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 Une moldue à l'école...
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MessageSujet: Une moldue à l'école...   Une moldue à l'école... EmptyDim 2 Nov - 23:30:59

Bon, petit avertissement avant lecture. En ajoutant cette fanfic' ici, je fais une horrible trahison à un autre fo-fo. Mais je tiens à assurer mes arrières, et même si je n'ai pas ajouté de chapitres nouveaux depuis très longtemps, je veux tout de même la poster ici pour pouvoir la continuer si jamais cet autre fofo coulait définitivement. C'est donc une fanfic' assez vieille mais la seule que j'ai jamais faite. J'espère qu'elle vous plaira malgré tout...

*Titre de la nouvelle : Une moldue à l'école
*Présentation de l'histoire : Mais pourquoi Cathy ne réussit-elle pas mieux à Poudlard? Qu'est-ce qui ne va pas chez elle? Et pourquoi y a-t-il tous ces évènements étranges l'année de son arrivée?
*Protagonistes :
Cathy Kinds, héroïne de cette fanfic', elle en est très certainnement la clé
Charlie Weasley, vous le connaissez par ses plus jeunes frères, mais comment pouvaient-ils bien être lors de sa première année à Poudlard?
*Catégorie : L'histoire se passe en 1884, lors de la première année de Charlie Weasley à l'école de Poudlard.
*Genre : Action/Aventure
* Nombre de chapitres : 3 en ligne mais 9 d'écrits.
*Complet : non


CHAPITRE1
un pub pas comme les autres




"Oooooooooh... Un papillon, s'émerveilla Cathy comme si elle n'en avait jamais vu."
La jeune fille marchait tranquillement dans une rue animée de Londres sans faire attention aux passants qui se pressaient autour d'elle. C'était une belle matinée d'août 1984 et tout allait merveilleusement bien pour Cathy Kinds; en effet, sa mère s'était tiré de sa torpeur alcoolique pour l'autoriser à sortir, seule, dans les rues de Londres et son voisin, William Kelly, avait accepté un rendez-vous avec la jeune fille. Depuis ces deux petits évènements, la fillette de onze ans ne voyait plus que du rose partout où son regard se posait. Pour la première fois de sa vie, elle traversait "la city" le coeur léger et remarquait des choses auxquelles elle n'avait jamais prêté la moindre attention. Ce hiboux par exemple, elle n'avait jamais remarqué qu'il se posait toujours sur le toit de cette cabine téléphonique, cette vieille femme là, qu'elle avait toujours prise pour une clocharde, portait en fait une drôle de cape qui semblait être de soie verte et dans un très bon état, et ce pub! "Le chaudron baveur", quel nom rigolo! Étrange que sa mère n'y soit jamais allée pour se saouler!

La jeune fille s'arrêta net. Elle venait d'effectuer un brusque retour à la réalité semblable à une giffle. Un frisson lui parcourut l'échine et elle fit un pas en arrière pour mieux regarder cette taverne. Elle regarda autour d'elle comme si quelqu'un allait la dénoncer. Elle ne faisait pourtant rien de mal, elle était seulement en train de créer une petite fenêtre, à l'aide de sa manche, dans la vitre crasseuse du Chaudron Baveur. Tout ce qu'elle put discerner dans la pénombre se résumait à des silhouettes vagues et souvent encapuchonnées. Sa curiosité n'en fut qu'aiguisée. Elle attendit quelques secondes durant lesquelles elle observa les allers et venus des gens dans ce pub puis se décida à y pénétrer.

L'air surchargé de fumée la fit toussoter et elle mit quelques secondes à s'habituer à l'obscurité. Surprise par le spectacle qui s'offrait à elle, Cathy restait dans l'entrée et ne bougeait pas. Un homme corpulent la poussa négligemment et se dirigea directement vers le fond de la taverne.
"Qu'est-ce-que ce sera pour la demoiselle? Bière au beurre? Limo-bulle? lui demanda l'aubergiste de sa grosse voix."
Il s'était pencher par dessus le comptoir en nettoyant un verre pour mieux voir la fillette.
" Bah... Ben...B...bredouilla Cathy
- Ah! Bière au beurre! Très bon choix! Je peux même vous garantir qu'elle est meilleure que toutes celles qu'on trouve à Pré-au-lard!"
Il posa une énorme choppe dégoulinante de mousse devant elle. Cathy grimpa comme elle put sur un tabouret qui lui paraissait giguantesque et regarda la boisson. Elle ne voulait pas toucher à l'alcool, elle ne voulait surtout pas ressembler à sa mère, en rien! Et surtout pas sur ce point là...
Elle fit mine de la saisir pour que l'aubergiste détourne son attention. Elle se laissa alors aller à la contemplation des buveurs. Elle observa ce contraste particulier qu'on observe dans tout pub qui se respecte; ceux qui buvait beaucoup, riait fort et sortaient en titubant et ceux qui ne touchaient au boissons que du bout des lèvres, se cachaient dans les coins de la pièce et se contentaient d'observer, d'écouter ou de parler à un compagnon d'une voix si faible que même celui-ci devait tendre l'oreille pour comprendre chaque phrase. Mais tout cela dégageait une chaleur rassurante et elle se sentit de plus en plus à l'aise. Elle nota tout de même un certains nombres de détails intrigants, cette mode de s'accoutrer de capes sombres comme si on était toujours au Moyen-âge, ces chaudrons miniatures qui remplaçaient ici les gamelles et surtout ces allers et venues vers le fond de la taverne...

Ces allers et venues. Plus le temps s'écoulait et plus ils retenaient son attention. Des hommes, des enfants, des femmes... Tout ce petit monde traversait "le chaudron baveur" sans porter la moindre attention à l'agitation du lieu. Soit ils se dirigeaient vers une porte au fond de la pièce, soit ils en venaient. Et ce n'était jamais les mêmes! Cathy se laissa glisser du tabouret où elle était juchée pour s'approcher de cette fameuse porte. Elle se demandait ce qu'il y avait derrière, une secte? Une de ces plates formes de jeux de société, ce qui expliquerait l'ambiance et le folklore de ce pub?

Elle était maintenant à côté. Un jeune homme la bouscula et s'excusa rapidement. Il était pressé et Cathy ne put voir que sa chevelure d'un roux profond et flamboyant. Un autre garçon passa devant elle rapidement, pour le rattraper. Il portait la même chevelure mais paraissait avoir l'âge de Cathy.
"Allez, suppliait-il, Willou mon frère! Au nom de la fraternité, files-les moi ces trois gallions! Roooooh! Mais quel radin... On a le même sang! Partages ton argent!"
Le dénommé Willou ne s'abaissa même pas à lui répondre et lui offrit simplement un grand sourire sarcastique. Il poussa la porte et Cathy le vit disparaître en disant seulement;
"Bill, moi c'est Bill."
Puis elle n'entendit plus rien. Elle ouvrit la porte et ne découvrit absolument rien. Une minuscule cour à poubelles, voilà tout ce qu'il y avait derrière cette porte et naturellement plus aucune trace des deux rouquins. Elle laissa échapper un souffle déçu.

Une grande asperge brune la repoussa en arrière en la gratifiant de cette sympathique remarque:
"Pousse-toi de là, 'tite naine!"
La porte ne s'était pas complètement refermée et Cathy la bloqua le plus rapidement possible. Elle jeta un regard dans la cour et vit la grande greluche plié son index et donné quelques petits coups secs sur une des briques des murs qui l’entouraient. Devant les yeux écarquillés de Cathy, les briques s'écartèrent pour découvrir une rue animée où la jeune fille désagréable pénétra sans hésitation, un sourire satisfait aux lèvres.
Sans réfléchir, la fillette la suivit en plongeant presque dans l'orifice. Les briques finirent de se remettrent en place derrière elle.


Dernière édition par William O'Wyndack le Lun 3 Nov - 11:07:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une moldue à l'école...   Une moldue à l'école... EmptyDim 2 Nov - 23:41:56

CHAPITRE2
rencontre sympathique





Cathy ne pouvait détourner son regard de toutes ces boutiques qui l’entouraient. Elle n’avait jamais rien vue de pareil, on se serait crut dans un conte de fée et de sorcière sauf que, dans ce cas précis, tout était réel ! Elle regardait toutes les vitrines, ne voulait perdre aucun détail, elle vit des livres aux titres surprenant comme « Le quidditch à travers les âges », ou bien « Les loups-garous des Carpates » ou encore « Milles cent deux potions à la portée de tous », des hiboux qui l’observaient en penchant la tête et un ballai flambant neuf devant lequel se pressait de jeunes enfants en poussant des cris d’admiration.

Elle gardait le nez en l’air et ne vit pas cette dalle mal enfoncée. Elle trébucha et entraîna dans sa chute le plus jeune des deux rouquins. Il se dégagea rapidement en pestant ;
« Hey ! Mais personne t’as appris à regarder devant toi ? Pire que Percy celle-là !
- Je… Je… Je suis désolée… Excusez-moi… Je… bredouilla la jeune fille en s’écartant pour qu’il puisse mieux se relever.
- T’excuses pas ! répondit le plus vieux en empêchant l’autre de s’énerver plus, il n’en vaut pas la peine. »
Il lui tendait une main chaleureuse qu’elle saisit aussitôt, heureuse qu’on la tire de cet embarras. Elle dévisagea le jeune homme, il était grand, fin, et ses cheveux roux était attachés en catogan. Il portait un pull orange vif et un « W » kaki tricoté s’affichait au centre. Il la regardait avec un grand sourire qui fit fondre ses craintes et la jeune fille tout entière par la même occasion.
« Bill, se présenta-il, Bill Weasley.
- N’importe quoi, le coupa l’autre, toi c’est William Weasley ! Hein, Willou ?
- T’engages pas sur ce terrain, Weasley Châââârles, lui répondit Bill en accentuant le « A ». »
Puis il reporta son attention sur Cathy ;
- Tu m’as l’air bien perdu toi !
- Willou ! C’est Charlie que je veux qu’on m’appelle ! marmonna l’autre, Chaaaaaaa-rliiiiiiie ! C’est pas compliquer mince ! »
Toutes craintes avaient disparu pour Cathy et elle regardait les deux frères avec amusement maintenant. Elle dévisagea le « Charlie » intensément. Ses cheveux tout aussi roux que ceux de son frère ne semblaient n’avoir jamais connu de peigne et son visage était couvert de tâches de rousseur, de façon si dense qu’il paraissait bronzé. Il portait lui aussi un pull tricoté d’un jaune pisseux avec un grand « C » vert foncé. Contrairement à son frère le sien flottait complètement sur lui comme si la personne qui lui avait offert était convaincue qu’il se musclerait très rapidement.

Gêné par ce regard insistant, Charlie sautillait sur place. Au bout de quelques instants il explosa :
« Bon tu me les donnes ces cinq gallions !
- Cinq ? demanda Bill d’un air faussement étonné, Tout à l’heure c’était trois…
- Willou, supplia Charlie, J’en ai besoin pour les cours !
- Non, conclut son frère après avoir fait mine d'hésiter. »
Étrangement Charlie ne réagit pas et afficha une moue dépitée si comique que Cathy ne put s’empêcher de pouffer. Son frère craqua :
« Bon combien il t’en faut véritablement ? demanda-t-il soudain sérieux.
- Neuf…
- Neuf ?
- Oui, enfin non… Douze…
- Douze ? s’étrangla Bill, Mais tu fais quoi de ton argent ? Bon d’accord mais tu me fous la paix, tu te débrouilles pour tes affaires et tu aides cette jeune fille parce qu’elle a l’air complètement paumée…
- Complètement, confirma Cathy à voix basse."
Il déposa les douze pièces d’or dans sa main et tourna les talons.
« Mais j’suis pas une nounou ! cria Charlie à Bill déjà loin. »

Il resta un moment au milieu de la rue puis entraîna brusquement la jeune fille par la manche.
« Je te préviens on cherche nos affaires et après tu te débrouilles ! Et puis d’abord pourquoi je t’aiderais ? Depuis quand j’obéis à mon frère !
- Parce que t’es gentil, se risqua Cathy. »
Il ne réagit pas mais Cathy aperçut un demi-sourire se peindre sur son visage.
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MessageSujet: Re: Une moldue à l'école...   Une moldue à l'école... EmptyDim 2 Nov - 23:54:54

CHAPITRE 3
la banque des sorciers



Charlie lui fit traverser toute la rue d’un pas énergique. Il lui posait beaucoup de questions et devant son ignorance, il conclut :
« Bah alors t’es fille de moldus !
- De… Quoi ? demanda Cathy en fronçant les sourcils
- De moldus ! De non-sorcier quoi ! lui expliqua Charlie comme si il s’adressait à une gamine de trois ans.
- Mais oui c’est évident ! reprit Cathy sur le même ton. »
Par chance pour la jeune demoiselle, il ne sembla pas saisir la plaisanterie. Sa susceptibilité paraissait être l’une de ses plus grandes qualités ! Ou défaut, se dit la fillette après un moment de réflexion. La jeune fille tournait et retournait les évènements qui avaient provoqué son arrivée jusqu’ici d’un air dubitatif. Ainsi elle avait atterrit dans un monde de sorcellerie. Bizarrement, cela ne la perturbait nullement, elle était même heureuse de se trouver là, loin de sa mère et de tous ses problèmes. Elle se sentait très calme. Elle regardait ce que son compagnon lui montrait sans y faire attention.

« T’as de l’argent, lui demanda brutalement Charlie. »
Il l’avait ainsi tirée violemment de ses réflexions et elle mit quelques secondes à réaliser ce qu’il lui demandait.
« Je… Oui, je dois avoir pas mal de livres…
- De… quoi ? l’interrogea Charlie avec une moue à mourir de rire.
- Des livres, lui expliqua-t-elle, de l’argent pas sorcier, mol… mul…
- Moldu, fini-t-il à sa place, C’est bon j’suis pas débile non plus ! Bon on va voir s'ils peuvent te changer ça… »
Charlie grimpa les quelques marches du bâtiment devant lequel ils se trouvaient. C’était une bâtisse imposante tout en marbre sur le devant de laquelle était inscrit « Banque Gringotts ». Intriguée Cathy le suivit à l’intérieur.

Tout y était comme l’extérieur, à la fois riche et ancien. Il y avait là un grand nombre de petits personnages rabougris à grandes oreilles qui s’activaient avec des grognements derrière des comptoirs dorés. Elle sentit Charlie mal à l’aise. Il se reprit néanmoins et se dirigea d’un pas décidé vers l’un des guichets.
« Bonjour, dit-il d’une voix qu’il espérait convaincante, Je viens récupérer de l’argent du coffre des Weasleys… Trois gallions.
- La clef, répondit le petit homme sans même relever la tête. »
Charlie déposa une minuscule clef d’or devant lui. La minuscule créature la prit toujours sans relever la tête, et la donna négligemment à un de ses semblables qui se mit en route vers le fond de la salle comme si il avait s’agit de traverser la Russie d’Ouest en Est.
« Et, euh… ajouta le jeune garçon de plus en plus mal à l’aise, il faudrait qu’on change de l’argent moldu… »
A ces mots le petit personnage releva la tête avec une lenteur infinie et jeta un regard de dédain au garçon qui tentait un sourire désespéré.
« Combien ? demanda-t-il de sa voix criarde. »
Cathy fouilla frénétiquement dans la poche de sa veste et en sortit cinq billets de vingt livres. Charlie regarda les billets passés de la main de la fillette à celle du petit homme puis émis un sifflement quand il vit les vingt pièces d’or dans la main de la demoiselle.
« Quand même, lâcha-t-il, euh… enfin je veux dire, se reprit il. »
Mais toute excuse ou explication était inutile car la jeune fille était perdue dans ses pensées.

Elle repensait à ses billets, elle se souvenait très bien comment ils étaient arrivés dans sa poche, la veille. Comme à son habitude, son père était passé chez elle pour marquer la fin des vacances en offrant de l’argent à sa fille. Elle n’en voulait pas, elle aurait voulue lui crier qu’elle préférait mille fois qu’il la serre contre lui, qu’il l’emmène se promener ou simplement qu’il lui dise qu’elle lui manquait. Mais elle avait juste refermé sa main sur les billets qu’elle maudissait déjà. Il lui avait tourné le dos et s’apprêtait à disparaître une nouvelle fois quand sa mère, au comble de son désespoir l’avait arrêté, l’avait supplié, l’avait insulté… Mais le regard bleu, que Cathy lui devait, était resté dur et froid. Il avait balayé d’une giffle celle qui avait été un jour sa lumière et, sans un regard pour la fillette, il s'en était retourné d'où il était venu. Cruel, il ne l’était pas tant, mais indifférent, cela, oui, il n’avait jamais cessé de l’être. Et qui mieux que Cathy savait comme ce sentiment faisait bien plus mal que la colère et même que la haine ! Quand la porte se fut refermée, sa mère entra dans une rage folle et frappa sa fille en pleurant. Celle-ci avait l’habitude et ne chercha même pas à fuir, elle laissa sa mère expulser sa haine sur elle puis elle alla se réfugier dans sa chambre pendant que Madame Kinds retournait à ses bouteilles.

Cathy chassa ses noires pensées pour revenir à ce que Charlie disait, il lui parlait de cette école de sorcellerie qu’il admirait tant ;
« C’est génial que je te connaisse avant d’y aller ! Tu sais c’est la plus grande école de magie qui soit ! »
Il semblait convaincue que Cathy y allait aussi. Qu’a cela ne tienne ! Au point où la jeune fille en était…
« Mais… Euh… On dormira dans les mêmes chambres ? se hasarda-t-elle pour tenter de se remettre dans le sujet.
- Euh… Nnn…Non…balbutia le garçon, les oreilles rose vif, Il y a quatre maisons différentes où sont répartis les élèves et des dortoirs séparés…
- Ah, oui ?
- Oui ! continua le jeune homme exalté, mais c’est la meilleure école en plus ! Et le meilleur directeur au monde ! C’est le plus grand sorcier du monde ! C’est Albus Dumbledore ! »
À l’évocation de ce nom, Cathy sentit un frisson courir le long de son échine. Elle se sentit soudainement nerveuse et se prit à jeter des regards furtifs autour d’elle. Elle ne connaissait pourtant pas cet homme, elle n’avait même jamais entendu son nom.

« Le plus grand sorcier du monde… murmura-t-elle.
- Oui ! répondit Charlie sans même se rendre compte du malaise qu’éprouvait la jeune fille, Avec Harry Potter bien sûr ! »
Cathy se mit inexplicablement à bouillir de rage, ses traits se durcirent d’un coup, ses mains se mirent à trembler et son visage s’assombrie. Elle sentait la haine brouiller son regard. Elle ne voyait plus que du flou.
« Harry Potter, siffla la jeune fille malgré elle.
- Qui est-ce ? demanda-t-elle en se reprenant. »
Toute sa colère avait disparu brusquement pour laisser place à quelques vertiges peu agréables. Elle ne connaissait pas ce Potter plus que le directeur de l’école de magie dont Charlie lui avait parlé. Elle ne comprenait pas cette peur et ce ressentiment violent qu’elle avait ressentit pour l’un et pour l’autre successivement.

« Tu ne connais pas Harry Potter ? Mais c’est grâce à lui que tu es toujours en vie ! Ah oui, je sais, c’est parce que t’es fille de moldus ! C’est ça ?
- Oui, oui…
- Bon et bien tu vois, il y a eut un terrible sorcier… (Il baissait la tête et semblait rétrécir quand il parlait)Il a plongé notre monde dans la terreur et… et l’horreur…Il dominait tout et tous… (Il jetait maintenant des regards dans tous les coins comme si il craignait qu’on ne le surprenne) Mais Harry l’a exterminé ! (Il avait retrouver le sourire)
- Comment ça ?
- Euh… En fait on sait pas trop… Mais en tout cas il avait un an à peine et il l’a réduis en poussière ! Tout ce qu’il lui reste de cet affrontement c’est une cicatrice sur le front !
- Et comment s’appelait il ce mage horrible ? demanda Cathy, vivement intéressée. »
Mais avant que Charlie est put répondre, ce qu’il ne comptait pas faire de toute façon, une voix stridente brisa le calme de la banque.

« Des serpents ! hurlait un petit homme qui revenait du fond de la salle, Dans les sous-sols ! »
Toutes les petites créatures arrêtèrent aussitôt leur travail pour appuyer sur un gros bouton doré devant elles, presque synchroniquement. Aussitôt une dizaine de sorcier dans d’élégantes robes noires pénétrèrent à l’intérieur de la banque. Ils se dirigèrent vers le fond de la pièce. Il y avait là une grande porte de chêne. Des serpents se glissaient dessous de plus en plus nombreux. Ils rampaient vers les clients en essayant de les attaquer. Les sorciers en robes noires sortaient tous une baguette magique qui lançait des éclairs de couleur vers les reptiles. Ils criaient des formules étranges. Un chao total s’était installé dans la banque ; les minuscules créature ratatinés étaient toutes juchées sur leurs bureaux, les clients criaient, s’enfuyaient ou tentaient d’aider les sorciers en noirs. Les serpents ne cessaient d’arriver et avaient déjà fait des victimes. Ils étaient si nombreux qu’on ne distinguait plus qu’une vague verte et grouillante qui avançait dangereusement vers Cathy et son compagnon. Celui-ci réalisa brusquement le danger et voulu l’attirer vers la sortie mais elle glissa et chuta. Elle se retrouva sur le sol carrelé devant un énorme cobra dressé. Elle crut que sa dernière heure était arrivée, de la sueur glacée lui coulait sur le front. La bête resta un moment figée devant elle puis se détourna et frôla la demoiselle sans s’en préoccuper. Elle le suivit des yeux et vit qu’il tentait de mordre une grosse dame qui criait comme une souris. Charlie l’arracha presque du sol et l’entraîna dehors le plus vite qu’il put. Ils coururent pendant dix bonnes minutes puis s’arrêtèrent enfin, essoufflés.
« Sauvés… souffla Cathy.
- Par l’amour d’un cobra pour toi… ajouta Charlie en renâclant comme un bœuf. »
Cathy éclata de rire et fut bientôt suivit dans son fou rire par le garçon. La plaisanterie n’était pas si hilarante mais rire était le meilleur moyen d’évacuer sa peur et de retrouver son calme.
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