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 Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!]
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MessageSujet: Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!]   Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!] EmptyVen 20 Fév - 12:37:28

Encore une journée pluvieuse qui s'abattait sur Londres alors que les élèves de Poudlard étaient de sortie. C'était les vacances de février, et c'était certainement les premières que la jolie Serpentard Ceres Hymos passait en dehors de son école de magie. Habituellement, elle était plus coutumière des longues journées à se morfondre plutôt que des merveilleuses après-midi à faire du shopping, même en solitaire. A n'en pas douter, elle se retrouvait seule pour cette fin de journée à Londres. Elle n'avait toujours pas fini ses achats, et pour cause, elle n'avait aucune idée d'où se trouvait la boutique qu'elle cherchait désespérément depuis des heures. Alors, le nez au vent, elle décida de les visiter toutes les unes après les autres, sans se rendre compte du temps que cela allait lui prendre, et une fois entrée, elle toucherait l'une des marchandises afin de découvrir dans quelle sorte de magasin elle s'était aventurée. Certes, ce n'était pas la meilleure des solutions...Mais c'était la sienne et elle n'était pas discutable. La fin de l'après midi s'en suivit et bientôt, elle entendit les portes claquer, les volets se fermer en pleine rue de Londres, avant de comprendre que les magasins allaient bientôt fermer. Paniquée, elle entra dans le premier qui fut à portée de ses mains, et elle soupira d'aise lorsque le responsable lui souhaita la bienvenue. Apparemment, la boutique ne semblait pas fermer tôt, comme toutes les autres...Par précaution, Ceres frôla du bout des doigts l'écriteau accroché à la porte afin d'apprendre l'heure de fermeture, et elle eut un léger sourire en sentant qu'elle n'était pas prévue avant vingt heures trente. Parfait! Voilà qui lui laissait assez de temps pour parcourir en long, en large et en travers cette petite pièce renfermant certainement des trésors. Avançant à pas léger, elle ne lança aucun regard au vendeur lorsque celui-ci lui demanda si elle souhaitait un renseignement. Agacée intérieurement par cette question stupide, elle n'osa toutefois pas l'interrogation qui consistait à lui demander l'activité de sa boutique: Ce serait révéler au grand jour son infirmité et cela, il n'en était pas question. Elle poursuivit donc son chemin d'un pas décidé, lâchant néanmoins d'un ton sec et sans réplique possible un "non merci" qui laissait présager qu'elle n'avait strictement rien de sympathique à offrir, et surtout pas une bonne conversation...

Au fil des minutes, Ceres avait de plus en plus envie de toucher, de tripoter au moins un objet de cette boutique afin de satisfaire pour de bon sa curiosité. Bien mal lui en pris! A peine eut-elle touché du bout de son doigt un coffret qui se trouvait juste devant elle que celui-ci s'ouvrit à la volée, lâchant un vif d'or qui battait des ailes comme si sa "vie" en dépendait. Pas gênée pour deux sous, Ceres fronça violemment les sourcils en tentant tout ce qui était humainement faisable pour rattraper cet imbécile de vif d'or avant qu'il ne trahisse sa propre bêtise, mais rien n'y fit: Il venait de renverser une pile de livres monstrueuses contenant tous des informations pour être un bon joueur de Quidditch. Si elle avait eu le coeur à cela, Ceres aurait probablement tenté de trouver un ouvrage en braille, mais l'heure était grave, et n'était certainement pas à la recherche! Elle sauta de plus en plus haut afin de récupérer l'objet volant, mais il lui échappa et s'en alla carrément au devant de la boutique, menaçant le vendeur qui grommelait tout ce qu'il savait, alors qu'il était avec un client. Il fallut quelques minutes à Ceres pour bondir sur sa "proie" tel un serpent affamé et l'arrêter d'une main à quelques millimètres à peine du visage de l'autre client présent au moment du "drame". La jolie élève de Serpentard se remit droite immédiatement, n'accordant aucun crédit au vendeur qui riait aux éclats, comme si la situation pouvait être drôle...Evidemment, il venait de commettre une grave erreur, et la réponse de Ceres se fit encore plus cruelle et sans détour que la précédente:


" Tais-toi donc sale sang de bourbe! Tu ne sais même pas de qui tu te moques...Encore un mot et je te laisse là avec tout le désordre présent dans ton taudis. Tu seras bien avancé...Il va sans dire que ton vif d'or m'appartient puisque tu as usé de ce rire qui te donne un air de cochon mal peigné! "

Ceres eut à son tour un sourire narquois avant de sortir sa baguette d'un air plus hautain que jamais. Incroyable...C'était la première fois qu'elle faisait preuve d'autant de culot alors qu'elle était pleinement en tort. Un peu plus et Shuro aurait pu la traiter de sale gamine égoïste, si toutefois il était encore en vie. Elle s'attela ensuite à tout remettre en ordre, évidemment, même si le coeur n'y était pas et qu'une question mystérieuse se posait: Qui était donc ce client dont elle avait l'impression d'avoir déjà senti l'odeur quelque part?


Dernière édition par Ceres Hymos le Mar 24 Fév - 8:41:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!]   Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!] EmptyVen 20 Fév - 15:00:17

Les vacances de février étaient déjà bien entamées, Warren passait bien entendu ce congé parmi les siens. Dans la demeure familiale des Wainwright dans la banlieue aisée de Londres. Mais pour l’heure, le jeune homme traînait son joli minois dans les ruelles oppressante et sombre du Chemin de Traverse. Pourquoi cette si soudaine envie de faire du shopping? Lui un adepte du lèche vitrine? Non, pas vraiment. En tout cas, pas pour les objets. Bah quoi? Non, il n’a pas les yeux dans ses poches. Si on lui a permit de voir ce n’est pas pour regarder ses pieds continuellement? Mais ce n’est pas non plus pour se rincer l’oeil que Warren se trouve ici. Non c’est même mieux selon lui. Son nouveau balai était arrivé. Quoi? Vous attendiez à quoi de la part d’un futur joueur pro de Quidditch? Le responsable de la boutique d’accessoire de Quidditch lui avait fait parvenir un hibou en express et voilà notre gaillard qui flâne dans les ruelles de la célèbre allée marchande du monde des sorciers. Naturellement, il pleut... What else? Nous sommes à Londres, une capitale certes enjouée mais quelque peu humide. Mais étant un British pur souche, ce n’est pas quelques gouttes d’eau qui vont l’arrêter pour si peu. Pire, aller savoir pourquoi le fils des Wainwright eut même la splendide idée de rêvasser parmi les moldus. Donc tenue de camouflage de rigueur! Pas de cape de sorcier, il faut se fondre dans la masse. Enfin, ce n’est là qu’un prétexte pour pouvoir porter des habits de moldu, que Warren trouve plus confortable en certaines occasions. Un jeans délavé avec un magnifique trou au niveau du genou et non il n’est pas vieux. C’est la mode parait il. Acheter des pantalons déjà usés, c’est bien une idée de moldu çà. Dixit le gars qui les porte bien entendu. Un sweat-shirt longue manche blanc comme le neige et par dessus, une superbe veste en cuir. Le tout hors de prix bien entendu. Même si Warren paye une petite fortune pour avoir un look de pseudo rebelle fauché, ces vêtements ne sont que des marques. Mais passons sur sa tenue vestimentaire. Warren pestait tout seul contre le temps horrible. Bah oui, déjà qu’il boucle mais quand il pleut c’est encore pire. Bon d’accord quelques boucles d’or par ci par là c’est beautiful mais quand on ressemble plus à un mouton, ce n’est plus si joli que cela...

Warren jeta un oeil distrait sur sa montre. Halala, à flâner ainsi, il allait finir par arrivé en retard ou pas. À vrai dire, il n’avait aucune idée des heures d’ouverture du magasin. Le jeune homme haussa les épaules, on verra bien. Quelques pas encore parmi la foule et bientôt, la boutique magique. Warren entra, un léger son de clochette s’éleva dans les airs quand il poussa la porte d’entrée du dit magasin. Un coup d’oeil à la caisse, le gérant était là bien entendu et ce dernier reconnue immédiatement le fils Wainwright. S’en suivirent les salutations de politesse de coutume. Bonjour, comment va la famille, nous avons reçues tonnes d’article, blablabla... Passons directement à la partie pour laquelle il c’était déplacé. C’est agaçant d’attendre pour rien. La patience? Il parait que cela s’apprend mais Warren ne sait pas où. Un autre client entra dans le magasin. Warren ne prit pas la peine de regarder qui cela pouvait bien être. Le client important c’est lui. Comme quoi, le bourrage de crâne de maman cela marche à merveille non? Il aurait du regarder, il en aurait été surprit et plus encore... Mais pour l’heure ce qui l’hypnotisait c’était cet écrin en bois où se trouvait couché le nouveau balai en question. Son nouveau jouet, sur le haut du manche deux WW incrusté en argent. Il posa délicatement une main sur le bois du balai. Lisse comme un peau de bébé (X]). Parfait! Il ne manquait plus que le test du propriétaire. Ha l’envie d’enfourcher son nouveau balai et faire un p’tit tour les cheveux au vent sous cette pluie battante, c’était tellement tentant... Hum? Du bruit? Un son qu’il connaît bien. Un vif d’or qui batifole comme un damné. Ho, un client maladroit. C’est pathétique, les gens devraient garder leurs mains en poche parfois. Warren tourna son visage vers la source du bruit et posa son regard noisette sur une silhouette... Il manqua de s’étrangler avec sa propre salive. Elle? Ici? Comment c’était possible? Non, c’était son imagination qui lui faisait défaut ou pas. Encore un peu et il en perdait son flegme qui était loin d’être légendaire. À l’évidence, elle avait besoin d’aide. Hein? Et depuis quand un Wainwright aiderait il une Hymos? Qu’elle se débrouille et puis c’est délectable de la voir peiné pour attraper le dit objet non? Un bref sourire narquois se dessina sur les lèvres du jeune homme. Mais pourtant, l’envie de lui donner un coup de main était toujours présente. Non, pas question! Hum? Ceres finit par attraper le vif d’or mais à quelque centimètre du visage de Warren qui la regardait un regard mi amusé, mi agacé. Le vendeur lui riait aux éclats mais très vite Ceres le remit en place. Un autre rire mais cela était celui de Warren. Il sait reconnaître un bonne claque verbale et celle ci était divertissante. Il la laissa remettre tout en place sans intervenir pour le moment. Quoi que, Warren sortit quelques pièces de sa poche pour les placer sur le comptoir.


« Pour le balai et le désagrément présent et à venir... »

Étrange parole du jeune homme mais il savait que ce qu’il allait faire n’allait pas être perçu comme une visite de courtoisie. Ce n’est jamais le cas entre ces deux familles. Il s’approcha tel un chat vers Ceres et se posta derrière elle.

« Je te savais caractérielle mais pas maladroite à ce point. Dis moi c’est une habitude de faire des entrées fracassante? Ou c’est juste pour te rendre intéressante au quel cas, c’est réussit vu que tu as capté mon attention. Alors on dit pas bonjour?... »

Warren ou comment nargué son monde en dix leçons. Lui prétentieux? Bah oui, le rang, la classe toussa, çà ne rend pas modeste voyons...
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MessageSujet: Re: Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!]   Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!] EmptyVen 20 Fév - 16:33:10

Enfer et Damnation ! Voilà tout ce que pensa Ceres en voyant que le client inconnu ne l’était réellement pas. Cet imbécile d’hériter Wainwright venait de perturber définitivement sa soirée, déjà bien gâchée par sa maladresse…C’était vraiment à croire qu’il prenait un malin plaisir à la suivre pour lui en faire voir de toutes les couleurs. Fondamentalement, ce n’était pas vraiment un mensonge, puisqu’à chaque fois qu’elle avait eu le malheur de le croiser, la scène avait rapidement tournée au vinaigre. Le jour de son anniversaire par exemple…Elle venait d’entrer en deuxième année à Poudlard, et elle fêtait tout bêtement ses douze bougies en pleines cuisines, lorsqu’il l’avait interpellée, lui gâchant ainsi ce délicieux moment durant lequel elle se plaisait à déguster un fondant au chocolat. Ce petit dessert spécialement préparé pour elle par les elfes de maison n’avait pu être pleinement apprécié par la jeune fille, et pour cause, Warren était arrivé telle une furie pour la menacer de prévenir les préfets si elle ne dégageait pas de là…Au final, elle ne s’était vraiment pas demandé s’il avait fait ça par pur plaisir de la voir enrager seule dans son coin, ou pour la sauver de l’arrivée d’un préfet rôdant dans le coin…Ceres n’était pas assez fine pour déceler avec brio la psychologie de cet imbécile sans peur et sans reproche…Il lui était tellement plus aisé de feindre qu’elle ne comprenait rien à lui ! De cette façon cruelle, elle se voilait complètement la face et évitait de déchiffrer ne serait-ce que ses propres sentiments, situation très commode du reste.
Donc, la jolie Serpentard fut horrifiée en entendant la voix si désagréable de Warren, et cela pour la première fois depuis des mois. A croire qu’il avait disparut complètement de la circulation avec son entrée à l’université de magie avancée…Ma foi, Ceres en étant débarrassée, elle n’allait pas se plaindre. Il fallait juste que maintenant, elle puisse se dépêtrer de ce guêpier et sa soirée ne s’en trouverait peut-être pas aussi gâchée que cela. Elle ne se tourna donc même pas vers cet importun, se contentant de hausser les épaules d’un air absent tandis qu’elle continuait son ouvrage. Après tout, si elle avait été « maladroite », comme il le lui avait si aimablement fait remarquer, elle savait réparer ses erreurs, contrairement à lui. D’ailleurs, elle ne savait pas ce qui la retenait de lui envoyer cette douloureuse en pleines gencives, rien que pour le plaisir de le voir batailler à ramasser ses dents. Mais le voir signifiait aussi le retour de ses souvenirs douloureux enfouis…Elle n’oubliait pas que Shuro était mort peu de temps après qu’elle n’apprenne l’existence d’une haine farouche entre la famille Hymos et Wainwright. Ceres n’avait jamais compris pourquoi ces deux « dynasties » se haïssaient tant alors qu’elles n’avaient strictement rien en commun. Les Hymos étaient poursuivis par une loi les ayant poussés à cacher l’existence de leur second fils, Shuro, et les Wainwright s’étaient toujours cachés derrière leur descendance si exemplaire, si merveilleuse, si obéissante que Ceres s’était toujours amusée à les dénigrer, surtout en sachant tout ce que les cousins faisaient dans le dos de leurs parents…Vraiment, il n’y avait rien de haïssable en cela, la jeune fille ne s’était donc jamais résolue à cautionner une pareille folie…A la place, elle contentait de répondre avec son amabilité habituelle aux piques incessantes de Warren, champion du monde en la matière. Il n’y avait qu’à voir comment il s’adressait à elle maintenant, alors qu’elle venait de lui éviter un fâcheux accident de vif d’or qui aurait abîmé son beau visage de faux ange…Sa réponse fut par conséquent aussi glacée et imprévisible que toutes celles qu’elle était capable de donner aux autres qui lui tapaient sur le système :


« Depuis quand dois-je dire bonjour à quelqu’un qui ne sait même pas lui-même les formules de politesse d’usage ? Ce serait donner de la confiture à un cochon…Et je suis contre le gaspillage. Pour ma part, je ne te savais pas aveugle à ce point…Tu n’as même pas remarqué que je viens de te sauver la mise ! Décidément, tu es encore plus irrécupérable que moi. Sans doute suis-je caractérielle et maladroite comme tu dis si agréablement, mais moi au moins, j’évite de fanfaronner avec un ridicule balais avec mes initiales…Je n’ai rien vu de plus pathétique en ce monde. »

Et voilà, leur joute verbale était partie pour reprendre du service. Bien entendu, Ceres aurait très bien pu passer l’éponge et l’ignorer complètement, mais elle se plaisait à le massacrer sur place rien que pour le plaisir de l’entendre bouillir de rage. De toute manière, il n’était pas plus intéressant qu’une coquille vide…Il n’avait aucune personnalité, aucun intérêt réel, la preuve étant qu’il parlait toujours exactement comme ses idiots de parents. En cela, il ne pourrait jamais être confronté à Ceres…Elle qui parlait toujours en son propre nom, mettant en avant ses expériences au travers de ses mots et estimant n’avoir de compte à rendre à personne. Fondamentalement, Warren devait certainement s’être demandé comment elle avait pu changer aussi brutalement…Elle qui était si douce et si altruiste il n’y avait pas cinq ans, la mort de Shuro en avait fait quelqu’un de sombre, caractériel et plus cruel que jamais. Cela dit, Ceres doutait qu’il fut au courant de l’existence de son jumeau alors que son père et sa mère s’étaient donné tant de mal à le cacher aux yeux du monde entier…Un peu comme elle qui luttait bec et ongle afin que l’on n’apprenne jamais son infirmité au niveau des yeux…
Mais toutes ces pensées peu joyeuses n’empêchèrent certainement pas la jeune fille d’en remettre une couche, rien que pour le plaisir de voir comment il allait réagir : S’agacerait-il au point d’en venir aux mains ? Ou jouerait-il enfin la carte de la finesse cette fois ? Ceres doutait seulement qu’il en fut capable…


« De toute évidence, nous n’avons rien à voir toi et moi. Tu n’es qu’un bon chien chien qui obéit aveuglément aux ordres de ses bons à rien de parents ! Je sais très bien pourquoi tu me cherches sans arrêt, mais je vais te donner ma raison de te haïr de toutes mes forces. »

Ceres se tourna violemment vers lui, le teint plus que pâle, les poings serrés, et les yeux plus brillants encore que les étoiles un soir de pleine lune. La sentence ne tarda donc pas à pointer le bout de son nez :

« Je te hais parce que tu représentes tout ce que je détestais dans ce monde il y a cinq ans, et parce que ton imbécillité ne souffre hélas aucune limite. Tu es puant de prétention, arrogant, borné, sans aucune culture en dehors du Quidditch, égoïste et égocentrique…Et j’en passe. Il y aurait tellement de termes si chatoyant pour les oreilles que je passerais volontiers ma vie entière à te les citer. Tu ne sais pas penser par toi-même…Tu ne sais rien de ma personne et tu penses pouvoir me chercher des poux ? Apprends à être moins aveugle…Pour moi qui suis quelqu’un du genre, je sais reconnaître milles fois plus de choses que toi. Apprends donc à te nettoyer les yeux tout seul, ta mère ne peut pas, à dix huit ans, laver encore ton petit linge et ton corps de bébé qui n’en est plus un ! »


Ceres s’était trahie sans s’en rendre compte, mais qu’importe. Elle avait tenu le petit discours qu’elle voulait…D’où son envie de se remettre à son ouvrage en tournant vivement les talons, se désintéressant complètement de Warren, sans même guetter sa réaction. Allait-il s’en aller vexé et bougonnant comme la fois précédente ? Ou ferait-il enfin preuve d’un peu de maturité…La jolie Serpentard serait amusé qu’il en use, étant donné qu’elle savait qu’à quatorze ans, elle était trois fois plus mûre que lui !
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MessageSujet: Re: Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!]   Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!] EmptyVen 20 Fév - 18:03:07

Alors combien de temps cette conversation allait rester plus ou moins courtoise? Parce que avec ces deux là, cela peut très facilement en venir aux mains. Mais le must du must, ce sont leurs joutes verbales. Warren est le genre de personne qui aime avoir le dernier mot. Ceres aussi, cela donne toujours des disputes mémorables. Puis qu’il n’y a que cela qu’il puisse y avoir entre eux, n’est ce pas? Le jeune homme n’a pas le choix s’il veut rester dans les petits papiers de ses parents. Combien de fois avait il fait en sorte de la chercher juste pour faire croire aux autres qu’il pensait comme ses géniteurs. Hymos et Wainwright, poubelle çà ne va pas ensemble parait il. Pourquoi ne pas se rebeller s’il ne pense pas de la même façon. Bonne question... En fait, Warren ne sait pas. Il ne voit pas comment il pourrait se défaire de cette famille qu’il aime, qu’il déteste et qui l’étouffe sous trop de responsabilité. C’est compliqué, même pour lui à qui tout semble réussir. Il ne faut pas se fier à l’apparence, qui ne dit pas qu’il est lui aussi brisé et cassé? C’est juste que pour le bien de tout (et par cela, il faut souligner que tous veut dire pour la famille...), il faut faire bonne figure. Qu’est ce que Warren peut détester cette expression. Elle n’a que trop de sens à ses yeux. Donc alors si rien d’autre que ces petites altercations ne sont envisageable, alors il n’y aurait que cela entre eux. C’est déjà quelque chose, c’est mieux que d’être ignorer non? Pourquoi Warren s’entête t il a n’être que le méchant arrogant? Parce qu’on le lui a demander, tout simplement. Mais là ou il y à un problème c’est que la haine qu’on lui demandait d’avoir envers cette famille c’est transformer peu à peu en curiosité, puis en autre chose... Oui mais quoi? Chut! C’est son secret... Combien de fois, à Poudlard, alors qu’il la taquinait odieusement. Il n’avait fait que l’aider d’une manière peu catholique. Une histoire parmi tans d’autres. Un jour de printemps, Warren était en dernière année. Ceres et lui se sont croisé dans les couloirs de l’école magique. Bien sur, il y a eut des regards haineux, des échanges verbaux peu sympathiques, mais au finish, Warren avait réussit à faire dévier Ceres de sa route. Pour? Parce que sur le chemin qu’elle empruntait, lui et son cousin avaient élaborer une petite farce bien tachante. Mais que le fils Wainwright ne voulait pas que cela tombe sur elle. Alors avait il un autre choix que de se montrer sous son plus mauvais jour? Elle était partie vers la gauche et sur le droite, une autre fille venait de se prendre sur la tête un sceau de colorant vermeille... Mais pour tout les autres, ils se détestent cordialement. Et dans un sens, c’est un peu le cas. Mais laissons de côté ses états d’âme contrariés par son indécision. Revenons à maintenant. Hum? La voix de Ceres s’élevait dans le magasin. Ha enfin, le début des hostilités allait commencer.

Warren fit une légère moue, elle y allait fort dès le début. Bah tant mieux, c’était plus fun comme cela. Quoi? Elle venait de lui sauver la mise? Ha bon, et? Elle n’attendait quand même pas des remerciements? Elle devait le connaître maintenant. Le jeune homme eut un sourire amusé quand son vis à vis lui lança à la figure qu’il n’était qu’un petit être prétentieux avec ses initiales gravées et tout le reste. Il ne pouvait pas lui donner tort, mais ne pouvait pas non plus lui dire qu’elle avait raison. Cela était allé à l’encontre de ses principes. Et oui il en a malgré ce que certaines mauvaises langues peuvent bien dire sur son compte.


« Pathétique? Ho, direct les grands mots... Ne me dis pas que tu n’arrives pas à reconnaître une personne avec du goût et une personne qui en manque cruellement. C’est dommage pour toi. Et tu devrais le savoir non depuis le temps? Je suis au dessus des politesses, c’est fait pour les gens qui sont ennuyeux tellement ils sont quelconque... Tu vois de qui je veux parler? »

Warren la fixait droit dans les yeux, ne connaissant pas l’infirmité que Ceres portait sur ses épaules. La suite des mots de Ceres... Ouch, cela fait mal tellement ces phrases sont criantes de vérité. Là, on ne rigole plus. D’ailleurs le sourire amusé de Warren disparu comme neige au soleil. Touché juste là où cela fait le plus mal. Il n’y avait pas à dire, elle prenait de la graine avec les années. Normal avec un maître d’arme comme lui. Mais l’élève dépasserait elle le maître? Tel était la question. Hein? Elle allait lui donner la raison de sa haine envers lui. Ses oreilles s’ouvrirent comme des parapluies sous le ciel grisâtre de Londres. Il écouta attentivement, mais très vite le peu de patience dont Warren sait faire preuve s’envola aussi. Alors comme cela, il représentait tout ce qu’elle détestait sur terre. Mais c’était réciproque... Ou non, de toute façon aveugler par la colère tout était parfaitement flou pour le moment. Ha orgueil et préjugé, un bien triste cocktail. Warren prit un air absent... Il inclina la tête tout en la toisant.

« Hum, tu disais? J’ai une fâcheuse tendance à ne pas écouter les gens quand il me crie dessus. Ne prends pas la peine de répéter ce que tu viens de dire. Chaque mot qui sort de ta bouche, n’arrive pas à ma hauteur. D’ailleurs, tu as encore retraissit au lavage, je me trompe?... »

Menteur, menteur, c’est tellement plus facile de prendre cette voie que celle de la vérité non? Bien sur qu’il avait tout noter, d’ailleurs il buvait littéralement chaque syllabe mais de la à l’admettre. Il y a une fameuse marge. Mais que c’était il vraiment passé, il y a cinq ans pour qu’elle devienne cette personne si amère. Il l’avait connue plus douce... Soit, il n’allait pas non plus prétendre pouvoir l’aider, la plaindre ou même la comprendre. Hein? Non mais, la voilà qui l’ignorait maintenant. Outrage! Warren prit une mine renfrogné et se planta juste devant elle. Il prit le menton de la belle et la força à le regarder sans savoir à quel point sa bêtise frôlait l’idiotie absolue.

« Tss, c’est pas poli d’ignorer les gens en plein milieux d’une conversation. Tu es bien indiscipliné toi comparer à moi et sache que courber les chines de temps en temps, c’est pas rabaissant. C’est ce qu’on appelle être conciliant. On ne peut pas se battre toute sa vie contre tout le monde... Et puis, ne t‘amuse pas à me juger petite sotte. Tu ne connais pas ma vie et je n’ai pas envie de connaître le tienne. »

Warren était en colère, il lâcha immédiatement le visage de Ceres. Le jeune homme posa son regard sur la pile d’affaire que la jeune femme venait de renverser. Il se retourna brusquement et fit un pas sur le côté... En plein sur la pile fraîchement rangée...

« Ho désolé, je suis maladroit... Bah continue de ranger. Tu as l’air d’apprécier. Qui sait, c’est peut être ta future vocation. Maintenant, laisse les grandes personnes discuter entre elles. «

Odieux, il pouvait se montrer tellement cruel quand il le voulait. Encore heureux qu’il avait donner plus qu’il ne fallait pour ce fichu balai. Warren se dirigea d’un air bougon vers le comptoir où se trouvait toujours le vendeur du magasin, qui faisait les yeux ronds tellement la scène était inhabituelle.
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MessageSujet: Re: Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!]   Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!] EmptyVen 20 Fév - 18:44:43

Il n’y avait pas à dire, Ceres savait très bien à qui elle avait affaire, et c’était sans nul doute un adversaire parfaitement à sa taille. Du tac au tac, il lui répondait, comme à son habitude. Pour un peu, une personne extérieure ne les connaissant pas le moins du monde aurait pu penser qu’ils ne s’étaient jamais quittés, et que c’était une banale dispute de couple qui se déroulait. C’est fou comme les apparences peuvent être trompeuses : La jeune fille aurait préféré se tailler les veines plutôt que d’être la petite amie de cet arriviste mal peigné, et il devait sans doute en être de la même façon pour Warren. Elle ne l’imaginait tout bonnement pas s’attacher à quelqu’un de toute manière…Il n’aimait que lui et sa maudite famille. Maudite soit-elle d’ailleurs ! Elle avait fait de lui un être encore plus amère que ne pouvait l’être Ceres. Désormais, son seul passe temps semblait être de la chercher jusqu’à ce qu’elle soit à bout et qu’elle décide de répliquer. Cette fois n’avait pas fait exception, sauf qu’elle était partie dans la joute et y avait pris part bien plus tôt que d’habitude : Il avait fallut qu’il lui fasse remarquer qu’elle ne lui avait pas dit « bonjour » d’un ton légèrement moqueur et c’était comme si une mouche l’avait piquée. Pourtant, lorsque l’on est assez intelligent et que l’on sait que les mouches ne piquent pas, on peut deviner que Ceres était simplement à cran et qu’il n’en fallait pas beaucoup pour la mettre dans tous ses états…Malheureusement pour elle, Warren venait de lâchement en profiter. La première pique en retour des siennes fut aussi brutale que rapide à lui parvenir. Elle, quelconque ? C’était probable, mais au moins elle ne se croyait pas au dessus de tout le monde en brandissant fièrement le nom de sa famille. De toute manière, rien que le nom de Hymos lui écorchait la bouche, elle n’allait donc pas le prononcer à tort et à travers ! Mais ça, son vis-à-vis ne l’avait pas compris : Et pour cause, il poursuivit sur sa lancée, comme si c’était vital comme pour elle d’avoir le dernier mot. En somme, ils allaient certainement empêcher ce pauvre vendeur de fermer boutique avant la Saint Glin Glin…Tant pis, Ceres n’avait nulle envie d’être magnanime ce soir, que ce soit envers son « ennemi » de toujours ou envers ce pauvre vendeur qu’elle trouvait bête comme ses pieds.
La pique suivante n’atteignit pas Ceres finalement. Elle s’attendait à quelque chose de vraiment blessant en réponse à ses propres dires, mais elle fut déçue : S’attaquer à sa taille fine et petite était bas certes, mais c’était tellement énorme qu’elle n’eut qu’un faible sourire en guise de réponse. Décidément, il n’était pas doué pour la répartie, et il mettait un tel temps à s’échauffer pour cette joute verbale que la jeune fille l’aurait volontiers giflé pour le réveiller. La suite en revanche aurait pu valoir son pensant d’or : C’était la première fois qu’il la traitait de petite sotte. Habituellement, jamais il ne se permettait d’en venir aux insultes, cela devait donc démontrer que ses attaques l’avaient agacé. Tant pis, il l’avait mérité, comme toujours, de toute manière. S’il était vexé, il pouvait toujours prendre la porte, si possible en pleine figure…Cela lui remettrait les idées en place. Ce fut pourquoi Ceres fut sans aucune pitié face à une réponse aussi minable et décevante :


« Petite sotte ? Si j’en suis une, alors toi tu es un grand sot. Tu vois, moi aussi je sais insulter bassement les gens…Vraiment, tu n’as aucune finesse d’esprit, c’est décevant pour un Serdaigle tu ne trouves pas ? Eux qui sont réputés pour leur esprit si ouvert et étendu justement. Toi tu viens de les trahir en démontrant par a+b une étroitesse d’esprit digne d’un troll. Bravo, la palme d’or pour ce titre n’est pas loin, continue ainsi…Et pour te répondre, bien que cela m’écorche la bouche de rétorquer quelque chose à des dires aussi minables, je n’ai cure des problèmes des autres…Surtout des tiens. »


Si Ceres avait été créatrice d’un dictionnaire révolutionnaire, elle aurait excellé dans l’écriture du mot « haine ». C’était juste ce qu’elle ressentait envers cet être puant de prétention qui désormais ne méritait plus que son dédain. Il aurait pu lui parler de Shuro que cela ne l’aurait même pas atteinte : C’était dire à quel point ses mots lui glissaient dessus ! Après tout, elle n’avait aucun compte à lui rendre, elle jugeait qui elle voulait quand bon lui semblait. Sa majorité ne lui donnant aucun droit sur elle, la jeune fille ne comprenait même pas pourquoi il s’acharnait à lui faire « entendre » son point de vue alors qu’elle sentait qu’il avait compris que c’était inutile…Ceres était butée comme un âne et n’avait aucune sympathie pour personne, même pas pour ses parents. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était suivre son petit bonhomme de chemin, se dépêcher de vivre ou de mourir. Le reste, ce n’était que du verbiage sans intérêt…Le reste, c’était son secret.
Le petit serpent attendit patiemment qu’il lâche son visage pour le toucher du bout des doigts et ainsi effacer une quelconque odeur qu’il aurait pu laisser dessus. Comme quoi, elle ne souhaitait strictement rien garder de lui, pas même une effluve…Surtout maintenant qu’il venait de démolir tout le beau travail de rangement qu’elle s’était acharnée à mettre en place à l’aide de sa fidèle baguette. Ceres grogna comme un chien enragé immédiatement à l’entente du fracas des livres, évidemment…Par la même occasion, elle se permit d’ajouter un autre défaut à la liste déjà gargantuesque de défauts de Warren :

« Maintenant, tu viens de me prouver que tu es un maladroit doublé d’un imbécile égoïste. Vraiment, la palme se rapproche, encore un peu et tu pourras dire que tu es le plus étroit d’esprit de la terre. Pardonne moi de ne pas applaudir, j’ai deux côtes cassées. »

Ceres répondait avec autant de politesse que lui en fin de compte…Mais cette joute lui faisait plaisir pour une fois, parce qu’au lieu de la subir, elle la menait haut la main. C’était sans doute la raison pour laquelle elle sentait une tension palpable dans le souffle de Warren, doublée d’une colère froide qu’il devait avoir du mal à retenir. Le tout était maintenant de savoir jusqu’à quand il tiendrait avant d’avoir envie de lui faire ravaler ses paroles : Allait-il pour cela tout casser dans la boutique ? Non, il était idiot, mais sûrement pas à ce point. Pourtant, Ceres savait qu’il ne connaissait aucun de ses points faibles : Il ignorait l’existence et la mort de son bien aimé frère Shuro, il ne connaissait pas son infirmité, et ne savait d’elle que ce que l’on en racontait à Poudlard ou dans la famille Wainwright…En définitive, si elle continuait, il était perdu, il n’avait aucun rempart auquel se raccrocher. Et comme Ceres était assez cruelle pour continuer jusqu’à le voir genou à terre, elle ne s’en priva nullement, tandis qu’il retournait vers le comptoir visiblement agacé :

« Si ma future vocation est basée sur le rangement, je ne l’échangerait pour rien au monde avec la tienne. Une aveugle peut se sortir de situations incluant le rangement…Un étroit d’esprit ne saura jamais reconnaître à quel point sa maudite famille manipule ses sentiments au point de le faire détester quelqu’un qu’il ne connaît même pas. En fin de compte, le plus à plaindre c’est toi ! Mais navrée de n’avoir cinq minutes à perdre pour me pencher sur ton sort…Ceux qui jugent sans même parvenir à cerner les personnes ne méritent que mon ignorance. »


Ceres démontrait une maturité presque effrayante pour son âge. C’était la raison pour laquelle son ignorance avait toujours été pire que sa haine selon sa mère…La jeune fille savait aimer sans condition, mais elle ne savait pas haïr…Par conséquent, elle se contentait d’ignorer, faisant comme si personne n’existait autour d’elle. Et il ne pouvait y avoir pire comme punition. Pourtant, elle s’en moquait, et la preuve était faite, vérifiée : Elle recommença à ranger à l’aide de sa baguette, ne détournant plus un seul regard vers Warren. Il ne pouvait donc plus vérifier qu’elle était bien infirme à moins de s’approcher de ses si beaux yeux bleus clairs…Et donc d’elle et de sa cruauté sans faille jusqu’à lors. Warren craquerait-il avant elle?
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MessageSujet: Re: Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!]   Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!] EmptyVen 20 Fév - 20:58:34

Warren se dirigeait donc vers le comptoir du magasin. Fuyait il? Non, un Wainwright ne baisse jamais les bras, n’abandonne pas un homme à terre... Ha non, ce n’est pas çà. Heu, disons qu’il n’avait qu’une seule envie. Celle de voler sur son balai et d’écourter cette si douce mais néanmoins éprouvante conversation. Bon d’accord, il ne donne pas vraiment l’impression de vouloir en finir avec cette querelle. Mais qui dit que tout en fond de lui ce n’est pas le cas? Qui peut prétendre le connaître? Est il réellement le garçon volage, arrogant et borné que tout le monde côtoie? Ou y a t-il autre chose sous ce masque de la dites aristocratie du monde magique? Mystère... Warren n’en dira pas plus. Allait-il d’avantage se laisser marcher sur les pieds par Ceres ? Un court instant, la futilité de leur altercation lui fit entrevoir le ridicule de la situation. Warren pouvait tout aussi bien la laisser gagner. Baisser les bras, dire Okay tu as remporter cette bataille ma belle avec un air hautain collé sur ses traits si harmonieux. Parce que, qu’on le pense ou pas, ce jeune homme n’est pas une personne belliqueuse et il ne se complait pas dans les vieilles rancunes périmées depuis des années. Alors pourquoi s’acharner encore et encore? C’est simple, que ne ferait il pas pour ne pas perdre l’attention de certaines personnes. Quitte à y perdre ses ailes au passage. De toute manière, en a t il jamais eut de paire d‘ailes d‘un blanc immaculé. Les Wainwright sont pourris jusqu‘à la moelle, il est le premier à le reconnaître et ce malgré leur ascendance soi disant si pure et patati et patata. Le discours du sang, il le connaît sur le bout des doigts, bref passons. C’est pas lui qui est cruel, c’est la vie et ses à côtés. Doucement mais sûrement, le jeune homme a emprunté une voie glissante qui le conduit sûrement en enfer. Mais cet état de fait, il ne peut le reprocher à qui que se soit. Mise à part lui, personne ne l’a vraiment obligé à devenir ce qu’il est... Ha douce et amère aigreur d’une vie trop pesante même pour ses larges épaules, mais il ne se plaint pas. Il y a pire, exemple la jolie demoiselle en face de lui. Enfin plutôt derrière vu qu‘il lui tourne le dos. Si il avait du choisir, bien sur il serait toujours accro au Quidditch mais pas à une quelconque gloire future. Juste pour le sport, c‘est cet idéal qui en valait la peine. Le reste c‘était bidon. Car oui, ce jeune homme à l’esprit d’équipe. Ne cherchez pas un quelconque leader derrière ses mèches dorées et son regard hautain. Mais par la force des choses, enfin de ses parents, il en est arrivé à ce qu’il n’est pas... Bon revenons à nos moutons. L’ignorer... C’était la meilleur des solutions. N’allez pas croire que ce « charmant » jeune homme n’avait pas entendu les attaques vipérines de Ceres. Il aurait bien voulu être prit d’une surdité passagère mais non, il avait bel et bien tout entendu. Du passage sur son manque de finesse et d’intelligence, ce qui ne faisait pas honneur à son ancienne maison. Pour un ancien Serdaigle, il n’y avait pas pire insulte. Mais, Warren resta stoïque. Enfin extérieurement... Car l’intérieur bouillait de rage. Garde ton calme, ne rentre pas dans son jeu et ne fout pas le bordel dans ce magasin que tu affectionnes tant. Voilà la voix de la raison que Warren entendait dans son fort intérieur. Peut être que le choipeau magique avait fait une erreur en l’envoyant parmi les bleus (selon les propres dirent de Ceres), mais il n’avait pas fait erreur pour elle... Lui, un troll? Bah, en botanique c’était quasiment le cas. Mais là, elle poussait le bouchon loin. Mais laissons là s’époumoner sur lui et sur ses mauvais côtés. Warren était étrangement muet. Il appuya ses deux mains sur le rebord du comptoir, il réfléchissait. La dernière tirade de le jeune Serpentard eut le don de consumer les dernières goutte de sang froid du jeune Wainwright. Il lâcha prestement le rebord où il venait de prendre appuis et pivota vers la jeune femme. Un expression plutôt connue des autres ancré sur son visage, la colère. Oui, il y a une constante dans le caractère de Warren. Il est et restera sûrement une personne facilement irritable. Mais à force d’usure un caractère accommandant peut se montrer des plus amer et caustique... Warren se mordit la lèvre, alors elle souhaitait le mettre vraiment en colère. Elle avait gagné le pompon. Oublier la première idée, celle qui consistait à la mépriser mais en silence.

« Ho parce que mademoiselle ne juge pas? Tu peux remettre en cause le choix de ma maison, mais en ce qui te concerne il n’y en a pas eut. Pourtant, il y a cinq ans, je m’étais demander comment tu avais atterrit parmi les Serpentards. Mais apparemment, il a su voir la noirceur de ton âme autant que la profondeur de ton amertume avant tout le monde... Quand à ma finesse d‘esprit, laisse là bien sagement où elle est. À ce que je sache, je ne me permet pas de juger ton étroitesse de jugement...» Le regard de Warren se perdit dans un des nombreux rayons du magasin. Il reprit la parole sans même prendre la peine de poser son regard sur Ceres. « Et ne prend pas la peine de te pencher sur mon sort, je n’ai nul besoin d’une personne qui pense que personne n’est assez bien pour elle. Et oserais je ajouter que la colère te sied mal au teint. Je plains la personne qui tombera sous ton charme, assénement il est fou allié... »

C’était la meilleure don le fond, il venait de se plaindre lui même. Mais cela, elle ne devait aucunement le soupçonner. Voilà, tout semblait avoir été dit. Il tourna pour la nième fois les talons et partit s’engouffrer dans une allée du magasin. Les pas étaient rapides et emporté. Normal, il était hors de lui. S’en même s’en rendre compte, Warren se retrouva dans le fond du magasin, presque dans l’arrière boutique. Il passa une main sur son visage. Elle avait le chic pour le mettre dans tous ces états. Une pile de livre traînait juste à coté de lui. Violemment, il l’envoya valser de l’autre coté de l’allée. Un bruit non négligeable se fit entendre dans le fond de la boutique.

« Pourquoi je m’emporte... C’est débile. »

Warren se laissa tomber sur le sol en soupirant. Et pourquoi elle était là? Pourquoi, il avait du la rencontrer seul à seul? Pourquoi, il n’arrivait jamais à se contrôler quand elle était dans les parages? Tout çà parce que... Parce quoi dans le fond? Et dire que cela faisait des semaines qu’ils ne c’était pas recroisés.
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MessageSujet: Re: Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!]   Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!] EmptySam 21 Fév - 8:49:31

Si Ceres avait désiré le faire exploser de colère, c’était amplement réussi. Dire qu’elle n’avait pas voulu le rencontrer aujourd’hui…C’était peine perdue, comme à chaque fois. Il fallait toujours qu’il trouve le moyen de croiser son chemin pour mieux lui faire regretter de s’être levée ce matin. Lui aussi avait réussi son coup en fin de compte, et c’était sans doute la raison pour laquelle ils ne parvenaient jamais à mettre un terme à leurs querelles : Dès que l’un des deux gagnait, l’autre voulait prendre le dessus, et comme ils étaient aussi doués en matière de joute verbale l’un que l’autre, les échanges risquaient une fois de plus de durer pendant des lustres. Est-ce que cette perspective déplaisait à Ceres ? Pas le moins du monde, parce que cela constituait une sorte de défouloir qui n’était pas des plus désagréable. C’était également son seul moyen de lui faire payer les quelques années d’enfer qu’il avait osé lui faire subir alors qu’elle était nouvelle à Poudlard…Comme si, à lui seul, il avait voulu prouver qu’il n’y avait pas que les Serpentard qui pouvait chercher des noises aux autres, les Serdaigle pouvaient être forts également en la matière. De ce côté-là, il pouvait reporter la palme d’or : Il était le meilleur chercheur d’ennui que Poudlard est jamais connu pendant ces sept dernières années. Ceres s’était même demandée, lorsque le mois de juin de sa septième année était arrivé, pourquoi Dumbledore ne l’avait pas félicité pour sa sagesse pendant les examens…Parce qu’en fin de compte, il avait été reçu à l’UMA non ? C’était bien la preuve qu’il savait faire quelque chose de ses dix doigts, ou plutôt des quelques neurones se battant régulièrement en duel dans son pauvre cerveau menaçant de tomber en décrépitude.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos deux jeunes gens. Warren venait de revenir à la charge et cette fois, l’attaque était de taille. Il décrivait à présent son questionnement sur son envoi à la maison Serpentard, à croire qu’il n’avait vraiment rien eu d’autre à faire il y a cinq ans ! Un léger sourire narquois prônait désormais sur les lèvres de Ceres, preuve que même les pires mots qu’il pouvait prononcer concernant cet état de fait ne l’atteignaient même pas. Elle avait surmonté tout cela, et de toute manière, elle était la seule à connaître la raison de sa colère froide, de ses sautes d’humeur et de sa cruauté perpétuelle. La mort de son jumeau avait été une telle épreuve pour elle que désormais, elle aurait pu souffrir d’une maladie incurable ou même mourir, elle n’aurait pas versé une seule larme sur son pauvre sort. Ceres avait pleuré toutes les larmes de son corps face à la perte de son frère bien-aimé, et désormais, ses yeux étaient dépourvus de larmes. Elle n’avait pas pu décrire cette perte avec des mots, alors elle l’avait ressentie jusqu’au tréfonds de son âme…La jeune fille avait frôlé la folie de tellement près que les attaques de Warren ne pouvaient pas réellement l’atteindre, c’était impossible. Voilà pourquoi elle se contentait de sourire cruellement face à ses dires, comme si l’envie de se moquer de lui était toujours aussi forte. En vérité, elle n’avait aucune espèce de pitié ressentie à son égard, elle ne le plaignait même pas : Comment diable aurait-elle pu plaindre quelqu’un qui était né avec une cuillère en argent dans la bouche ? C’était bien la preuve que celui qui jugeait le plus mal, c’était bien lui. Elle manqua même de s’étrangler lorsqu’il osa lui rétorquer de ne surtout pas prendre la peine de se pencher sur son sort…Mais surtout, elle eut du mal à avaler sa salive lorsqu’elle entendit de la bouche de son vis-à-vis qu’il plaignait celui qui tomberait sous son charme ! Avait-il perdu l’esprit ? Comme si Ceres avait du temps à perdre avec des sentiments qui rendent idiot !

« Me pencher sur ton sort ? Qui t’as dit que j’avais du temps à perdre ? Mon pauvre, tu devrais vraiment faire vérifier tes neurones, ils doivent être en surchauffe avec tout le flot de bêtise que tu leur fais subir ! Je ne répondrais même pas à tes expressions dignes d’un grand sot tel que toi : Je n’ai cure des problèmes des autres autant que les autres se fichent des miens. Tu ne devrais pas faire preuve d’indifférence toi aussi ? Tu étais tellement doué pour ça…Quant à mon soit disant futur cher et tendre, je vais répondre à ta place : Personne ne sera jamais assez fou pour m’approcher et se brûler les ailes d’un même coup ! »

Ceres n’avait en quelque sorte pas plus d’estime d’elle qu’elle n’en avait pour les autres. Pour cette raison, elle tourna à nouveau les talons et recommença son « ouvrage » de rangement. Pour un peu, cela aurait pu devenir un jeu entre eux : S’envoyer des piques, rétorquer et retourner à leurs « activités » initiales. La jeune fille aurait pu faire ça toute la nuit, seulement voilà, quelque chose attira subitement son attention : Warren venait de renverser à nouveau d’autres livres et, bien qu’il fut au fond du magasin, Ceres pu entendre ce qu’il venait de dire puisque son ouïe s’était légèrement développée à cause de son infirmité. « Pourquoi je m’emporte…C’est débile »…Pourquoi diable trouvait-il cela ridicule alors que c’était lui qui avait, comme à son habitude, lancé les hostilités ? Cette fois, ce fut le pompon. Telle une furie, la jeune fille se rua vers lui, le pointant du doigt et, une fois qu’elle ne fut plus qu’à quelques centimètres de lui, elle toucha son torse à l’aide de son doigt, comme un tambour qui résonne sans cesse. La colère l’aveuglait à son tour cette fois…

« Ah oui, c’est débile ? Parle pour toi ! C’est toujours toi qui commences la guerre et c’est toi qui te plains ? Je te savais idiot, borné et étroit d’esprit, mais je ne te savais pas culotté de cette manière ! Alors maintenant, si tu n’es pas content, va voir en enfer si j’y suis espèce de sale aiglon mal peigné ! »

Ceres n’avait pas l’habitude d’utiliser à tort et à travers les insultes, parce qu’elle prenait cela pour un manque cruel de malice et de maturité…Mais cette fois, elle était tellement hors d’elle qu’elle n’avait pu se retenir. D’ailleurs, elle l’aurait giflé si elle n’avait pas eu la brillante idée de s’éloigner, lançant un sort de rangement au passage sur la pile qu’il avait faite tomber, avant de commettre l’irréparable. Elle avait retrouvé sa même place, comme si le jeu continuait. Sauf que cette fois, elle commençait à être agacée, comme les autres fois : Elle se souvenait avec exactitude chaque fois qu’il lui avait attiré des ennuis, chaque point perdu par sa faute, chaque retenue effectuée la mort dans l’âme alors que pour une fois, elle n’était pas fautive…Quel ennui allait-il encore lui attirer cette fois ?
La jeune fille grommelait seule dans son coin, et elle n’entendit donc pas la sonnette retentir à nouveau dans la boutique. Un elfe de maison, celui de sa famille, était entré et ne l’avait même pas remarquée alors que c’était elle qu’il venait voir…A la place, il se dirigea vers Warren, lui expliquant d’une voix timide et presque plaintive qu’il venait porter les médicaments de Ceres pour soigner ses yeux. Il était également porteur d’un message oral de sa mère, la suppliant de se soigner comme il le fallait sans oublier une seule fois, sans quoi elle risquait de graves infections. L’elfe, impressionné par Warren évidemment, s’inclina et partit sans demander son reste : Il voulait éviter les coups comme ceux donnés par sa maîtresse, la génitrice de la jeune fille…Qui, de son côté, ne pouvait s’empêcher de ruminer ses noires pensées tout en continuant inlassablement son rangement !


« Il a du oublier les quelques cinq fois où j’ai perdu cinquante points par sa faute et où j’ai du faire des retenues plus interminables les unes que les autres ! Il n’a jamais appris l’humilité à Serdaigle, c’est vraiment pathétique au possible ! »
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MessageSujet: Re: Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!]   Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!] EmptyLun 23 Fév - 11:05:34

Warren se trouvait stupide de s’être s’emporter de la sorte. Après tout, l’adulte c’était censé être lui non? Ha quel bel adulte il faisait dans le fond. Incapable de faire un choix par lui même quand il s’agissait de sa propre vie qui de toute manière ne se trouve absolument pas entre ses propres mains. Buté comme un âne mal dressé, il jette comme il prend sans penser aux blessures qu’il pourrait bien infliger aux autres. Charmeur invétéré qui ne se cache pas derrière un masque de condescendance qui serait inutile selon lui. Il n’y a que ses parents pour croire qu’il n’était pas pourri jusqu’à la moelle. La faute à qui hein? Et ne parlons pas de ses addictions... Tout est bon à prendre pour oublier ses tourments et il ne faut pas croire que sa vie est un petit paradis. En apparence, c’est peut être le cas. Peut être même que beaucoup espéreraient être à sa place. Mais lui, son trône en papier mâché il le donnerait a qui voudrait pour être débarrasser de ses chaînes. Il n’est qu’un joli oiseau dans une belle cage qui ne sait pas comment faire pour gagner la liberté qu‘il n‘a jamais eut et qui le nargue jour après jour... Alors oui, il faut bien avoir un exutoire. Une personne sur qui passer ses nerfs, une pauvre âme qui serait à même d’assouvir sa soif de vengeance. Et en prime, il ne devait pas chercher bien loin car ses parents avaient désigné sa proie pour lui. Comme toujours... Mais il avait saisit l’idée sans broncher. Comme quoi, il ne devait avoir aucune volonté... Ou peut être qu’il n’a jamais eut la force de sa battre? Pourtant durant les matchs de Quidditch, c’est comme s’il est à nouveau vivant. La rage de vaincre qu’il met au service de son équipe est impressionnante. Comme s’il y avait deux Warren en lui. Mais pour les autres, cette soif n’est qu’une sorte d’arrogance. Bah oui, comme si Warren supporterait de perdre voyons. Un Wainwright se bat jusqu’au dernier souffle et même plus. Stupide... Si seulement, il pouvait être lui même et non, celui que d’autres voudrait qu’il soit. Cela serait déjà un énorme poids en moins sur ses épaules. Mais qui pouvait comprendre? Warren ne c’est jamais plaint et ne parle quasiment jamais de lui aux autres. Alors, il reste dans les traces que d’autres ont créer pour lui. L’inconnu n’est pas une option raisonnable parait il. Pourtant, c’est attrayant de partir à l’aventure sans savoir ce que demain nous réserve. Mais ce n’est pas pour lui. A quoi bon être doué quand on ne peut rien faire par soi même sans se faire taper sur les doigts comme un gamin de quatre ans? Étrange conception de la vie...

Warren se trouvait donc dans le fond de la boutique avec toutes ses idées noires qui l’assaillait en ce moment même, histoire de lui faire regretter d’avoir mit un pied dans sa boutique préféré. Ha Ceres avait le chic de le rendre furieux et de lui faire perdre la raison par la même occasion. Le jeune homme croyait qu’ici, il serait un peu au calme. Car même s’il faut bien le dire, c’est lui qui a ouvert la joute, il n’avait qu’une seule envie. Trouver un coin où il pourrait oublier ses tourments... Mais manque de bol, encore une fois Ceres revint à la charge. Passons sur ce qu’elle avait dit alors qu’il était encore dans l’avant de la boutique. Il savait très bien ce qu’elle pensait de lui. Il n’était qu’un gars trop sur de lui, égoïste arrogant et stupide... Et en majeure partie, elle n’avait pas tort. Il était le premier à l’avouer. Mais est ce que Warren est vraiment ce type? Mystère qu’il n’a pas envie d’éclaircir pour l’heure et encore moins avec elle. Ceres débarqua comme une furie et Warren pose un regard mi absent, mi stupéfait. Hum, la claque n’allait pas tarder sans doute qu’elle soit verbale ou physique vu l’air exaspéré qui trônait sur le visage de la belle. Voyons jusqu’où l’élève à dépasser le maître. Connaître une personne comme Warren, c’est aussi côtoyer une personne qui sous ses airs bourru est tout aussi capable d’être compréhensif. Mais chut, c’est un secret. Ha oui, il avait été trop loin cette fois. Comme chaque fois? Parce qu’elle était tombé dans le lancement d’insulte et qu’elle semblait plus énervé qu’il y avait encore quelques minutes. Warren soupira... Et ce n’était pas ce doigt inquisiteur qui l’avait mit sur la piste, bien qu’il fût surprit qu’elle le touche. Oui un simple contact ce n’était pas commun. À peine eut elle finit qu’elle repartit, laissant le petit Wainwright les yeux ronds et la bouche à moitié ouverte. Aïe pas le temps de répondre comme si cela était vital. Ne pas perdre la face, c’était bien cela le plus important dans la vie non? Enfin c’était ce qu’on lui avait apprit. Il se doutait bien qu’i avait des dizaines et des dizaines d’autres choses beaucoup plus importante, mais on ne les lui avait pas apprises. C’est tout... La colère du jeune homme était pourtant retombée, d’un seul coup. Il ne voyait plus l’utilité de relancer la discussion. Pas pour le moment, il se sentait épuisé. Cette joute verbale l’avait rendu apathique. Pourtant, il est un jeune homme énergique mais, il faut croire que pour le moment il en avait assez. Il se releva difficilement constatant le bordel dans lequel il avait mit l’allée. Ho et puis tant pis... Il n’allait sûrement pas ranger lui.


Alors que Warren se dirigea vers la sortie, il se rendit compte qu’une autre personne venait d’entrer dans le magasin. Enfin pas vraiment une personne, juste un elfe de maison. Il voulu passer son chemin, normal cet elfe ne faisait pas partie de sa maison donc... Il pensait tout naturellement que ce n’était pas pour lui qu’il était là. Erreur... L’elfe s’arrêta devant lui et se mit à lui parler. Au début, Warren cru à une mauvaise blague. Mais la voix effrayée de l’elfe indiquait qu’il avait bien trop peur pour mentir. Alors Ceres était aveugle? Elle avait besoin de médicaments? Mais comment avait il fait pour passer à côté de cela? Trop occupé a avoir le dernier mot sûrement. Alors que faire? Frapper encore un dernier coup juste pour marquer le coup ou montrer son vrai visage, celui du jeune qui tout d’un coup commençait à se faire beaucoup de soucis pour celle qu’il devait détester le plus sur terre? Cruel dilemme. Il n’écouta que d’une oreille distraite le message de la mère de Ceres pour qu’elle prenne ces médicaments car il avait déjà pris en main le petit sachet que l’elfe avait apporté avec lui et il le se dirigeait vers la jeune Serpentard. Il se posta derrière elle, un court moment il la scruta du regard. Luttant contre l’envie de lui effleurer les cheveux juste une fois... Mais il secoua doucement sa tête, à quoi il pensait. C’était interdit pour lui, une autre aura un jour le droit de la toucher mais sûrement pas lui...

« Je dois dire que tu jours admirablement bien la comédie miss. Tu m’as bluffé à tel point que je n’ai absolument pas remarqué ton infirmité. »

Comme il aurait aimé pouvoir enlever ce ton arrogant de sa bouche mais il ne pouvait, ne devait pas. C’était ainsi et c’était tout. Mais néanmoins, Warren n’était pas moqueur. Il tendit le petit sachet à Ceres.

« Dis à ta mère que je ne suis pas un hibou, la prochaine fois elle n’a qu’a se déplacer elle même pour te donner tes médicaments. Tu devrais les prendre et te rétablir, c’est loin d’être amusant de sa battre contre une personne diminuée. Soignes toi et revient au mieux de ta forme, on verras si tu arrives à me rabattre le clapet alors... »

Warren n’eut pas la patience d’attendre que la jeune femme prenne le petit paquet, il se déposa sur une pile de livre. Il la regardait l’air peiné, étrange contraste avec ce qu’il venait dire. Mais elle ne pouvait le voir donc... Il tourna très vite les talons car sans doute allait elle crier au scandale. De quoi se mêlait il dans le fond? Mais ce n’était pas lui qui avait décider de lui dire ce dont elle souffrait... Enfin bref, il se dirigeait vers le comptoir, pris son écrin sous le bras et sortit sans demander son reste. Sous le choc? Mais non voyons, à moins que...
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MessageSujet: Re: Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!]   Un p'tit vif d'or et pis s'en va! [Terminé!] EmptyMar 24 Fév - 8:40:39

Puisque Warren s'en va, j'ai changé de lieu...

Nouveau topic ~~>
Une joute en apporte forcément une autre
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