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 Damien O. Taylor (Serpentard)
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MessageSujet: Damien O. Taylor (Serpentard)   Damien O. Taylor (Serpentard) EmptySam 27 Déc - 5:23:31

- Nom : O. Taylor
- Prénom: Damien
- Age en HJ : 18 ans
- Age du personnage : 11 ans
- Comment avez vous connu le forum? Ah... à vrai dire, c'est un peu marrant... Un gars, sur un autre forum, à voulu prendre exemple sur les rituel que vous utilisiez ici et il a envoyé le lien de ce forum-ci... résultat, je suis aller voir et puis voilà ^^'

« Tu es un monstre… tu es un monstre! »

Il sentit la claque sur sa joue. Il perçu les larmes rouler aux coins des yeux de la femme qui lui servait de belle-mère. Il était un monstre? Il vit la femme lever de nouveau la main pour la rabaisser rapidement sur son autre joue. La porte claqua et l’enfant resta seul, au dehors de cette maison qui n’avait jamais vraiment été la sienne, au fond. Décidément, il n’avait pas de chance.

Perturbé par leur altercation, le garçon alla sagement s’asseoir sur la balançoire, dans la cours. Il se hissa sur la planche de bois moisie, restant immobile, son regard d’encre ne voyant que la fenêtre dans laquelle il apercevait, par moment, la silhouette de la femme qui lui donnait un toit (quand bon lui semblait). Damien qui ne parlait jamais était un monstre, donc. Damien qui se taisait quasiment toujours lorsque la douleur lui vrillait le corps tout entier, était un monstre. Pourquoi? Il ne l’avait pas encore compris.

Il n’était pas orphelin. Quoi qu’il aurait sans doute bien souhaité pouvoir l’être. La femme qui lui servait de belle-mère se nommait tout simplement Aurélie… Quel prénom débile de moldu, tien. Le sien n’était pas mieux. Damien. Pourquoi l’avait-on appelé comme ça? Ses parents été décidément idiots, ou tout simplement inconscient. Il aurait pu prendre un peu plus original. Et non, il n’était pas un sorcier de sang pur. Il n’était pas un sang-de-bourbe non plus, voyez-vous? Un petit sang mêlé, tout ce qu’il y a de plus banal.

Sa mère était une sang-de-bourbe, et son père; un sang pure. Ce qui donnait, au final, un être comme lui. Ils avaient toujours été tous deux de bonnes personnes. Le problème était qu’ils n’auraient jamais dû avoir d’enfants, pour commencer. Damien était un gamin perturbé, et ça, personne n’y pourrait jamais rien. Il était différent. Tout petit, maigrichon, blanc à faire peur : il n’avait pas le profil parfait, il fallait l’avouer. Et son caractère; n’en parlons même pas…

Ils s’étaient débarrassés de lui, voilà tout. Du moins, c’était ce dont il avait réussi à se convaincre lorsqu’il fut lâchement abandonné sur le bord de la route, non loin du ministère. Au bout du compte, ce fut une femme folle dingue qui le récupéra. Elle disait être vampire. Parfois, elle devenait vélane. De toute façon, ce qu’elle disait différait toujours d’un jour à l’autre. Il avait très vite appris à ne pas se fier à elle. Ho, combien de fois avait-il souhaité quitter cette maison? Bon nombre de fois. Seulement voilà, ce n’était pas sa chance, s’il faisait cela, il se retrouvait à la rue. Et aujourd’hui? Et bien… elle le traitait de monstre, sans trop de raison apparente. Une folle… Ou peut-être souffrait-elle d’un dédoublement de la personnalité? Quoi qu’il en soit, il l’ignorait et ne tenait pas spécialement à le savoir. De toute façon, il lui ferait du mal. Il la détestait. Une fois plus grand, il lui ferait du mal…

Ce fut à ce moment qu’il reçu sa lettre d’admission au célèbre collège de sorcellerie. Lettre qu’il cacha dans sa poche, suite à sa lecture. Voilà sa chance de qui cet endroit une bonne fois pour toute. Il sauta de sa balançoire, se glissant dans la petite maisonnée. Il monta à sa chambre pour faire ses valises. Il partirait ce soir même, hors de question pour lui de rester ici plus longtemps. Et comme il n’avait pas un sous : il volerait la folle. Voilà, c’était décidé. Il attendrait la nuit, puis, il partirait.

La nuit ne tarda guère à pointer le bout de son nez, d’ailleurs. Sortant de sa chambre, doucement, à pas feutré, il alla pénétrer dans celle de la débile mentale qui lui servait de belle-mère. Aussi fut-il étonné qu’elle ne s’y trouve pas. Il s’était fait avoir! La porte claqua dans son dos. Elle était la, le visage cramoisi, furieuse pour aucune raison. Du moins, aucune raison pour le moment.


« Mais qu’est-ce que tu fou là, sale morveux! Je vais t’apprendre à te mêler des affaires des autres! »

Elle se jeta sur lui. Elle le frappait, encore et encore jusqu’à… Jusqu’à ce qu’il en ait plus qu’assez de cette femme. Aussi la repoussa-t-il avec l’énergie de la colère, celle de la haine : une énergie inépuisable, disait-on. Il la repoussa avec agressivité. L’explosion qui suivait le calme. Voilà ce qu’il était. Le gamin si silencieux explosait littéralement en bouillonnant.

« Je vous hais!! JE VOUS HAIS!! Allez donc pourrir en enfer ou vous noyer dans la cuvette des toilettes, sale folle! »

Depuis qu’elle l’avait adopté, elle n’avait sans aucun doute jamais eu la chance de l’entendre parler une seule fois. Sa voix été agressive, remplit d’une haine certaine. Il la frappa, alors qu’elle était incapable de bouger, trop étonné par la réaction du gamin qu’elle croyait si docile, si sage.

« Mais…Mais… Tu es un si gentil… »

« JE NE SUIS PAS UN GENTIL GARÇON! »

Il attrapa quelque chose. Il ne savait même pas quoi. Tout allait si vite dans sa tête qu’il ne se rendait compte de rien. Et il frappa. Il frappa à plusieurs reprises, aveuglément, perturbé, confus. Le chaos total. Plus rien autour de lui ne semblait avoir d’importance. Il voulait seulement se libérer, une bonne fois pour toute. Lorsqu’il s’arrêta, il tremblait, ses mains étaient froides, son regard effrayé balayait la scène. Il l’avait tué…? Il l’avait… Il l’avait… Non, non… C’était impossible. Il ne pouvait pas l’avoir tuer! Tout de même! Il n’avait que onze ans, il ne pouvait pas l’avoir…! Il s’approcha doucement du corps de la femme qui lui avait servit de belle-mère, doutant de ce qu’il avait fait sous le coup de la colère. Il ne sentait plus son poult. Il se redressa rapidement. Il devait absolument réfléchir!

Elle n’avait pas de famille, tout le monde se fichait bien d’elle, après tout! Ce n’était donc pas très grave, pas vrai? Pas très grave? Bon sang! Il venait de commettre l’irréparable! Un peu en panique, le garçon sortit de la chambre pour aller vomir dans le couloir. Il n’y croyait toujours pas… Réfléchir… Il devait réfléchir… Le lendemain, il allait partir faire les magasins pour acheter ce dont il avait besoin. La folle n’était pas très riche, mais ça devrait tout de même suffire un tant soit peu à acheter le nécessaire pour ses cours prochainement à venir. Ensuite? Ensuite, il se rendrait à la gare, comme tous les autres morveux de son genre pour prendre le train qui les mènerait vers leur prochaine destination. Oui, voilà… Personne ne saurait que c’était lui. On dira qu’il était à l’école lorsque l’accident c’est produit et il sera rapidement innocenté. Du moins, était-ce ce qu’il pensait, ou plutôt, ce qu’il espérait.

Il alla rapidement récupérer l’objet avec lequel il l’avait… enfin… L’objet, vous voyez? Bref, il le récupéra de manière à ce que personne ne puisse arriver jusqu’à lui. Non, il prévoyait tout. Il laissait le corps là, comme il était, tout simplement, mais il ramassait l’arme du crime. Parfait… Parfait… Il déglutit avec difficulté… Il était plutôt mal barré, disons le franchement! Il passa à sa chambre prendre son sac, y fourré l’argent qu’il avait pu trouver, attrapa son manteau, et sortit de la maison, le plus calmement possible, en plein après midi. Il prit la route, simplement, ne montrant pas le moindre signe de nervosité. Sa panique avait soudainement disparu des traits de son visage à la peau plus blanche que neige. On aurait presque dit qu’il n’avait jamais mit les pieds dehors.

Le chemin de traverse. Il y passa comme si de rien était. Il acheta livres et manuels quelconque, s’attardant dans la librairie où autres bouquins l’intéressaient davantage mais dont, malheureusement, il n’avait pas les moyens d’acheter. Dommage… Il avait toujours été un fervent lecteur, assidu de la littérature en tout genre et tout particulièrement celle fantastique, il fallait l’avouer. Par la suite, il passa chercher sa baguette chez Olivenders. Il fut une catastrophe ambulante pour son magasin d’ailleurs. Une première, il fit voler en éclat les vitres de la boutique. Deuxième essai, il fit littéralement exploser un rayon. Troisième essai, la baguette lui vola des mains et se planta dans l’œil gauche du pauvre vendeur quelque peu aveuglé, du même coup. La quatrième fut la bonne. Elle faisait 28,5 cm de long, taillée dans un bois de peupliers, un peu blanc, contenant une plume de phénix.

Bref, tout se passa merveilleusement bien. Il passa à l’étape suivante : le train. Il avait toujours eu horreur du train. Ou plutôt avait-il toujours eu horreur des petites cabines qui composaient le train. Normal, il était claustrophobe à la limite de la paranoïa. Il hésita longuement, avant d’y pénétrer. Il fut bousculé, et, du coup, il échappa ses valises. Brusquement, il effectua une volte-face rapide sur lui-même et frappa, poing fermé, celui ou celle qui avait osé le touché. Le problème était que ladite personne était une jolie dame, de 7ème année, de toute évidence, appartenant à la maison honorable des vert et argent. Et baffe, dans la gueule? Non, pas vraiment. Elle en fût tellement étonnée, sur le moment, que le garçon en profita pour entrer dans le train. Et bien voilà, au moins, maintenant, il y était!

Il ne réalisa qu’au dernier moment qu’il était là… arrivé… debout dans cette grande salle, entre les tables, entre ces regards qui l’observait lui et quelques autres gamins de son âge. C’était si étrange comme sentiment… Il n’avait pas l’impression d’appartenir à ce monde quasi imaginaire.


« Damien O. Taylor. »

Ce nom : c’était le sien. C’était son tour. Il se faufila à pas léger entre la petite foule rassemblé, grognant à quelques reprises contre ceux qui ne bougeait pas. Il grimpa sur le petit stade surélevé sur lequel il dû s’asseoir sur le petit banc en bois. La choipeaux? Quelle idée… Et s’il y avait plein de poux, là dedans? Quand même! Il fût d’ailleurs quelque peu réticent à se le faire mettre sur la tête. Enfin… où serait-il envoyé? Il était une tête de mule, orgueilleux, colérique, haineux, manipulateur, tricheur, bagarreur, fouteur de trouble, turbulent, un peu trop téméraire, parfois, fier, insouciant, las… Bref, tous les défauts du monde : il les avait. Ho, il avait bien quelques qualités, c’est bien vrai. Il était d’un grand courage, d’une volonté de fer, il était littéraire et particulièrement brillant, mais il ne participait pas. Il n’était pas du genre à se mêler à la foule. Bref, tout pour déplaire, le petit Taylor… À voir maintenant ce qu’on en dira de lui…
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MessageSujet: Re: Damien O. Taylor (Serpentard)   Damien O. Taylor (Serpentard) EmptySam 27 Déc - 8:14:49

Humpf, tu n'es pas un gentil garçon, mon petit... Ton cas n'est... pas évident.





Du courage, oui, un esprit brillant également...




Mais je crois que la maison qui te conviendra le mieux sera...





SERPENTARD !
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