Claude François se faisait passer pour son sosie et pu ainsi jouer son propre rôle dans Podium, un vieux film que Christopher n’avait pas vu (et l’auteur de l’histoire non plus). Il allait falloir la jouer fine car la partie ne s’annonçait pas gagnée d’avance. Christopher débarqua donc dans un cinéma avec un tee-short où était mentionné en gros l’inscription « Espion en mission » et des lunettes de soleil super-classe surtout pour une fin d’année. Il s’adressa à une fille sans remarquer que celle-ci était au téléphone…

« Bonjour, que puis-je faire pour vous ?
-Bonjour, je cherche le gars qui s’est fait passé pour mort puis pour son sosie alors que c’était lui en fait.
-Pardon ? Attends, mimi, j’suis avec un cas là
-Non, pas un cas , un Chri…stopher, bref, le film Podium, je sais tout, je sais que c’est le vrai chanteur pas mort qui jouait…
-Quoi… Mais oui, Mimi, il m’a dit qu’il viendrait… Euh, je ne vois pas de qui vous voulez parler, peut-être de Benoît Poul…16 …
-D’accord merci.
-… heures, 16 heures, il viendrait. »

Christopher avait déjà quitté les lieux et n’entendit pas la fin de la conversation entre la guichetière et son amie. Il savait désormais que Claude François se cachait sous un faux nom ; Benoit coq 16. Il serait plus facile de le trouver. Content de ses trouvailles du jour, il s’endormit. Benoitus Benoitum, Benoitorum. Le lendemain matin, toujours aussi mal réveillé, il dut faire face au plus grand dilemme de son existence : demander ses renseignements à 118 218 ou à 118 000. A l’étude de ces numéros, il remarqua que sur les 6 chiffres du numéro, seulement 3 étaient utilisé car dans les deux cas, un chiffre revenait 3 fois et un autre 2. Certes taper 000 était facile mais pour écrire 218, les doigts étaient plus préparés venant de faire le 118 initial. Le choix lui parut soudainement évidant et il se maudit de ne pas y avoir penser plus tôt. Il n’était pas possible de faire un dérangement du 000 alors qu’il existe une possibilité de dérangement de l’ensemble 218. Cependant, 118 était un nombre dont les chiffres sont non-dérangeables, il lui paraissait plus homogène et plus naturel d’utiliser 000 pour le compléter. C’est ainsi qu’il se décida à appeler ce service qui était facturé 118 euros les 000 minutes.

-Allo ?
-Salut je cherche Benoit coq 16 ou poule, je ne sais plus ?
-Euh pardon, monsieur, vous désirez ?
-Je sais que Claude François est Benôit poule 16…
-Benoit 16 ????
-Oui, c’est qui ?
-Bin, c’est le pape, monsieur
-Arrêtez de vous foutre de moi… Qui est Benôit 16 ?
-Je vous le dire, c’est le pape. Vous pouvez vérifier sur Google
-Et en plus vous me traitez de gogole ? Vous allez entendre parler du pays mon ami…


[...]

Finalement un technicien Microsoft (word refuse microsoft et propose Microsoft avec une majuscule, quelle prétention !) vint à la rencontre de Christopher pour lui apprendre à se servir d’un ordinateur et le jeune Serpentard y arrivait très bien, à condition de faire l’inverse de ce qu’on lui appris. Il pu rapidement en savoir plus sur Benoît XVI, qui était un pape allemand sacré à la mort de Jean-Paul II environ 8 ans après cette histoire. « Chouette, mon auteur a prévu une aventure spatio-temporelle pour moi. Allez, en route vers le futur, mon futur ! » Mister Correa prit donc la route de son avenir (facile, il avait utilisé le site Michelin pour son itinéraire qui disait : pour le futur, une fois sur l’autoroute A6 prendre la sortie 32). Une fois à bon port, en 2009, Christopher réfléchit à sa nouvelle situation. Si Jean-Paul Rouve avait joué dans podium, il aurait pu confondre avec Jean-Paul II et il n’aura pas eu besoin de traverser huit ans comme ça. Sauf qu’en 1996, le film n’étant pas encore sorti, le non-rusé de la maison des rusés n’aurait pu y échapper (mouhahahaha). L’avantage, c’est que maintenant, le garçon allait pouvoir rencontrer le pape pour en savoir plus. Seulement, un petit problème : pour revenir dans le passé, fallait-il prendre l’autoroute à contre-sens ? ça n’aurait pas de sens et ça serait dangereux ? Surtout pour anglais de 15 ans conduisant en France sans permis…

Avec un bref voyage jusqu’en Italie, il chercha un peu partout le pape. Il n’était pas en Sicile, vu que la région croulait sous les ordures et Benoît XVI n’en est pas une. Il se contente de les remettre en poste à l’église. Finalement, il comprit qu’il se trouvait à Rome, ville qui possédait un meilleur arôme (ouais, je sais, elle était facile). La Vatican étant hélas bien gardé par ses fameux gardes suisses (qui mangeaient des ricola en se passant en boucle la finale de Wimbledon 2007, ou 2008 pour les masochistes) Christopher ne put y pénétrer facilement. Contrairement à Paris Hilton, le vatican n’était pas un état facile (pas comme ce jeu de mot). Le sorcier au passé compliqué (également connu comme le neuvième temps de l’indicatif) passa par une bouche d’aspiration (à ne pas confondre avec la bouche de Clara Morgane). Tout concordait, l’héritier de Claude François (oui, on parle bien du pape) avait remis le latin en vigueur pour poursuivre les travaux de l’illustre chanteur. Pour en savoir plus, le garçon se déguisa en géranium et assista Benoît dans toutes ses activités pendant un certain temps. Au bout d’une semaine, il en avait la certitude, le pape n’était pas en possession du parchemin d’Alexandre vu toutes les conneries qu’il disait et faisait. Christopher n’avait pas le choix : pour récupérer le parchemin, il devait remettre le latin au goût du jour et aider le pape dans sa mission. La première rencontre entre les deux hommes eut lieu à la sortie des pipirum papales et aura un rôle déterminant dans le pontificat de l’homme vêtu de blanc :

-Salut
-Ave
-Bon t’as pas le parchemin mais j’vais t’aider. Par contre faut arrêter tes conneries hein ?
-Agnus Dei ???
-Nan, Cactus Dei mon frère. Relax, j’m’occupe de tout. T’as un discours sur les préservatifs en Afrique. Faut assurer mec. Vas-y, fonce. Tu vas tout déchirer.
-Les capotes, c’est tabou, on en viendra tous à bout…
-Oh putain, il y a du boulot…

[…]

Le lendemain, une violente déferlante journalistique s’abattait sur le Vatican. Propos inadmissibles du souverain pontife. Catastrophe pour L’Église. Christopher devait agir. Il était évident que le disciple de Claude François n’était pas à la hauteur de la mission. En tant que neuvième temps de l’indicatif, le Serpentard le releva de ses fonctions et se proclama pape à la place du pape. Taulé général. Voici son premier discours.

-Bin salut, c’était juste pour vous dire que Beubeu s’est trompé. Il a quelques problèmes en latin et par préservatif, il voulait dire suppositoire, ouais, c’est quasi synonyme en latin. Et puis, il n’a pas tout à fait tort. Un préservatif percé par un cactus n’est d’aucun effet. Notez que le lubrifiant à base de dentifrice sur les suppositoires non plus. C’est pourquoi, au nom de Christopher, j’aimerais vous dire que nous sommes désolés. Mais que l’Eglise restera ferme, elle bannira les préservatifs percés de cactus et les suppostoires lubrifiés à l’aide de dentifrice. Voilà. Bin salut pis merci d’être venu.

Le discours fut triomphal, on n’avait pas entendu de tels applaudissements depuis le sacre de Stravinski. Toute la foule scanda le nom du nouveau pape. Mais d’ailleurs, comment s’appelait-il ?

-Mon nom est Christ….opher du 94.

Evanouissements dans l’assemblée. Pleurs et larmes de joie. Scepticisme chez d’autres… Ce jeune garçon ne pouvait être … la réincarnation du Christ ??? Pourtant, des paramètres corroboraient cette thèse farfelue. Le Christ était mort à 33 ans, soit le QI exact du sorcier. Coïncidence ? Pour certains, ce n’était pas possible. Ces derniers fondèrent une nouvelle religion : le Correaisme. Toutes les disciplines devaient être revues. Christopher était désormais très pris par son nouveau job. Il écrivit en une soirée un premier livre de métaphysique modestement nommé « Et si Cheeper arrêtait de Cheeper ». Malgré les ventes records, plus de cent millions d’exemplaires vendus sur E bay en cinq jours, le nouveau maître du monde refusait que ce livre soit pris comme référence du Correaisme.. Dans ses conférences théologiques, il affirma que Ratus le petit rat vert était son mentor et que ce livre méritait de devenir la bible du vingt-et-unième siècle.

Contre toute attente, la lassitude le gagna rapidement et il réemprunta la bouche d’aération par laquelle tout avait commencé. Son objectif était de revenir dans le passé pour retrouver Claude François et ses recherches sur le parchemin magique. Être considéré comme un abruti congénital lui manquait et il ne pouvait se permettre de louper la rentrée à Poudlard. Sans la moindre consicence des évènements qu’il venait de déclencher. Son passage avait changé le cours de l’Histoire…


[…]

Dans une famille londonienne moldue, papa Craig et maman Craig fêtaient Noël en ce milieu de septembre devant le cactus familial. A pied de celui-ci, on pouvait voir une crèche magnifique où les trois reines-mages nommées Decircée, Craft et O’Donnell veillaient à ce que Christopher ne manque de rien.

[…]

-Monsieur Brichpouik, vous êtes condamné à mort pour avoir osé uriner sur un cactus, symbole de notre bienaimé Christopher 94. Vous allez être étouffé sous trois tonnes de dentifrice colgate comme le veux la tradition. Vous pouvez dès à présent prononcer vos dernières paroles.
-Fuck Correa
-C’est votre dernier mot ?
-Oui Jean-Pierre